Le cercueil dans lequel repose l'écrivain a été posé, ouvert, sur un catafalque à l'Académie des sciences. La dépouille est en partie couverte de fleurs, d'autres reposant au pied du cercueil, entouré par des soldats de la garde d'honneur.
L'épouse de l'écrivain, Natalia, et ses fils étaient présents au début de ces funérailles civiles, à 11H00 (07H00 GMT).
Puis environ 200 personnes, âgées pour la plupart, ont alors commencé à s'incliner l'une après l'autre devant le cercueil, qui repose devant un grand portrait en noir et blanc d'Alexandre Soljenistyne.
M. Poutine est arrivé à 12H50 (08H50 GMT), un bouquet de roses rouges à la main, qu'il a déposé devant le cercueil.
L'ancien président s'est ensuite signé devant la dépouille puis a embrassé la veuve de l'écrivain, avec laquelle il s'est entretenu pendant quelques instants.
M. Poutine avait rendu plusieurs fois visite à l'écrivain pendant sa présidence (2000-2008), non sans que cela suscite quelques grincements de dents parmi les anciens dissidents en raison de son passé d'officier du KGB.
Depuis le décès d'Alexandre Soljenitsyne dans la nuit de dimanche à lundi, il a largement éclipsé le président Dmitri Medvedev dans l'hommage officiel, saluant le premier sa mémoire lundi en qualifiant sa disparition de "grande perte pour la Russie".
Alexandre Soljenitsyne, décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 89 ans, défia le pouvoir soviétique en décrivant avec force l'horreur de l'univers concentrationnaire dans une oeuvre monumentale, de "L'Archipel du goulag" au "Pavillon des cancéreux".
Prix Nobel de littérature en 1970, il fut privé de sa citoyenneté soviétique en 1974 et expulsé d'URSS. Il vécut alors 20 ans en exil en Allemagne, en Suisse puis aux Etats-Unis, avant de revenir en Russie, en 1994, après la chute de l'URSS.
"Je suis venu parce que dans les années 70, j'ai lu ce petit livre qui a tout changé pour moi", a expliqué Sergueï Aristarkhov, 64 ans, venu rendre hommage à l'écrivain, en montrant une édition de la nouvelle "Une journée d'Ivan Denissovitch". "Quand j'ai entendu les informations hier, cela a été un grand choc pour moi", dit-il en larmes.
"Il écrivait et n'avait pas peur", renchérit Alexandre Chelioudkov, 34 ans, employé dans la construction.
Les hommages ont afflué du monde entier après le décès de l'écrivain. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a ainsi salué "une des voix les plus importantes du XXe siècle dans la lutte contre la tyrannie des régimes totalitaires".
"Alexandre le Grand", titrait en Une mardi le quotidien populaire russe Tvoï Den, avant de consacrer une double page, intitulée "La fin d'une époque", à la mort de l'écrivain.
La presse russe a rendu hommage à un "prophète", au "service" de la Russie. "Après avoir surmonté la guerre, la prison et le cancer, il croyait que Dieu l'avait sauvé pour qu'il serve sa patrie, pour qu'il aide la Russie à comprendre sa vraie mission prédestinée".
Source: Yahoo News
L'épouse de l'écrivain, Natalia, et ses fils étaient présents au début de ces funérailles civiles, à 11H00 (07H00 GMT).
Puis environ 200 personnes, âgées pour la plupart, ont alors commencé à s'incliner l'une après l'autre devant le cercueil, qui repose devant un grand portrait en noir et blanc d'Alexandre Soljenistyne.
M. Poutine est arrivé à 12H50 (08H50 GMT), un bouquet de roses rouges à la main, qu'il a déposé devant le cercueil.
L'ancien président s'est ensuite signé devant la dépouille puis a embrassé la veuve de l'écrivain, avec laquelle il s'est entretenu pendant quelques instants.
M. Poutine avait rendu plusieurs fois visite à l'écrivain pendant sa présidence (2000-2008), non sans que cela suscite quelques grincements de dents parmi les anciens dissidents en raison de son passé d'officier du KGB.
Depuis le décès d'Alexandre Soljenitsyne dans la nuit de dimanche à lundi, il a largement éclipsé le président Dmitri Medvedev dans l'hommage officiel, saluant le premier sa mémoire lundi en qualifiant sa disparition de "grande perte pour la Russie".
Alexandre Soljenitsyne, décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 89 ans, défia le pouvoir soviétique en décrivant avec force l'horreur de l'univers concentrationnaire dans une oeuvre monumentale, de "L'Archipel du goulag" au "Pavillon des cancéreux".
Prix Nobel de littérature en 1970, il fut privé de sa citoyenneté soviétique en 1974 et expulsé d'URSS. Il vécut alors 20 ans en exil en Allemagne, en Suisse puis aux Etats-Unis, avant de revenir en Russie, en 1994, après la chute de l'URSS.
"Je suis venu parce que dans les années 70, j'ai lu ce petit livre qui a tout changé pour moi", a expliqué Sergueï Aristarkhov, 64 ans, venu rendre hommage à l'écrivain, en montrant une édition de la nouvelle "Une journée d'Ivan Denissovitch". "Quand j'ai entendu les informations hier, cela a été un grand choc pour moi", dit-il en larmes.
"Il écrivait et n'avait pas peur", renchérit Alexandre Chelioudkov, 34 ans, employé dans la construction.
Les hommages ont afflué du monde entier après le décès de l'écrivain. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a ainsi salué "une des voix les plus importantes du XXe siècle dans la lutte contre la tyrannie des régimes totalitaires".
"Alexandre le Grand", titrait en Une mardi le quotidien populaire russe Tvoï Den, avant de consacrer une double page, intitulée "La fin d'une époque", à la mort de l'écrivain.
La presse russe a rendu hommage à un "prophète", au "service" de la Russie. "Après avoir surmonté la guerre, la prison et le cancer, il croyait que Dieu l'avait sauvé pour qu'il serve sa patrie, pour qu'il aide la Russie à comprendre sa vraie mission prédestinée".
Source: Yahoo News