"Au cours de ma vie publique, j'ai toujours insisté sur l'importance d'assumer les responsabilités de sa conduite. Je ne vais pas exiger moins de moi-même, c'est pourquoi je démissionne", a déclaré Eliot Spitzer, 48 ans, dans une brève déclaration à New York, flanqué de son épouse Silda.
Son successeur sera dès lundi son adjoint actuel, David Paterson, 53 ans, qui deviendra le premier gouverneur noir de New York et le premier gouverneur non-voyant aux Etats-Unis. "C'est le moment pour Albany (la capitale de l'Etat) de retourner au travail", a réagi David Paterson.
Dès la révélation lundi par le New York Times des relations d'Eliot Spitzer avec des prostituées, les républicains avaient appelé à sa démission. Le concert d'opprobres s'était élevé mardi, venant d'élus de New York, de Wall Street, des médias américains.
Les parlementaires républicains de l'Etat l'avaient notamment mis en demeure de démissionner sous 48 heures, faute de quoi il s'exposerait à une procédure de destitution.
Cette démission était devenue d'autant plus inévitable qu'une enquête sur des transactions financières douteuses le concerne.
Selon un magistrat, cité par le New York Times sous couvert d'anonymat, Eliot Spitzer court des risques pénaux en raison de la façon dont les prostituées étaient payées: un système de virements sur des comptes de sociétés fantômes qui existait depuis des années.
Le New York Post cite le chiffre de 80.000 dollars qui auraient été dépensés par M. Spitzer avec des prostituées.
En cas de tentatives de dissimulation de l'origine et des motifs des virements, il s'agirait de fraude, une accusation qui peut valoir jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.
Au départ, les enquêteurs avaient été alertés par des banques sur des mouvements financiers suspects et notamment des retraits en espèces, concernant notamment le gouverneur de New York. L'enquête a permis de remonter jusqu'à un réseau de prostitution de luxe, avec lequel M. Spitzer était en contact régulier.
Ce réseau international, qui fonctionnait sur l'internet sous le nom d'Emperor's Club VIP, a été démantelé récemment et quatre responsables ont été arrêtés la semaine dernière à New York.
Des enquêteurs du FBI, après avoir obtenu l'accord du ministre de la Justice des Etats-Unis, ont notamment eu recours à une informatrice ayant précédemment travaillé comme prostituée pour l'Emperor's Club VIP.
Des micros ont été placés dans les téléphones portables de certaines personnes soupçonnées d'avoir recours au réseau, qui employait une cinquantaine de prostituées à New York, Paris, Londres, Miami et Washington, pour des tarifs pouvant aller jusqu'à 5.500 dollars de l'heure.
Les enquêteurs ont consigné les contenus des enregistrements, et notamment une conversation dans laquelle Eliot Spitzer, le "client N.9", avait organisé les détails d'une rencontre avec une prostituée le 13 février, la veille de la Saint-Valentin, dans le prestigieux hôtel Mayflower de Washington.
"Je ne veux pas qu'on pense que je suis un monstre", a déclaré au New York Times Ashley Youmans, alias Ashley Alexandra Dupré, alias "Kristen", la jeune femme de 22 ans qui serait au coeur du scandale selon le site internet du journal. "Cela a été un moment très difficile, c'est compliqué", a-t-elle dit.
"C'est une fille très intelligente capable de gérer quelqu'un comme le gouverneur", a ajouté sa mère Carolyn Capalbo au même journal. "Elle n'a que 22 ans (...) elle se retrouve visiblement mêlée à quelque chose de beaucoup plus grand qu'elle", a-t-elle dit, assurant tout ignorer des activités de sa fille.
yahoo.com
Son successeur sera dès lundi son adjoint actuel, David Paterson, 53 ans, qui deviendra le premier gouverneur noir de New York et le premier gouverneur non-voyant aux Etats-Unis. "C'est le moment pour Albany (la capitale de l'Etat) de retourner au travail", a réagi David Paterson.
Dès la révélation lundi par le New York Times des relations d'Eliot Spitzer avec des prostituées, les républicains avaient appelé à sa démission. Le concert d'opprobres s'était élevé mardi, venant d'élus de New York, de Wall Street, des médias américains.
Les parlementaires républicains de l'Etat l'avaient notamment mis en demeure de démissionner sous 48 heures, faute de quoi il s'exposerait à une procédure de destitution.
Cette démission était devenue d'autant plus inévitable qu'une enquête sur des transactions financières douteuses le concerne.
Selon un magistrat, cité par le New York Times sous couvert d'anonymat, Eliot Spitzer court des risques pénaux en raison de la façon dont les prostituées étaient payées: un système de virements sur des comptes de sociétés fantômes qui existait depuis des années.
Le New York Post cite le chiffre de 80.000 dollars qui auraient été dépensés par M. Spitzer avec des prostituées.
En cas de tentatives de dissimulation de l'origine et des motifs des virements, il s'agirait de fraude, une accusation qui peut valoir jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.
Au départ, les enquêteurs avaient été alertés par des banques sur des mouvements financiers suspects et notamment des retraits en espèces, concernant notamment le gouverneur de New York. L'enquête a permis de remonter jusqu'à un réseau de prostitution de luxe, avec lequel M. Spitzer était en contact régulier.
Ce réseau international, qui fonctionnait sur l'internet sous le nom d'Emperor's Club VIP, a été démantelé récemment et quatre responsables ont été arrêtés la semaine dernière à New York.
Des enquêteurs du FBI, après avoir obtenu l'accord du ministre de la Justice des Etats-Unis, ont notamment eu recours à une informatrice ayant précédemment travaillé comme prostituée pour l'Emperor's Club VIP.
Des micros ont été placés dans les téléphones portables de certaines personnes soupçonnées d'avoir recours au réseau, qui employait une cinquantaine de prostituées à New York, Paris, Londres, Miami et Washington, pour des tarifs pouvant aller jusqu'à 5.500 dollars de l'heure.
Les enquêteurs ont consigné les contenus des enregistrements, et notamment une conversation dans laquelle Eliot Spitzer, le "client N.9", avait organisé les détails d'une rencontre avec une prostituée le 13 février, la veille de la Saint-Valentin, dans le prestigieux hôtel Mayflower de Washington.
"Je ne veux pas qu'on pense que je suis un monstre", a déclaré au New York Times Ashley Youmans, alias Ashley Alexandra Dupré, alias "Kristen", la jeune femme de 22 ans qui serait au coeur du scandale selon le site internet du journal. "Cela a été un moment très difficile, c'est compliqué", a-t-elle dit.
"C'est une fille très intelligente capable de gérer quelqu'un comme le gouverneur", a ajouté sa mère Carolyn Capalbo au même journal. "Elle n'a que 22 ans (...) elle se retrouve visiblement mêlée à quelque chose de beaucoup plus grand qu'elle", a-t-elle dit, assurant tout ignorer des activités de sa fille.
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