L'Agence juive, instance quasi-gouvernementale responsable de l'immigration des juifs vers Israël, a précisé que le vol du matin en provenance d'Addis Abeba avait emmené les 65 derniers immigrants éthiopiens à l'aéroport Ben-Gourion où ils ont été enregistrés et envoyés vers des centres d'intégration.
La Loi du Retour garantit à chaque juif une place dans l'Etat hébreu. Les Juifs d'Ethiopie, appelés Falashas ou Beta Israël, qui préservèrent leur religion malgré des siècles d'adversité, ont été rapatriés par milliers dans les années 80 et au début des années 90.
Ainsi, rappelle l'Agence juive, en 1984, lors de l'"opération Moshé", 9.000 d'entre eux furent ramenés par un immense pont aérien. En 1991, ce sont 14.300 qui gagnèrent Israël en l'espace de 36 heures, dans le cadre de l'"opération Salomon". Ils ont été suivis par les Falash Mura, des descendants de Juifs qui s'étaient convertis au christianisme pour échapper à la discrimination à la fin du XIXe siècle avant de revenir ensuite à leurs racines.
Environ 120.000 immigrés éthiopiens sont installés en Israël, pays de sept millions d'habitants.
La fin de l'immigration d'Ethiopie est contestée. Les autorités israéliennes estiment que le principe de l'aide aux Juifs dans le besoin et du retour sur la terre d'origine a fait l'objet d'abus, et qu'il menace désormais d'entraîner un afflux d'immigrants sans relation ou presque avec le judaïsme. Mais ceux qui restent sur le Continent noir et leurs soutiens américains dénoncent une décision arbitraire qui sépare des familles et a selon eux des relents de racisme.
Avraham Neguise, qui dirige l'organisation South Wing to Zion (SWZ), estime que 8.700 juifs d'Ethiopie demeurent dans des camps dans le nord du pays et exige que le gouvernement les ramènent eux aussi en Israël.
Shlomo Mula, un parlementaire du parti Kadima du Premier ministre israélien Ehoud Olmert et l'un des deux juifs éthiopiens de la Knesset, le Parlement israélien, dit douter que le chapitre soit clos avant que le statut de ceux qui restent en Ethiopie ne soit établi.
"Il y a en 8.700 autres qui doivent faire l'objet de vérifications. Quand le dernier aura été contrôlé et que chacun aura eu sa réponse alors nous pourrons dire que c'est terminé", dit-il.
Dans un communiqué, le cabinet du Premier ministre a fait savoir mardi que les candidatures restantes seraient examinées au cas par cas et que "le regroupement des familles et les questions humanitaires spécifiques" seraient prises en compte. Le communiqué ajoute que la fin du programme d'immigration permettra de rediriger les ressources financières pour améliorer les conditions de vie de ceux qui se trouvent déjà en Israël.
Source: yahoo news
La Loi du Retour garantit à chaque juif une place dans l'Etat hébreu. Les Juifs d'Ethiopie, appelés Falashas ou Beta Israël, qui préservèrent leur religion malgré des siècles d'adversité, ont été rapatriés par milliers dans les années 80 et au début des années 90.
Ainsi, rappelle l'Agence juive, en 1984, lors de l'"opération Moshé", 9.000 d'entre eux furent ramenés par un immense pont aérien. En 1991, ce sont 14.300 qui gagnèrent Israël en l'espace de 36 heures, dans le cadre de l'"opération Salomon". Ils ont été suivis par les Falash Mura, des descendants de Juifs qui s'étaient convertis au christianisme pour échapper à la discrimination à la fin du XIXe siècle avant de revenir ensuite à leurs racines.
Environ 120.000 immigrés éthiopiens sont installés en Israël, pays de sept millions d'habitants.
La fin de l'immigration d'Ethiopie est contestée. Les autorités israéliennes estiment que le principe de l'aide aux Juifs dans le besoin et du retour sur la terre d'origine a fait l'objet d'abus, et qu'il menace désormais d'entraîner un afflux d'immigrants sans relation ou presque avec le judaïsme. Mais ceux qui restent sur le Continent noir et leurs soutiens américains dénoncent une décision arbitraire qui sépare des familles et a selon eux des relents de racisme.
Avraham Neguise, qui dirige l'organisation South Wing to Zion (SWZ), estime que 8.700 juifs d'Ethiopie demeurent dans des camps dans le nord du pays et exige que le gouvernement les ramènent eux aussi en Israël.
Shlomo Mula, un parlementaire du parti Kadima du Premier ministre israélien Ehoud Olmert et l'un des deux juifs éthiopiens de la Knesset, le Parlement israélien, dit douter que le chapitre soit clos avant que le statut de ceux qui restent en Ethiopie ne soit établi.
"Il y a en 8.700 autres qui doivent faire l'objet de vérifications. Quand le dernier aura été contrôlé et que chacun aura eu sa réponse alors nous pourrons dire que c'est terminé", dit-il.
Dans un communiqué, le cabinet du Premier ministre a fait savoir mardi que les candidatures restantes seraient examinées au cas par cas et que "le regroupement des familles et les questions humanitaires spécifiques" seraient prises en compte. Le communiqué ajoute que la fin du programme d'immigration permettra de rediriger les ressources financières pour améliorer les conditions de vie de ceux qui se trouvent déjà en Israël.
Source: yahoo news
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