A ma gauche, Martine d’Aubry, bourgmestresse de Lille, parisienne bon teint devenue duchesse Ch’tis par la grâce du vieux prince Pierre Mauroy, à ma droite, Ségorène Royal, la bien nommée, divine marquise de Charentes-Poitou (tradition du goût), ancienne prétendante au trône de France et pas encore remise d’avoir été évincée de cette charge par un représentant en horlogerie suisse.
Personne de normal ne sait très bien ce qui sépare les programmes politiques des deux championnes, aussi leur lutte pour le pouvoir semble-t-elle se résumer à l’influence de leurs soutiens respectifs, sachant que d’aucuns, tel le sire Montebourg, ont passé de la garde de l’une au service de l’autre sans jamais expliciter leur choix autrement que par ces calculs tactiques qui horripilent l’électeur de base.
Certains mentors de Martine, ainsi que les ultra-périmés Jack Lang ou Lionel Jospin -les deux mal placés pour infliger des leçons d’orthodoxie de gauche-, donnent envie de se jeter dans les bras de Ségolène tandis que cette dernière pour s’attirer quelques votes ne craint pas de réhabiliter le consternant comte de Frêche, dit le Septimaniaque, démagogue émérite devant l’Eternel et lourd spécialiste en « dérapages » plus ou moins contrôlés afin de complaire à une chaude clientèle méditerranéenne facilement tiraillée entre le PS et le FN.
On en déduira que toutes les voix comptent et que pour les obtenir nos majestés ne sont pas trop délicates sur la manière.
Malgré tout, à l’examen, il faut convenir que Martine -qui montre davantage de conviction dans le verbe, en appelle moins aux sentiments ou à la mystique de bazar du genre « le peuple de France m’appelle, je m’offre à lui » et a derrière elle l’essentiel de l’appareil du parti- ferait une souveraine plus pertinente que sa rivale, pourvu qu’intronisée elle songe à s’entourer elle-même de jeunes lieutenants plutôt que de vieux maréchaux.
Source Yahoo News
Personne de normal ne sait très bien ce qui sépare les programmes politiques des deux championnes, aussi leur lutte pour le pouvoir semble-t-elle se résumer à l’influence de leurs soutiens respectifs, sachant que d’aucuns, tel le sire Montebourg, ont passé de la garde de l’une au service de l’autre sans jamais expliciter leur choix autrement que par ces calculs tactiques qui horripilent l’électeur de base.
Certains mentors de Martine, ainsi que les ultra-périmés Jack Lang ou Lionel Jospin -les deux mal placés pour infliger des leçons d’orthodoxie de gauche-, donnent envie de se jeter dans les bras de Ségolène tandis que cette dernière pour s’attirer quelques votes ne craint pas de réhabiliter le consternant comte de Frêche, dit le Septimaniaque, démagogue émérite devant l’Eternel et lourd spécialiste en « dérapages » plus ou moins contrôlés afin de complaire à une chaude clientèle méditerranéenne facilement tiraillée entre le PS et le FN.
On en déduira que toutes les voix comptent et que pour les obtenir nos majestés ne sont pas trop délicates sur la manière.
Malgré tout, à l’examen, il faut convenir que Martine -qui montre davantage de conviction dans le verbe, en appelle moins aux sentiments ou à la mystique de bazar du genre « le peuple de France m’appelle, je m’offre à lui » et a derrière elle l’essentiel de l’appareil du parti- ferait une souveraine plus pertinente que sa rivale, pourvu qu’intronisée elle songe à s’entourer elle-même de jeunes lieutenants plutôt que de vieux maréchaux.
Source Yahoo News