Le procureur de la République d'Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord, a requis 800 euros d'amende à l'encontre d'un professeur de Berlaimont qui avait giflé en classe un élève de onze ans insolent en janvier, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
A l'audience, le professeur a expliqué avoir agi "comme un père agirait face à son fils". Il a affirmé ne jamais avoir été insulté par un élève auparavant et n'avoir jamais été confronté à ce genre de situation de toute sa carrière.
Les avocats de l'enseignant ont plaidé la relaxe, insistant sur les difficultés du métier d'enseignant et les incivilités toujours plus fréquentes qu'ils subissent.
L'un d'eux, Me Villesèche, a insisté sur les conditions de travail de l'enseignant, qui a répondu selon lui à un acte "provocateur" de l'élève.
Le jugement a été mis en délibéré au 13 août prochain.
Le collégien, absent à l'audience, était représenté par l'avocat de son père, Me Emmanuel Riglaire.
"Ce que nous souhaitons, c'est que l'enseignant reconnaisse que la violence n'était pas la solution adaptée dans cette situation, devant cet enfant", a déclaré Me Riglaire, refusant que ce procès soit "celui des conditions de travail des enseignants".
Des enseignants et des syndicalistes sont venus encourager le professeur, qui avait reçu peu après les faits le soutien du Premier ministre, François Fillon. Selon le syndicat Snalc-Csen, une pétition en sa faveur a recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures.
Le 28 janvier, pendant un cours, l'élève avait refusé d'obéir à son professeur de technologie, qu'il avait traité de "connard" au moment où l'enseignant l'avait plaqué contre le mur.
Le professeur avait alors giflé l'élève avant de le plaquer à nouveau contre une porte.
Le père de l'élève avait décidé de porter plainte pour "violences aggravées".
Le collégien a été exclu trois jours de sa classe. Quant à l'enseignant, il n'a pas repris les cours depuis les faits. Il risque une peine maximale de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.
Source: news.yahoo.com
A l'audience, le professeur a expliqué avoir agi "comme un père agirait face à son fils". Il a affirmé ne jamais avoir été insulté par un élève auparavant et n'avoir jamais été confronté à ce genre de situation de toute sa carrière.
Les avocats de l'enseignant ont plaidé la relaxe, insistant sur les difficultés du métier d'enseignant et les incivilités toujours plus fréquentes qu'ils subissent.
L'un d'eux, Me Villesèche, a insisté sur les conditions de travail de l'enseignant, qui a répondu selon lui à un acte "provocateur" de l'élève.
Le jugement a été mis en délibéré au 13 août prochain.
Le collégien, absent à l'audience, était représenté par l'avocat de son père, Me Emmanuel Riglaire.
"Ce que nous souhaitons, c'est que l'enseignant reconnaisse que la violence n'était pas la solution adaptée dans cette situation, devant cet enfant", a déclaré Me Riglaire, refusant que ce procès soit "celui des conditions de travail des enseignants".
Des enseignants et des syndicalistes sont venus encourager le professeur, qui avait reçu peu après les faits le soutien du Premier ministre, François Fillon. Selon le syndicat Snalc-Csen, une pétition en sa faveur a recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures.
Le 28 janvier, pendant un cours, l'élève avait refusé d'obéir à son professeur de technologie, qu'il avait traité de "connard" au moment où l'enseignant l'avait plaqué contre le mur.
Le professeur avait alors giflé l'élève avant de le plaquer à nouveau contre une porte.
Le père de l'élève avait décidé de porter plainte pour "violences aggravées".
Le collégien a été exclu trois jours de sa classe. Quant à l'enseignant, il n'a pas repris les cours depuis les faits. Il risque une peine maximale de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.
Source: news.yahoo.com
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