"On s'engage à ramener le déficit budgétaire à zéro en 2012" et à "réduire l'endettement", a-t-elle déclaré lors de l'émission La Tribune-BFM-Dailymotion.
Le gouvernement s'est fixé comme objectif de ramener le déficit public de la France à 2,5% du Produit intérieur brut cette année, contre 2,7% en 2007, alors que la Cour des comptes a estimé que le déficit devrait atteindre 2,9%.
Evoquant la politique de la Banque centrale européenne (BCE), elle s'est déclarée "pas convaincue de l'opportunité" de voir se creuser "de manière significative" l'écart entre les taux d'intérêt américains et européens.
"Ce qui est important ce sont les équilibres: aujourd'hui on a un gros déséquilibre entre la politique monétaire américaine avec un taux qui est à 2% et la politique monétaire européenne", avec un taux directeur de la BCE à 4%, a souligné Mme Lagarde.
La BCE, qui se réunit jeudi, s'apprête à remonter son principal taux d'intérêt directeur, probablement d'un quart de point à 4,25%, dans l'espoir de freiner l'accélération de l'inflation.
Pour la France, Mme Lagarde a indiqué tabler sur une inflation "quelque part entre 2 et 3%" sur l'ensemble de l'année 2008: "je ne pense pas que ce soit plus que 3", a-t-elle indiqué, jugeant que "l'inflation se stabilisera en fin d'année".
La ministre a aussi dit ne "pas croire" à l'apparition d'une "stagflation", c'est-à-dire une stagnation de la croissance couplée à une forte inflation, dans la mesure où la France "aura une vraie croissance".
"On a déjà aujourd'hui, à la fin du premier trimestre, un acquis de croissance de 1,2%, il faudrait qu'on fasse zéro pendant tout le reste de l'année, ce qui paraît totalement exclu", a indiqué Mme Lagarde.
La France est "suffisamment déterminée" à remplir ses objectifs en matière de déficits, à condition d'avoir "une croissance raisonnable", a-t-elle nuancé.
"Il est évident que si la croissance allait s'enfonçant, cela changerait toutes les règles du jeu pour tous les partenaires européens, pas seulement la France", a relevé Mme Lagarde.
Dans ses dernières prévisions, le gouvernement tablait sur une croissance comprise entre 1,7% et 2% en 2008, alors que l'Insee estime que le PIB de la France, rattrapée par la crise financière internationale, ne progressera que de 1,6%.
Quant à la révision de la fiscalité envisagée par le gouvernement, elle a assuré qu'"il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires".
"Il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires: c'est dans ma feuille de route", a affirmé la ministre, avant d'ajouter qu'il "n'y a pas encore eu d'arbitrage" sur une éventuelle réforme de la taxe professionnelle.
Evoquant les objectifs de la France pour sa future présidence de l'Union européenne, elle a déclaré que son ambition serait de ramener "la stabilité sur les marchés financiers".
Parmi les "grands enjeux" de la présidence française, elle a cité "la crise financière", "la crise pétrolière" et "la crise des produits alimentaires", qui sont "intimement liées".
Source: news.yahoo.com
Le gouvernement s'est fixé comme objectif de ramener le déficit public de la France à 2,5% du Produit intérieur brut cette année, contre 2,7% en 2007, alors que la Cour des comptes a estimé que le déficit devrait atteindre 2,9%.
Evoquant la politique de la Banque centrale européenne (BCE), elle s'est déclarée "pas convaincue de l'opportunité" de voir se creuser "de manière significative" l'écart entre les taux d'intérêt américains et européens.
"Ce qui est important ce sont les équilibres: aujourd'hui on a un gros déséquilibre entre la politique monétaire américaine avec un taux qui est à 2% et la politique monétaire européenne", avec un taux directeur de la BCE à 4%, a souligné Mme Lagarde.
La BCE, qui se réunit jeudi, s'apprête à remonter son principal taux d'intérêt directeur, probablement d'un quart de point à 4,25%, dans l'espoir de freiner l'accélération de l'inflation.
Pour la France, Mme Lagarde a indiqué tabler sur une inflation "quelque part entre 2 et 3%" sur l'ensemble de l'année 2008: "je ne pense pas que ce soit plus que 3", a-t-elle indiqué, jugeant que "l'inflation se stabilisera en fin d'année".
La ministre a aussi dit ne "pas croire" à l'apparition d'une "stagflation", c'est-à-dire une stagnation de la croissance couplée à une forte inflation, dans la mesure où la France "aura une vraie croissance".
"On a déjà aujourd'hui, à la fin du premier trimestre, un acquis de croissance de 1,2%, il faudrait qu'on fasse zéro pendant tout le reste de l'année, ce qui paraît totalement exclu", a indiqué Mme Lagarde.
La France est "suffisamment déterminée" à remplir ses objectifs en matière de déficits, à condition d'avoir "une croissance raisonnable", a-t-elle nuancé.
"Il est évident que si la croissance allait s'enfonçant, cela changerait toutes les règles du jeu pour tous les partenaires européens, pas seulement la France", a relevé Mme Lagarde.
Dans ses dernières prévisions, le gouvernement tablait sur une croissance comprise entre 1,7% et 2% en 2008, alors que l'Insee estime que le PIB de la France, rattrapée par la crise financière internationale, ne progressera que de 1,6%.
Quant à la révision de la fiscalité envisagée par le gouvernement, elle a assuré qu'"il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires".
"Il n'y aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires: c'est dans ma feuille de route", a affirmé la ministre, avant d'ajouter qu'il "n'y a pas encore eu d'arbitrage" sur une éventuelle réforme de la taxe professionnelle.
Evoquant les objectifs de la France pour sa future présidence de l'Union européenne, elle a déclaré que son ambition serait de ramener "la stabilité sur les marchés financiers".
Parmi les "grands enjeux" de la présidence française, elle a cité "la crise financière", "la crise pétrolière" et "la crise des produits alimentaires", qui sont "intimement liées".
Source: news.yahoo.com
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