Sept Tchèques sur dix seraient hostiles au 'bouclier' américain

Dans sa version actuelle acceptée par le gouvernement tchèque, le projet de bouclier comporte notamment l'implantation d'une station radar au sud-ouest de Prague. Des composants de ce système défensif doivent également être installés en Pologne.

La Russie s'oppose fermement à ce projet, y voyant une menace contre sa sécurité.

D'après ce sondage réalisé début décembre auprès de 1.056 Tchèques et diffusé mardi, la proportion de l'opinion publique hostile au volet tchèque du projet est en augmentation: elle était de 68% en novembre et de 61% en mai.

Pour la droite au pouvoir à Prague, la République tchèque doit prendre sa part dans la lutte contre le terrorisme et ce bouclier antimissile contribuerait à renforcer la sécurité de l'Europe.

L'administration Bush présente son projet comme un système de défense contre d'éventuels tirs de missiles d'"Etats voyous".

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