Des précisions devraient être apportées jeudi sur les causes de la mort de Chantal Sébire, 52 ans, décédée le 19 mars dernier à son domicile de Plombières-lès-Dijon (Côte-d'Or). Le procureur de la République de Dijon, Jean-Pierre Alacchi, devrait en effet apporter des informations complémentaires sur les traces de produits toxiques révélées lors de premiers examens toxicologiques. Selon nos informations, ce sont des barbituriques que Chantal Sébire aurait avalés, de puissants somnifères utilisés pour traiter certaines formes d'épilepsie et que l'on se procure sur ordonnance.
Or, ce médicament ne faisait pas partie du traitement habituel de Chantal Sébire, atteinte d'une tumeur incurable au visage. Ces barbituriques, dont la quantité absorbée devrait être précisée par le procureur, pourraient donc expliquer le décès de l'ancienne professeur des écoles.
«Esthesioneuroblastome»
Cette information complète les résultats de l'autopsie, pratiquée le 20 mars dernier et qui indiquaient que cette femme n'était pas morte naturellement. «L'état personnel de cette personne n'a pas entraîné sa mort directe. L'autopsie n'a pas retrouvé une cause physique au décès de Mme Sébire», avait alors expliqué le magistrat.
Désormais une question se pose à la justice. Comment Chantal Sébire a-t-elle pu obtenir pareils médicaments ? Le procureur de Dijon pourrait envisager de poursuivre l'enquête afin d'élucider ce point en particulier, et tenter de savoir par ailleurs s'il s'agit d'un suicide ou d'un suicide assisté. Dans ce dernier cas, Chantal Sébire aurait donc accepté une fin qu'elle avait toujours refusée. Souffrant depuis plusieurs années d'un «esthesioneuroblastome», elle s'était en effet toujours déclarée «violemment hostile» à un suicide.
Après ces examens, jugés nécessaires par le procureur, le corps de cette femme avait été rendu en fin de semaine dernière à la famille. Et c'est mardi que Chantal Sébire a été incinérée au crématorium de Dijon lors d'une cérémonie intime, en présence de ses proches.
lefigaro.fr
Or, ce médicament ne faisait pas partie du traitement habituel de Chantal Sébire, atteinte d'une tumeur incurable au visage. Ces barbituriques, dont la quantité absorbée devrait être précisée par le procureur, pourraient donc expliquer le décès de l'ancienne professeur des écoles.
«Esthesioneuroblastome»
Cette information complète les résultats de l'autopsie, pratiquée le 20 mars dernier et qui indiquaient que cette femme n'était pas morte naturellement. «L'état personnel de cette personne n'a pas entraîné sa mort directe. L'autopsie n'a pas retrouvé une cause physique au décès de Mme Sébire», avait alors expliqué le magistrat.
Désormais une question se pose à la justice. Comment Chantal Sébire a-t-elle pu obtenir pareils médicaments ? Le procureur de Dijon pourrait envisager de poursuivre l'enquête afin d'élucider ce point en particulier, et tenter de savoir par ailleurs s'il s'agit d'un suicide ou d'un suicide assisté. Dans ce dernier cas, Chantal Sébire aurait donc accepté une fin qu'elle avait toujours refusée. Souffrant depuis plusieurs années d'un «esthesioneuroblastome», elle s'était en effet toujours déclarée «violemment hostile» à un suicide.
Après ces examens, jugés nécessaires par le procureur, le corps de cette femme avait été rendu en fin de semaine dernière à la famille. Et c'est mardi que Chantal Sébire a été incinérée au crématorium de Dijon lors d'une cérémonie intime, en présence de ses proches.
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