Sous une légère pluie, les manifestants, pour la plupart des écoliers, se sont alignés sur l'axe Salahedine qui traverse la bande de Gaza de Rafah au sud jusqu'à Beit Hanoun au nord sur près de 40 kilomètres.
En fin de matinée, un groupe rassemblé à Beit Hanoun, avec des cadres du mouvement islamiste Hamas en première ligne, a marché vers Erez, principal point de passage entre la bande de Gaza et Israël tandis que des appareils israéliens survolaient le secteur.
"Le siège de Gaza ne fera que nous renforcer", "le monde a condamné Gaza à mort", ou "Sauvez Gaza", pouvait-on lire sur des pancartes.
Alors que les manifestants se dispersaient, un groupe d'enfants a mis le feu à un pneu à des dizaines de mètres de la position militaire israélienne d'Erez et lancé des pierres. Les soldats ont tiré en l'air.
La manifestation a été organisée par le Comité populaire contre le siège de Gaza (PCAS), dirigé par le député Jamal Al-Khoudari proche du Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin.
L'armée et la police israéliennes se tenaient prêtes pour faire face à tout débordement à la frontière, laissant entendre qu'elles n'hésiteraient pas à tirer des balles réelles en dernier recours.
"Il s'agit d'une activité pacifiste et civilisée qui permet aux gens d'exprimer leur rejet du siège et de la punition collective", a déclaré M. Khoudari à la presse.
"Nous poussons un cri d'alarme pour que le monde réagisse", a-t-il ajouté.
"C'est un message adressé à la communauté internationale et à l'occupation israélienne et j'espère qu'ils le saisiront en levant le siège", a renchéri Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas.
Affirmant que la chaine était la plus longue formée dans le monde, le député du Hamas Ismaïl Al-Ashqar a averti que "si le siège n'est pas levée, il y aura un ouragan qui inondera toute la région".
Houzeifa Al-Masri, 14 ans, est venu manifester avec ses camarades de classe de Beit Hanoun. "On a pas assez de nourriture et les incursions israéliennes sont fréquentes. Nous voulons vivre en sécurité comme le reste du monde".
Voilée et portant son uniforme bleue d'écolière, Maram Maarouf affirme être "venue dire au monde qu'il faut lever le siège imposé au peuple palestinien".
"Ne nous privez pas de nourriture et de médicaments".
Les points de passage de la bande de Gaza, contrôlés par Israël, sont fermés quasiment en permanence depuis la prise de pouvoir par le Hamas. En représailles à des tirs de roquettes palestinienne, Israël a imposé à la mi-janvier à Gaza un blocus qui s'est traduit par des pénuries de produits de base et des coupures d'électricité.
Israël craignait que la chaîne de lundi ne se mue en une marche vers le territoire israélien comme cela fut le cas en janvier lorsque des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza sont passés en Egypte après la destruction de la clôture frontalière à l'explosif par des activistes du Hamas.
Le vice-ministre de la Défense, Mathan Vilnaï, a averti qu'Israël allait "utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher des infiltrations sur notre territoire souverain".
Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a indiqué que celle-ci a été mise "en état d'alerte avancé" et que "de très importants effectifs" ont été déployés dans le sud d'Israël.
Une porte-parole militaire a ajouté que "l'armée est prête, quel que soit le scénario choisi par les Palestiniens".
Peu après la manifestation, un jeune israélien a été blessé à Sdérot, dans le sud d'Israël, par une roquette tirée depuis la bande de Gaza.
Dans la nuit, quatre activistes palestiniens avaient été tués dans des attaques israéliennes à Gaza.
Yahoo.fr
En fin de matinée, un groupe rassemblé à Beit Hanoun, avec des cadres du mouvement islamiste Hamas en première ligne, a marché vers Erez, principal point de passage entre la bande de Gaza et Israël tandis que des appareils israéliens survolaient le secteur.
"Le siège de Gaza ne fera que nous renforcer", "le monde a condamné Gaza à mort", ou "Sauvez Gaza", pouvait-on lire sur des pancartes.
Alors que les manifestants se dispersaient, un groupe d'enfants a mis le feu à un pneu à des dizaines de mètres de la position militaire israélienne d'Erez et lancé des pierres. Les soldats ont tiré en l'air.
La manifestation a été organisée par le Comité populaire contre le siège de Gaza (PCAS), dirigé par le député Jamal Al-Khoudari proche du Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin.
L'armée et la police israéliennes se tenaient prêtes pour faire face à tout débordement à la frontière, laissant entendre qu'elles n'hésiteraient pas à tirer des balles réelles en dernier recours.
"Il s'agit d'une activité pacifiste et civilisée qui permet aux gens d'exprimer leur rejet du siège et de la punition collective", a déclaré M. Khoudari à la presse.
"Nous poussons un cri d'alarme pour que le monde réagisse", a-t-il ajouté.
"C'est un message adressé à la communauté internationale et à l'occupation israélienne et j'espère qu'ils le saisiront en levant le siège", a renchéri Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas.
Affirmant que la chaine était la plus longue formée dans le monde, le député du Hamas Ismaïl Al-Ashqar a averti que "si le siège n'est pas levée, il y aura un ouragan qui inondera toute la région".
Houzeifa Al-Masri, 14 ans, est venu manifester avec ses camarades de classe de Beit Hanoun. "On a pas assez de nourriture et les incursions israéliennes sont fréquentes. Nous voulons vivre en sécurité comme le reste du monde".
Voilée et portant son uniforme bleue d'écolière, Maram Maarouf affirme être "venue dire au monde qu'il faut lever le siège imposé au peuple palestinien".
"Ne nous privez pas de nourriture et de médicaments".
Les points de passage de la bande de Gaza, contrôlés par Israël, sont fermés quasiment en permanence depuis la prise de pouvoir par le Hamas. En représailles à des tirs de roquettes palestinienne, Israël a imposé à la mi-janvier à Gaza un blocus qui s'est traduit par des pénuries de produits de base et des coupures d'électricité.
Israël craignait que la chaîne de lundi ne se mue en une marche vers le territoire israélien comme cela fut le cas en janvier lorsque des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza sont passés en Egypte après la destruction de la clôture frontalière à l'explosif par des activistes du Hamas.
Le vice-ministre de la Défense, Mathan Vilnaï, a averti qu'Israël allait "utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher des infiltrations sur notre territoire souverain".
Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a indiqué que celle-ci a été mise "en état d'alerte avancé" et que "de très importants effectifs" ont été déployés dans le sud d'Israël.
Une porte-parole militaire a ajouté que "l'armée est prête, quel que soit le scénario choisi par les Palestiniens".
Peu après la manifestation, un jeune israélien a été blessé à Sdérot, dans le sud d'Israël, par une roquette tirée depuis la bande de Gaza.
Dans la nuit, quatre activistes palestiniens avaient été tués dans des attaques israéliennes à Gaza.
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