Seul candidat déclaré à la succession de François Hollande depuis l'effacement discret de Bertrand Delanoë, Benoît Hamon essaie de son côté de fédérer autour de sa candidature de "renouvellement" les adversaires de toute alliance nationale avec le centre, M. Delanoë et Martine Aubry en tête.
Sortie en tête du scrutin de jeudi avec 29,5% des voix, Ségolène Royal a réuni pendant deux heures lundi au Sénat, pour la première fois depuis le vote, ses représentants dans chaque département. 150 personnes étaient présentes.
Elle a déclaré à sa sortie qu'elle ferait mercredi des "propositions pour la gouvernance du PS" afin de "rapidement, remettre en mouvement le PS et la gauche". L'ex-candidate à l'Elysée a demandé à Martine Aubry et Bertrand Delanoë d'indiquer "les points essentiels" qu'ils souhaitaient y voir figurer.
Mme Royal devait rencontrer dans la soirée Bertrand Delanoë, selon un proche du maire de Paris. Elle a parlé par téléphone avec Martine Aubry. Parmi les soutiens du maire de Lille, on a jugé tardive la communication de ces propositions mercredi seulement, près d'une semaine après le vote.
L'avance relativement faible -quatre à cinq points- de la motion Royal sur ses challengers rend le rassemblement ardu, le parti étant très émietté. Selon des résultats non officiels, M. Delanoë aurait recueilli 25,35%, Mme Aubry 24,68%, Benoît Hamon 18,94%.
La question des relations avec le MoDem "ne doit pas servir de prétexte" pour "justifier un refus de convergences" a d'autre part affirmé Mme Royal.
Dans sa motion, elle dit vouloir continuer à faire du PS le pivot du rassemblement de la gauche, avant de s'ouvrir aux "Démocrates", le parti de François Bayrou n'étant pas nommé.
Mais les actes et déclarations passés de l'ex-candidate à la présidentielle -allant jusqu'à évoquer une nomination de M. Bayrou à Matignon- nourrissent la suspicion chez de nombreux socialistes.
Quant au nom du candidat au poste de premier secrétaire à proposer aux autres courants, "la question sera abordée en temps voulu", a dit Mme Royal. Un de ses lieutenants, Vincent Peillon, avait auparavant dit s'attendre à ce qu'un candidat émerge "dans les 48 heures".
Cette question divise le courant Royal. Alliage idéologiquement composite, il est partagé entre ceux qui veulent que leur championne brigue la direction du parti -notamment à la base- et ceux qui y sont hostiles.
Chez Martine Aubry, Jean-Christophe Cambadélis estime qu'il faut "laisser sa chance à Ségolène Royal", tout en regrettant que ses lieutenants se concentrent sur "des noms" à la direction et pas sur "une orientation" politique.
La gauche du parti, elle, refuse une alliance avec Mme Royal. Au nom de la motion Hamon, Razzy Hammadi a appelé lundi M. Delanoë et Mme Aubry à "un rassemblement" autour du jeune eurodéputé incluant trois principes: "renouvellement", "ancrage à gauche" et "refus d'un accord de gouvernement avec le MoDem".
Proche de Mme Aubry, le député François Lamy ne répond ni oui, ni non, laissant entendre qu'un tel choix devrait appartenir aux délégués du congrès. "Le Congrès, ça doit servir à quelque chose", a-t-il dit.
Source: Yahoo News
Sortie en tête du scrutin de jeudi avec 29,5% des voix, Ségolène Royal a réuni pendant deux heures lundi au Sénat, pour la première fois depuis le vote, ses représentants dans chaque département. 150 personnes étaient présentes.
Elle a déclaré à sa sortie qu'elle ferait mercredi des "propositions pour la gouvernance du PS" afin de "rapidement, remettre en mouvement le PS et la gauche". L'ex-candidate à l'Elysée a demandé à Martine Aubry et Bertrand Delanoë d'indiquer "les points essentiels" qu'ils souhaitaient y voir figurer.
Mme Royal devait rencontrer dans la soirée Bertrand Delanoë, selon un proche du maire de Paris. Elle a parlé par téléphone avec Martine Aubry. Parmi les soutiens du maire de Lille, on a jugé tardive la communication de ces propositions mercredi seulement, près d'une semaine après le vote.
L'avance relativement faible -quatre à cinq points- de la motion Royal sur ses challengers rend le rassemblement ardu, le parti étant très émietté. Selon des résultats non officiels, M. Delanoë aurait recueilli 25,35%, Mme Aubry 24,68%, Benoît Hamon 18,94%.
La question des relations avec le MoDem "ne doit pas servir de prétexte" pour "justifier un refus de convergences" a d'autre part affirmé Mme Royal.
Dans sa motion, elle dit vouloir continuer à faire du PS le pivot du rassemblement de la gauche, avant de s'ouvrir aux "Démocrates", le parti de François Bayrou n'étant pas nommé.
Mais les actes et déclarations passés de l'ex-candidate à la présidentielle -allant jusqu'à évoquer une nomination de M. Bayrou à Matignon- nourrissent la suspicion chez de nombreux socialistes.
Quant au nom du candidat au poste de premier secrétaire à proposer aux autres courants, "la question sera abordée en temps voulu", a dit Mme Royal. Un de ses lieutenants, Vincent Peillon, avait auparavant dit s'attendre à ce qu'un candidat émerge "dans les 48 heures".
Cette question divise le courant Royal. Alliage idéologiquement composite, il est partagé entre ceux qui veulent que leur championne brigue la direction du parti -notamment à la base- et ceux qui y sont hostiles.
Chez Martine Aubry, Jean-Christophe Cambadélis estime qu'il faut "laisser sa chance à Ségolène Royal", tout en regrettant que ses lieutenants se concentrent sur "des noms" à la direction et pas sur "une orientation" politique.
La gauche du parti, elle, refuse une alliance avec Mme Royal. Au nom de la motion Hamon, Razzy Hammadi a appelé lundi M. Delanoë et Mme Aubry à "un rassemblement" autour du jeune eurodéputé incluant trois principes: "renouvellement", "ancrage à gauche" et "refus d'un accord de gouvernement avec le MoDem".
Proche de Mme Aubry, le député François Lamy ne répond ni oui, ni non, laissant entendre qu'un tel choix devrait appartenir aux délégués du congrès. "Le Congrès, ça doit servir à quelque chose", a-t-il dit.
Source: Yahoo News
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