L'affaire Cassez a rebondi en mai. Après avoir été reconnue coupable, la jeune femme a engagé un avocat de renom, Me Frank Berton, qui a fait acquitter deux des accusés d'Outreau.
Quelques jours plus tard, les parents de Florence Cassez étaient reçus à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy, qui "va suivre le dossier de près", selon Mme Cassez.
L'accusée, qui oscille depuis deux ans et demi entre espoir et désespoir, se dit "épuisée psychologiquement, nerveusement et physiquement".
"Il y a des des hauts et des bas. J'ai envie d'y croire mais c'est dur (...) Je sens que ça bouge, que le panorama est en train de changer", a-t-elle dit à un journaliste de l'AFP lors d'un entretien téléphonique depuis sa prison.
Frank Berton s'est plongé vendredi et samedi à Mexico dans le dossier, en compagnie de l'avocat mexicain Horacio Garcia et de Florence Cassez.
"Je suis abasourdi. C'est une véritable erreur judiciaire, une grave erreur judiciaire (...) C'est hallucinant, je ne comprends pas comment on peut condamner quelqu'un sur la base d'accusations fantaisistes, grotesques et pas sérieuses. Il n'y a rien dans ce dossier", s'emporte l'avocat.
Débusquer l'erreur judiciaire, c'est le dada de Me Berton, que ce soit en France ou au Mexique. Pour ce pénaliste de Lille, la condamnation de la jeune femme en est une de plus.
"On a un nouveau juge en appel. Je n'imagine pas que le juge ne voit pas ce que j'ai vu", poursuit l'avocat, qui affiche sa confiance.
Le quotidien mexicain El Universal est surpris que le président français se mêle de cette affaire. "Sarkozy donne son aval à la défense de la kidnappeuse", "Sarkozy a manifesté publiquement son soutien moral à la citoyenne française", s'indigne le journal.
"Ca bouge parce que Sarko a bougé. Il a pris ce dossier à coeur", commente l'avocat français, satisfait de sa visite à Mexico.
Le Consulat de France à Mexico a apporté à Florence Cassez l'aide consulaire due à tout citoyen français aux prises avec la justice d'un pays étranger, mais Me Berton estime que "les autorités diplomatiques françaises n'ont pas fait grand chose jusqu'ici, quoique ce soit en train de changer".
Chez les parents Cassez, le moral va mieux depuis que Me Berton a pris le dossier en main. "Je reprends espoir. J'espère que Florence sera libérée dans les jours à venir", dit Bernard Cassez à des journalistes.
"On ne peut pas condamner cette femme sur les éléments fournis par l'accusation", dit d'un ton scandalisé l'avocat français.
Elle ne cesse de clamer son innocence, affirmant n'avoir rien à voir avec les accusations et n'être pas au courant des agissements de son ex-fiancé Israel Vallarta, accusé, lui, d'être le chef d'une bande qui se consacrait à des enlèvements au Mexique.
Trois personnes séquestrées ont identifié Florence Cassez comme étant membre du groupe de malfaiteurs qui les retenaient prisonnières.
Interrogée sur ce qu'elle a ressentie au moment de l'énoncé du verdict coupable de quatre enlèvements (20 ans pour chaque cas), d'association de malfaiteurs (8 ans), de possession d'armes (4 ans) et de munitions (4 ans) Florence Cassez a du mal à trouver les mots: "Ca a été un choc, une bombe à retardement. Je m'attendais à une remise en liberté, ça été très dur et ça l'est encore".
Source: yahoo news
Quelques jours plus tard, les parents de Florence Cassez étaient reçus à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy, qui "va suivre le dossier de près", selon Mme Cassez.
L'accusée, qui oscille depuis deux ans et demi entre espoir et désespoir, se dit "épuisée psychologiquement, nerveusement et physiquement".
"Il y a des des hauts et des bas. J'ai envie d'y croire mais c'est dur (...) Je sens que ça bouge, que le panorama est en train de changer", a-t-elle dit à un journaliste de l'AFP lors d'un entretien téléphonique depuis sa prison.
Frank Berton s'est plongé vendredi et samedi à Mexico dans le dossier, en compagnie de l'avocat mexicain Horacio Garcia et de Florence Cassez.
"Je suis abasourdi. C'est une véritable erreur judiciaire, une grave erreur judiciaire (...) C'est hallucinant, je ne comprends pas comment on peut condamner quelqu'un sur la base d'accusations fantaisistes, grotesques et pas sérieuses. Il n'y a rien dans ce dossier", s'emporte l'avocat.
Débusquer l'erreur judiciaire, c'est le dada de Me Berton, que ce soit en France ou au Mexique. Pour ce pénaliste de Lille, la condamnation de la jeune femme en est une de plus.
"On a un nouveau juge en appel. Je n'imagine pas que le juge ne voit pas ce que j'ai vu", poursuit l'avocat, qui affiche sa confiance.
Le quotidien mexicain El Universal est surpris que le président français se mêle de cette affaire. "Sarkozy donne son aval à la défense de la kidnappeuse", "Sarkozy a manifesté publiquement son soutien moral à la citoyenne française", s'indigne le journal.
"Ca bouge parce que Sarko a bougé. Il a pris ce dossier à coeur", commente l'avocat français, satisfait de sa visite à Mexico.
Le Consulat de France à Mexico a apporté à Florence Cassez l'aide consulaire due à tout citoyen français aux prises avec la justice d'un pays étranger, mais Me Berton estime que "les autorités diplomatiques françaises n'ont pas fait grand chose jusqu'ici, quoique ce soit en train de changer".
Chez les parents Cassez, le moral va mieux depuis que Me Berton a pris le dossier en main. "Je reprends espoir. J'espère que Florence sera libérée dans les jours à venir", dit Bernard Cassez à des journalistes.
"On ne peut pas condamner cette femme sur les éléments fournis par l'accusation", dit d'un ton scandalisé l'avocat français.
Elle ne cesse de clamer son innocence, affirmant n'avoir rien à voir avec les accusations et n'être pas au courant des agissements de son ex-fiancé Israel Vallarta, accusé, lui, d'être le chef d'une bande qui se consacrait à des enlèvements au Mexique.
Trois personnes séquestrées ont identifié Florence Cassez comme étant membre du groupe de malfaiteurs qui les retenaient prisonnières.
Interrogée sur ce qu'elle a ressentie au moment de l'énoncé du verdict coupable de quatre enlèvements (20 ans pour chaque cas), d'association de malfaiteurs (8 ans), de possession d'armes (4 ans) et de munitions (4 ans) Florence Cassez a du mal à trouver les mots: "Ca a été un choc, une bombe à retardement. Je m'attendais à une remise en liberté, ça été très dur et ça l'est encore".
Source: yahoo news
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