De nombreux jeunes participaient à cette manifestation aux alentours de l'ambassade.
Une source diplomatique jointe par l'AFP de Mutsamudu, la capitale d'Anjouan, a confirmé qu'une "manifestation spontanée" se déroulait "devant l'ambassade de France à Moroni", capitale de l'Union des Comores. Ces manifestants "protestent contre le fait que M. Bacar soit en France, à Mayotte".
"Un ressortissant français, directeur d'une école primaire à Moroni, a été pris à partie ce (jeudi) matin à Moroni alors qu'il se rendait à son travail", a ajouté cette source contactée à Moroni.
Sur une affichette brandie par un manifestant à Moroni, on pouvait lire: "La France, libérez Mohamed Bacar".
"Nous sommes ici pour dire à la France que nous ne sommes pas prêts à avaler la nouvelle couleuvre qu'elle veut nous faire avaler", a lancé à l'AFP l'un des manifestants, Idriss Mohamed, la soixantaine.
M. Bacar, renversé par une opération lancée mardi par l'armée comorienne soutenue par des troupes mandatées par l'Union africaine (UA), a fui mercredi avec plusieurs personnes de son entourage pour l'île française de Mayotte où il a demandé l'asile politique. M. Bacar était activement recherché depuis le début de cette opération.
En outre, des manifestations d'Anjouanais étaient en cours jeudi à Mayotte (France) pour protester contre la présence de M. Bacar sur cette île. L'aéroport de Pamandzi était jeudi matin protégé par les forces de l'ordre, selon le correspondant de l'AFP à Mayotte. Des pavés ont été lancés contre des automobiles et deux personnes originaires de France métropolitaine ont été blessés.
Il est question de transférer Mohamed Bacar à l'île française de La Réunion à bord d'un avion militaire, selon des sources proches de la préfecture de Mayotte, île française de l'archipel des Comores, dans l'Océan indien.
La France "étudie la demande d'asile politique" de Mohamed Bacar, "qui est sous la surveillance de la gendarmerie à Mayotte", a déclaré jeudi à La Réunion le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo.
Nicolas Desforges, directeur de cabinet de M. Jégo, avait confirmé mercredi que Mohamed Bacar était arrivé à Mayotte.
La France a soutenu l'opération militaire contre M. Bacar en transportant des troupes africaines vers les Comores.
Mayotte avait décidé de rester française alors que le reste des Comores devenait indépendant en 1975. Elle est devenue un Eldorado dans la région attirant les clandestins, dont de nombreux Comoriens.
yahoo.com
Une source diplomatique jointe par l'AFP de Mutsamudu, la capitale d'Anjouan, a confirmé qu'une "manifestation spontanée" se déroulait "devant l'ambassade de France à Moroni", capitale de l'Union des Comores. Ces manifestants "protestent contre le fait que M. Bacar soit en France, à Mayotte".
"Un ressortissant français, directeur d'une école primaire à Moroni, a été pris à partie ce (jeudi) matin à Moroni alors qu'il se rendait à son travail", a ajouté cette source contactée à Moroni.
Sur une affichette brandie par un manifestant à Moroni, on pouvait lire: "La France, libérez Mohamed Bacar".
"Nous sommes ici pour dire à la France que nous ne sommes pas prêts à avaler la nouvelle couleuvre qu'elle veut nous faire avaler", a lancé à l'AFP l'un des manifestants, Idriss Mohamed, la soixantaine.
M. Bacar, renversé par une opération lancée mardi par l'armée comorienne soutenue par des troupes mandatées par l'Union africaine (UA), a fui mercredi avec plusieurs personnes de son entourage pour l'île française de Mayotte où il a demandé l'asile politique. M. Bacar était activement recherché depuis le début de cette opération.
En outre, des manifestations d'Anjouanais étaient en cours jeudi à Mayotte (France) pour protester contre la présence de M. Bacar sur cette île. L'aéroport de Pamandzi était jeudi matin protégé par les forces de l'ordre, selon le correspondant de l'AFP à Mayotte. Des pavés ont été lancés contre des automobiles et deux personnes originaires de France métropolitaine ont été blessés.
Il est question de transférer Mohamed Bacar à l'île française de La Réunion à bord d'un avion militaire, selon des sources proches de la préfecture de Mayotte, île française de l'archipel des Comores, dans l'Océan indien.
La France "étudie la demande d'asile politique" de Mohamed Bacar, "qui est sous la surveillance de la gendarmerie à Mayotte", a déclaré jeudi à La Réunion le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo.
Nicolas Desforges, directeur de cabinet de M. Jégo, avait confirmé mercredi que Mohamed Bacar était arrivé à Mayotte.
La France a soutenu l'opération militaire contre M. Bacar en transportant des troupes africaines vers les Comores.
Mayotte avait décidé de rester française alors que le reste des Comores devenait indépendant en 1975. Elle est devenue un Eldorado dans la région attirant les clandestins, dont de nombreux Comoriens.
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