Le pôle sud de la Lune, qui pourrait contenir des quantités importantes d'eau sous forme de glace, est la région étudiée par la Nasa comme possible site d'alunissage des futures missions lunaires habitées américaines, dont plus précisément les environs du cratère de Shackleton.
Les images produites à partir des données obtenues par le puissant radar du complexe Goldstone dans le désert de Mojave en Californie ont été intégrées dans des animations de descente d'un futur engin sur la sol lunaire ainsi que d'un survol du cratère Shackleton d'un diamètre de 19 kilomètres.
Ces données indiquent que la région du pôle sud de la Lune près du cratère de Shackleton est beaucoup plus accidentée qu'on ne le pensait, précise la Nasa dans un communiqué.
"Le pôle sud de la Lune serait certainement un endroit magnifique à explorer", relève Doug Cooke, administrateur associé de la Nasa pour les missions d'exploration.
Mais "nous savons maintenant qu'il y a au pôle sud Lunaire des montagnes aussi élevées que le Mont McKinley (en Alaska avec 6.193 mètres) et des cratères quatre fois plus profonds que le Grand Canyon du Colorado", ajoute-t-il.
"Des terrains aussi accidentés posent des problèmes et ces données seront un outil précieux pour la préparation des futurs missions lunaires", poursuit Doug Cooke.
Durant une période de six mois en 2006, les scientifiques de la Nasa ont visé le pôle sud de la Lune avec l'antenne parabolique de 70 mètres du radar de Golstone.
L'antenne a émis un faisceau de 500 kilowatts pendant 90 minutes sur le pôle sud lunaire distant de 373.045 kilomètres, balayant une zone de 643 kilomètres sur 402 kilomètres.
Les signaux sont revenus sur la Terre captés par deux antennes de 34 mètres du complexe de Goldstone. Le trajet aller-retour de ces signaux a pris environ deux secondes et demi.
Je ne suis pas allé sur la Lune mais ces images sont quasiment comme si j'y étais", explique Scott Hensley, un scientifique du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa et principal responsable de ces travaux.
"Grâce à ces données nous pouvons voir des détails de la topographie aussi petits qu'une maison", précise-t-il.
Les meilleures observations précédentes de cette région du pôle sud faites par la sonde Clementine avait une précision d'un kilomètre par pixel. Les dernières images sont 50 fois plus détaillées, indique ce chercheur.
Le "Lunar Reconnaissance Orbiter/LRO" de la Nasa devant être lancée fin 2008 fournira la prochaine génération d'images et de données des pôles lunaires avec une précision d'un mètre par pixel.
Ces images fourniront des informations sur l'ensoleillement des pôles, la présence de ressources potentielles et de dangers ce qui permettra de choisir des sites permettant un alunissage en sécurité.
D'autres instruments à bord du LRO transmettront des données sur les températures, les ultraviolets, les radiations sur le sol lunaire ainsi que des carte à haute définition en trois dimensions, indique la Nasa.
La quête de la Nasa pour des informations les plus exactes et à jour possible de ces régions de la Lune sera aussi facilitée par des missions robotiques d'exploration de la Lune d'autres pays comme la sonde japonaise Selene.
Yahoo.fr
Les images produites à partir des données obtenues par le puissant radar du complexe Goldstone dans le désert de Mojave en Californie ont été intégrées dans des animations de descente d'un futur engin sur la sol lunaire ainsi que d'un survol du cratère Shackleton d'un diamètre de 19 kilomètres.
Ces données indiquent que la région du pôle sud de la Lune près du cratère de Shackleton est beaucoup plus accidentée qu'on ne le pensait, précise la Nasa dans un communiqué.
"Le pôle sud de la Lune serait certainement un endroit magnifique à explorer", relève Doug Cooke, administrateur associé de la Nasa pour les missions d'exploration.
Mais "nous savons maintenant qu'il y a au pôle sud Lunaire des montagnes aussi élevées que le Mont McKinley (en Alaska avec 6.193 mètres) et des cratères quatre fois plus profonds que le Grand Canyon du Colorado", ajoute-t-il.
"Des terrains aussi accidentés posent des problèmes et ces données seront un outil précieux pour la préparation des futurs missions lunaires", poursuit Doug Cooke.
Durant une période de six mois en 2006, les scientifiques de la Nasa ont visé le pôle sud de la Lune avec l'antenne parabolique de 70 mètres du radar de Golstone.
L'antenne a émis un faisceau de 500 kilowatts pendant 90 minutes sur le pôle sud lunaire distant de 373.045 kilomètres, balayant une zone de 643 kilomètres sur 402 kilomètres.
Les signaux sont revenus sur la Terre captés par deux antennes de 34 mètres du complexe de Goldstone. Le trajet aller-retour de ces signaux a pris environ deux secondes et demi.
Je ne suis pas allé sur la Lune mais ces images sont quasiment comme si j'y étais", explique Scott Hensley, un scientifique du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa et principal responsable de ces travaux.
"Grâce à ces données nous pouvons voir des détails de la topographie aussi petits qu'une maison", précise-t-il.
Les meilleures observations précédentes de cette région du pôle sud faites par la sonde Clementine avait une précision d'un kilomètre par pixel. Les dernières images sont 50 fois plus détaillées, indique ce chercheur.
Le "Lunar Reconnaissance Orbiter/LRO" de la Nasa devant être lancée fin 2008 fournira la prochaine génération d'images et de données des pôles lunaires avec une précision d'un mètre par pixel.
Ces images fourniront des informations sur l'ensoleillement des pôles, la présence de ressources potentielles et de dangers ce qui permettra de choisir des sites permettant un alunissage en sécurité.
D'autres instruments à bord du LRO transmettront des données sur les températures, les ultraviolets, les radiations sur le sol lunaire ainsi que des carte à haute définition en trois dimensions, indique la Nasa.
La quête de la Nasa pour des informations les plus exactes et à jour possible de ces régions de la Lune sera aussi facilitée par des missions robotiques d'exploration de la Lune d'autres pays comme la sonde japonaise Selene.
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