Le gouvernement, à travers le ministère de l’Energie, a dévoilé l’option qu’il a choisie pour l’entreprise dès l’année prochaine. L’adoption en février passé de la Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie(Lpdse), sera ainsi suivie du dégroupage des activités de Senelec selon trois filiales: production, transport et distribution.
Ce schéma devrait prendre forme dans le cadre d’une Holding, avec une participation judicieuse du privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs, à côté d’un partenaire technique. Le ministre de l’Energie, Samuel Amet Sarr, a rappelé hier, dans le cadre de l’atelier sur l’évolution institutionnelle de Sénélec, que ce schéma est en conformité avec les dispositions prévues dans la loi 98-94 du 14 avril 1998.
Selon lui, «après le rétablissement du déséquilibre entre l’offre et la demande et les investissements massifs de 520 milliards de FCfa, il nous a été recommandé de définir l’avenir de Senelec». Dans ce schéma industriel de l’entreprise, le gouvernement doit veiller, au niveau de la filiale transport, à la participation publique majoritaire, et au contrôle stratégique de cette structure par l’État, à côté du secteur privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs.
Ainsi, sous le contrôle et la maîtrise de l’État, des missions liées aux fonctions de planification, d’appel d’offres d’équipements de production et de choix stratégiques de technologies performantes appropriées, dont les énergies nouvelles et renouvelables, seront mises en place en vue de garantir l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie électrique.
C’est ainsi que Samuel Ahmet Sarr annonce le dégroupage, en mars 2009, des activités de production, de transport, de distribution.
Le ministre de l’Energie assure en outre que la présente réforme vise la mise en œuvre d’investissements pour développer le secteur avec une forte participation privée. A l’en croire, le schéma proposé et accepté par les partenaires financiers milite pour que tous les acteurs (consommateur, secteur privé, travailleurs) siègent dans le Conseil d’administration de la société. Ce qui, à son avis, permet aux consommateurs d’avoir des représentants dans le Conseil d’administration pour s’informer en temps réel.
Cette nouvelle option prise par les autorités est perçue par certains observateurs comme une manière de privatiser la société. Le ministre de l’Energie estime, lui, que : «au lieu d’une privatisation sous la forme classique, cette réforme consiste plutôt à une évolution institutionnelle». Samuel Ahmet Sarr pense que : «Avant de privatiser, il fallait d’abord redresser la société. C’est ce que l’État a fait après avoir injecté 65 milliards de FCfa pour la recapitalisation». Dans ce cadre, il a évoqué les contributions de la Banque mondiale (24 milliards de FCfa) et l’Agence française de développement (50 millions d’euros). Selon le ministre, «ces efforts vont permettre de rattraper financièrement les pertes provoquées par les flambées du cours du baril de pétrole, des tarifs qui n’étaient pas adaptés». Selon M. Sarr, « les bailleurs de fonds aimeraient que, en cas de réussite de cette innovation, ce modèle soit appliqué dans d’autres pays Africains ».
Source: Rewmi
Ce schéma devrait prendre forme dans le cadre d’une Holding, avec une participation judicieuse du privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs, à côté d’un partenaire technique. Le ministre de l’Energie, Samuel Amet Sarr, a rappelé hier, dans le cadre de l’atelier sur l’évolution institutionnelle de Sénélec, que ce schéma est en conformité avec les dispositions prévues dans la loi 98-94 du 14 avril 1998.
Selon lui, «après le rétablissement du déséquilibre entre l’offre et la demande et les investissements massifs de 520 milliards de FCfa, il nous a été recommandé de définir l’avenir de Senelec». Dans ce schéma industriel de l’entreprise, le gouvernement doit veiller, au niveau de la filiale transport, à la participation publique majoritaire, et au contrôle stratégique de cette structure par l’État, à côté du secteur privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs.
Ainsi, sous le contrôle et la maîtrise de l’État, des missions liées aux fonctions de planification, d’appel d’offres d’équipements de production et de choix stratégiques de technologies performantes appropriées, dont les énergies nouvelles et renouvelables, seront mises en place en vue de garantir l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie électrique.
C’est ainsi que Samuel Ahmet Sarr annonce le dégroupage, en mars 2009, des activités de production, de transport, de distribution.
Le ministre de l’Energie assure en outre que la présente réforme vise la mise en œuvre d’investissements pour développer le secteur avec une forte participation privée. A l’en croire, le schéma proposé et accepté par les partenaires financiers milite pour que tous les acteurs (consommateur, secteur privé, travailleurs) siègent dans le Conseil d’administration de la société. Ce qui, à son avis, permet aux consommateurs d’avoir des représentants dans le Conseil d’administration pour s’informer en temps réel.
Cette nouvelle option prise par les autorités est perçue par certains observateurs comme une manière de privatiser la société. Le ministre de l’Energie estime, lui, que : «au lieu d’une privatisation sous la forme classique, cette réforme consiste plutôt à une évolution institutionnelle». Samuel Ahmet Sarr pense que : «Avant de privatiser, il fallait d’abord redresser la société. C’est ce que l’État a fait après avoir injecté 65 milliards de FCfa pour la recapitalisation». Dans ce cadre, il a évoqué les contributions de la Banque mondiale (24 milliards de FCfa) et l’Agence française de développement (50 millions d’euros). Selon le ministre, «ces efforts vont permettre de rattraper financièrement les pertes provoquées par les flambées du cours du baril de pétrole, des tarifs qui n’étaient pas adaptés». Selon M. Sarr, « les bailleurs de fonds aimeraient que, en cas de réussite de cette innovation, ce modèle soit appliqué dans d’autres pays Africains ».
Source: Rewmi