A moins de 1.500 km de la ligne d'arrivée, Francis Joyon filait vendredi à plus de 20 noeuds ce qui laisse présager d'une arrivée à Brest dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-il fait savoir vendredi lors d'une conférence téléphonique, même "si cela mollira dans les 150 derniers milles".
Pour le deuxième tour du monde en solitaire et sans escale de sa carrière -il est le premier à l'avoir réalisé en multicoques en 2004- Francis Joyon a multiplié les records de vitesse depuis son départ de Brest le 23 novembre.
C'est pourquoi il devrait passer sous la barre des 60 jours, un temps qu'il "n'espérait pas au départ", et ainsi pulvériser le record d'Ellen Mac Arthur établi à 71 jours, 14 heures et 18 minutes.
Le navigateur, qui ne goûte guère de parler de lui, préfère attribuer l'entier mérite de l'exploit qui se profile à son trimaran: "c'est un bateau qui a des capacités fantastiques (...)", répond-il lorsqu'on lui demande s'il prend la mesure de sa performance. "Ma qualité, c'est d'être un bon conducteur de bateau", concède-t-il finalement du bout des lèvres.
Lui qui s'est dit vendredi "en manque de sommeil chronique" a expliqué qu'il "était normal que le bateau et le bonhomme s'usent un petit peu au fil des semaines".
Francis Joyon mène son maxi-trimaran Idec avec beaucoup de "prudence" surtout depuis qu'il a, le 11 janvier, constaté une avarie sur son mât. Comme Ellen Mac Arthur en 2005, il a dû y grimper à quatre reprises pour le consolider.
"Le bateau est à 85% de ses possibilités", estime-t-il. Performant, mais fragile, une fois passé les quarante jours de mer, le bateau, trente mètres de long, a fait sentir son usure, explique-t-il. Il compte actuellement 3.694 milles (6.841 km) d'avance sur le temps référence d'Ellen MacArthur.
Pour le navigateur, "tout record est fait pour être battu" et il estime qu'un temps de 50 jours n'est pas inenvisageable à l'avenir. "Les outils pour battre mon record sont déjà là", juge-t-il en se rappelant qu'en 2004 tout le monde avait prédit longue vie à son record d'alors qui a finalement été battu un an après par Ellen Mac Arthur.
Il s'est dit "heureux" de pouvoir retrouver sa famille et ses amis ce week-end sur le port de Brest, mais "inquiet" à l'idée de la foule, et de toutes les demandes médiatiques, parce que, explique-t-il, "quand on arrive du large, on est un peu décalé"...
Edicom.ch
Pour le deuxième tour du monde en solitaire et sans escale de sa carrière -il est le premier à l'avoir réalisé en multicoques en 2004- Francis Joyon a multiplié les records de vitesse depuis son départ de Brest le 23 novembre.
C'est pourquoi il devrait passer sous la barre des 60 jours, un temps qu'il "n'espérait pas au départ", et ainsi pulvériser le record d'Ellen Mac Arthur établi à 71 jours, 14 heures et 18 minutes.
Le navigateur, qui ne goûte guère de parler de lui, préfère attribuer l'entier mérite de l'exploit qui se profile à son trimaran: "c'est un bateau qui a des capacités fantastiques (...)", répond-il lorsqu'on lui demande s'il prend la mesure de sa performance. "Ma qualité, c'est d'être un bon conducteur de bateau", concède-t-il finalement du bout des lèvres.
Lui qui s'est dit vendredi "en manque de sommeil chronique" a expliqué qu'il "était normal que le bateau et le bonhomme s'usent un petit peu au fil des semaines".
Francis Joyon mène son maxi-trimaran Idec avec beaucoup de "prudence" surtout depuis qu'il a, le 11 janvier, constaté une avarie sur son mât. Comme Ellen Mac Arthur en 2005, il a dû y grimper à quatre reprises pour le consolider.
"Le bateau est à 85% de ses possibilités", estime-t-il. Performant, mais fragile, une fois passé les quarante jours de mer, le bateau, trente mètres de long, a fait sentir son usure, explique-t-il. Il compte actuellement 3.694 milles (6.841 km) d'avance sur le temps référence d'Ellen MacArthur.
Pour le navigateur, "tout record est fait pour être battu" et il estime qu'un temps de 50 jours n'est pas inenvisageable à l'avenir. "Les outils pour battre mon record sont déjà là", juge-t-il en se rappelant qu'en 2004 tout le monde avait prédit longue vie à son record d'alors qui a finalement été battu un an après par Ellen Mac Arthur.
Il s'est dit "heureux" de pouvoir retrouver sa famille et ses amis ce week-end sur le port de Brest, mais "inquiet" à l'idée de la foule, et de toutes les demandes médiatiques, parce que, explique-t-il, "quand on arrive du large, on est un peu décalé"...
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