La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a réclamé des sanctions "exemplaires" contre les auteurs d'actes qualifiés de "particulièrement lâches".
Les pompiers de Pau (Pyrénées-Atlantiques) ont reçu peu après 04h00 un appel anonyme signalant la présence de bombes en cinq endroits différents dans les Pyrénées-Atlantiques et le sud des Landes.
D'importants moyens matériels et physiques (150 personnes: pompiers, gendarmes, police, CRS) ont été mobilisés.
Des périmètres de sécurité ont été installés et les forces de l'ordre ont procédé à 1.200 évacuations sur les différents sites, selon la préfecture de Pau.
La SNCF a interrompu le trafic ferroviaire entre Bayonne et Bordeaux et fait évacuer la gare Saint-Jean à Bordeaux de 05h30 à 07h30, le temps de procéder à la fouille complète d'un TGV de nuit circulant entre Hendaye et Paris.
Trois engins ont été retrouvés. Il s'agit, selon la préfecture, de "dispositifs artisanaux, de faible puissance et défaillants".
Un premier a été découvert au village Pierre et Vacances d'Arcangues, dans les Pyrénées-Atlantiques. Un deuxième a été trouvé peu après 07h00 sur la voie du TGV entre Boucau et Ondres, dans les Landes où le trafic ferroviaire a été interrompu entre Dax et Bayonne.
Selon la direction régionale de la SNCF, plusieurs TGV ont enregistré des retards de deux heures et demie à quatre heures. Des cars et des taxis se sont substitués aux trains express régionaux (TER) jusqu'à la fin de l'alerte.
Le dernier engin a été trouvé peu avant 09h00 devant l'office de tourisme d'Arcangues.
Les trois autres alertes concernaient le village de vacances VVF d'Anglet, le casino de Biarritz et l'auberge Ostapé à Bidarray, toujours dans les Pyrénées-Atlantiques. Aucune bombe n'y a été retrouvée.
A 10h00, la préfecture, où une cellule de crise a été installée, annonçait que tous les sites étaient désormais sécurisés et rouverts au public.
Aucune revendication n'a été enregistrée dans l'immédiat.
"Nous n'avons aucun élément permettant de favoriser une piste ou une autre", a indiqué à Editoweb l'un des enquêteurs.
Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur condamne avec "la plus grande fermeté" l'attitude "irresponsable et scandaleuse" des poseurs d'engins.
Michèle Alliot-Marie demande aux forces de sécurité de "mettre en oeuvre tous les moyens, notamment de police technique et scientifique, pour retrouver au plus vite les auteurs de ces actes particulièrement lâches afin de les interpeller et les déférer à la justice en vue de sanctions qu'elle souhaite exemplaires".
Il faut noter que plusieurs attentats ou tentatives d'attentats qui n'ont fait aucune victime ont visé ces dernières années des sites touristiques, des agences immobilières, des chantiers ou des résidences secondaires au Pays basque.
Depuis le début 2007, une vingtaine d'incidents de ce type ont été relevés régulièrement.
En avril, deux bombes artisanales ont été découvertes devant l'office de tourisme et une agence immobilière de Bidache, près de Bayonne.
Deux jours plus tard, une agence immobilière de Bidart avait subi de légers dégâts après l'explosion nocturne d'un engin constitué, comme souvent, d'une bonbonne de gaz reliée à un détonateur.
Le 29 avril, un quotidien a reçu un communiqué signé de l'organisation clandestine Irrintzi revendiquant plusieurs attentats. Irrintzi menaçait "la totalité des territoires français et espagnol d'actions armées".
Source: Yahoo News
Les pompiers de Pau (Pyrénées-Atlantiques) ont reçu peu après 04h00 un appel anonyme signalant la présence de bombes en cinq endroits différents dans les Pyrénées-Atlantiques et le sud des Landes.
D'importants moyens matériels et physiques (150 personnes: pompiers, gendarmes, police, CRS) ont été mobilisés.
Des périmètres de sécurité ont été installés et les forces de l'ordre ont procédé à 1.200 évacuations sur les différents sites, selon la préfecture de Pau.
La SNCF a interrompu le trafic ferroviaire entre Bayonne et Bordeaux et fait évacuer la gare Saint-Jean à Bordeaux de 05h30 à 07h30, le temps de procéder à la fouille complète d'un TGV de nuit circulant entre Hendaye et Paris.
Trois engins ont été retrouvés. Il s'agit, selon la préfecture, de "dispositifs artisanaux, de faible puissance et défaillants".
Un premier a été découvert au village Pierre et Vacances d'Arcangues, dans les Pyrénées-Atlantiques. Un deuxième a été trouvé peu après 07h00 sur la voie du TGV entre Boucau et Ondres, dans les Landes où le trafic ferroviaire a été interrompu entre Dax et Bayonne.
Selon la direction régionale de la SNCF, plusieurs TGV ont enregistré des retards de deux heures et demie à quatre heures. Des cars et des taxis se sont substitués aux trains express régionaux (TER) jusqu'à la fin de l'alerte.
Le dernier engin a été trouvé peu avant 09h00 devant l'office de tourisme d'Arcangues.
Les trois autres alertes concernaient le village de vacances VVF d'Anglet, le casino de Biarritz et l'auberge Ostapé à Bidarray, toujours dans les Pyrénées-Atlantiques. Aucune bombe n'y a été retrouvée.
A 10h00, la préfecture, où une cellule de crise a été installée, annonçait que tous les sites étaient désormais sécurisés et rouverts au public.
Aucune revendication n'a été enregistrée dans l'immédiat.
"Nous n'avons aucun élément permettant de favoriser une piste ou une autre", a indiqué à Editoweb l'un des enquêteurs.
Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur condamne avec "la plus grande fermeté" l'attitude "irresponsable et scandaleuse" des poseurs d'engins.
Michèle Alliot-Marie demande aux forces de sécurité de "mettre en oeuvre tous les moyens, notamment de police technique et scientifique, pour retrouver au plus vite les auteurs de ces actes particulièrement lâches afin de les interpeller et les déférer à la justice en vue de sanctions qu'elle souhaite exemplaires".
Il faut noter que plusieurs attentats ou tentatives d'attentats qui n'ont fait aucune victime ont visé ces dernières années des sites touristiques, des agences immobilières, des chantiers ou des résidences secondaires au Pays basque.
Depuis le début 2007, une vingtaine d'incidents de ce type ont été relevés régulièrement.
En avril, deux bombes artisanales ont été découvertes devant l'office de tourisme et une agence immobilière de Bidache, près de Bayonne.
Deux jours plus tard, une agence immobilière de Bidart avait subi de légers dégâts après l'explosion nocturne d'un engin constitué, comme souvent, d'une bonbonne de gaz reliée à un détonateur.
Le 29 avril, un quotidien a reçu un communiqué signé de l'organisation clandestine Irrintzi revendiquant plusieurs attentats. Irrintzi menaçait "la totalité des territoires français et espagnol d'actions armées".
Source: Yahoo News
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