"Il n'existe aucun mercenaire (nom donné aux rebelles par N'Djamena) sur le territoire tchadien", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une "manifestation de soutien" à son régime organisée dans la capitale tchadienne.
"Nous allons les détruire dans leur nid à l'intérieur du Soudan", a-t-il lancé devant plusieurs centaines de personnes.
"Nos forces vont leur tomber dessus à l'intérieur du Soudan. Nous allons leur faire mordre la poussière à l'intérieur du Soudan", a martelé le président Deby.
Evoquant les rebelles qui lui sont hostiles et qui se sont alliés à la mi-décembre, il a ajouté: "Malheureusement, ces Tchadiens instrumentalisés n'ont rien compris (...) Qu'ils abandonnent les armes et regagnent leur pays, c'est ce que je leur recommande".
De violents combats ont opposé, du 26 novembre au 4 décembre, l'armée tchadienne aux principales rébellions dans l'est du Tchad, faisant voler en éclats un accord de paix signé le 25 octobre à Syrte, en Libye.
Depuis, les rebelles affirment se réorganiser, avec le soutien du Soudan d'après des observateurs. Sous couvert de l'anonymat, des responsables rebelles reconnaissent que le gros de leurs troupes se trouve actuellement le long de la frontière qui sépare le Tchad du Soudan, côté soudanais.
Les relations entre les deux voisins, très tendues ces dernières années, se sont ultérieurement dégradées après les récents combats dans l'est du Tchad.
La semaine dernière, N'Djamena a accusé Khartoum de préparer une "nouvelle agression" contre le Tchad pour empêcher le déploiement dans l'est tchadien d'une force de l'Union européenne (Eufor) et au Darfour, dans l'ouest du Soudan, d'une importante mission de l'Union africaine (UA) et de l'ONU.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a ensuite affirmé que l'armée tchadienne avait "traversé (...) la frontière commune" le 28 décembre et que trois de ses avions avaient "bombardé" des zones du Darfour.
N'Djamena s'est déclaré "indigné" face à ces accusations. Mais des sources militaires tchadiennes, ainsi que des observateurs, ont confirmé samedi à l'AFP que de tels bombardements avaient eu lieu.
Lors de la "manifestation" de samedi, des "motions de soutien" au président Deby lui ont demandé de rompre les relations avec le Soudan.
"Le gouvernement examinera très prochainement (...) cette demande", a répondu le chef de l'Etat.
Il a accusé son homologue soudanais Omar el-Béchir de vouloir "instaurer au Tchad et dans toute la sous-région une doctrine basée sur le terrorisme et l'islam militant", tout en assurant que "le plan de déstabilisation du Tchad" ne réussira pas".
Edicom.ch
"Nous allons les détruire dans leur nid à l'intérieur du Soudan", a-t-il lancé devant plusieurs centaines de personnes.
"Nos forces vont leur tomber dessus à l'intérieur du Soudan. Nous allons leur faire mordre la poussière à l'intérieur du Soudan", a martelé le président Deby.
Evoquant les rebelles qui lui sont hostiles et qui se sont alliés à la mi-décembre, il a ajouté: "Malheureusement, ces Tchadiens instrumentalisés n'ont rien compris (...) Qu'ils abandonnent les armes et regagnent leur pays, c'est ce que je leur recommande".
De violents combats ont opposé, du 26 novembre au 4 décembre, l'armée tchadienne aux principales rébellions dans l'est du Tchad, faisant voler en éclats un accord de paix signé le 25 octobre à Syrte, en Libye.
Depuis, les rebelles affirment se réorganiser, avec le soutien du Soudan d'après des observateurs. Sous couvert de l'anonymat, des responsables rebelles reconnaissent que le gros de leurs troupes se trouve actuellement le long de la frontière qui sépare le Tchad du Soudan, côté soudanais.
Les relations entre les deux voisins, très tendues ces dernières années, se sont ultérieurement dégradées après les récents combats dans l'est du Tchad.
La semaine dernière, N'Djamena a accusé Khartoum de préparer une "nouvelle agression" contre le Tchad pour empêcher le déploiement dans l'est tchadien d'une force de l'Union européenne (Eufor) et au Darfour, dans l'ouest du Soudan, d'une importante mission de l'Union africaine (UA) et de l'ONU.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a ensuite affirmé que l'armée tchadienne avait "traversé (...) la frontière commune" le 28 décembre et que trois de ses avions avaient "bombardé" des zones du Darfour.
N'Djamena s'est déclaré "indigné" face à ces accusations. Mais des sources militaires tchadiennes, ainsi que des observateurs, ont confirmé samedi à l'AFP que de tels bombardements avaient eu lieu.
Lors de la "manifestation" de samedi, des "motions de soutien" au président Deby lui ont demandé de rompre les relations avec le Soudan.
"Le gouvernement examinera très prochainement (...) cette demande", a répondu le chef de l'Etat.
Il a accusé son homologue soudanais Omar el-Béchir de vouloir "instaurer au Tchad et dans toute la sous-région une doctrine basée sur le terrorisme et l'islam militant", tout en assurant que "le plan de déstabilisation du Tchad" ne réussira pas".
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