Ali Gadaye, porte-parole de l'Alliance nationale (opposition), a déclaré par téléphone à Reuters que les rebelles avaient occupé Am-Zoer, à 70 km au nord-est d'Abéché, après de "violents combats" contre la garnison.
Il a précisé que le commandant de la place avait été fait prisonnier et qu'un canon anti-aérien avait été saisi.
La chute de la ville n'a pas été confirmée de source indépendante et le gouvernement tchadien n'a pas réagi à cette annonce.
Des colonnes rebelles ont attaqué ces derniers jours plusieurs localités de l'est du pays, y restant quelques heures avant de repartir. Les rebelles affirment vouloir atteindre N'Djamena, la capitale, à 700 km plus à l'ouest.
Lundi, ils avaient annoncé la prise de Biltine, à 90 km au nord d'Abéché.
Ce regain de violences a conduit le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) à suspendre ses activités dans la région, où sont implantés douze camps de réfugiés du Darfour.
Le président tchadien, Idriss Déby, a accusé lundi soir les soldats européens de l'Eufor de "fermer les yeux" sur les meurtres de civils et de réfugiés par les rebelles.
"Nous sommes en droit de nous interroger sur l'efficacité de cette force de l'utilité de sa présence au Tchad", a-t-il dit dans une allocution à la nation.
L'Eufor opère sous mandat de l'Onu avec mission de protéger les quelque 500.000 civils réfugiés dans l'est du Tchad en raison de la crise dans la région soudanaise du Darfour.
LA COLÈRE DE DÉBY CONTRE L'EUFOR
Déby a affirmé que le déploiement de la force européenne avait été bien accueilli par son gouvernement.
"Mais quelle ne fut notre surprise de voir, dès la première épreuve hostile, cette force coopérer plutôt avec les envahisseurs, laissant emporter les véhicules des humanitaires, incendier leurs stocks de vivres et de carburant et fermant les yeux devant le massacre programmé des populations civiles et des réfugiés", a-t-il dit.
Evoquant la nouvelle offensive lancée par l'Alliance nationale la semaine dernière, le président Déby, qui a repoussé en février une attaque rebelle dans la capitale, a parlé d'un "complot international visant à replonger le Tchad dans la guerre civile".
"Mais que ceux qui financent cette machine de destruction contre le Tchad sachent surtout qu'ils le paieront cher", a-t-il averti.
Les employés de l'ambassade des Etats-Unis à N'Djamena non concernés par les missions d'urgence ont été évacués au Cameroun, a annoncé lundi le département d'Etat.
Samedi, une colonne de rebelles a brièvement occupé la localité de Goz-Beïda, à plus de 200 km au sud d'Abéché, dans la région de l'Ouaddaï. Dimanche, le gouvernement tchadien a indiqué qu'une autre colonne rebelle était passée par Am-Dam, à 140 km au sud-ouest d'Abéché. Les rebelles disent avoir brièvement occupé cette localité, où ils n'ont rencontré qu'une faible résistance.
Dimanche, en Côte d'Ivoire où il était en visite, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déclaré que la France n'était pas intervenue et n'interviendrait pas dans les derniers combats au Tchad. La rébellion, par la voix de Gadayé, s'est félicitée lundi de ses propos.
Source: yahoo news
Il a précisé que le commandant de la place avait été fait prisonnier et qu'un canon anti-aérien avait été saisi.
La chute de la ville n'a pas été confirmée de source indépendante et le gouvernement tchadien n'a pas réagi à cette annonce.
Des colonnes rebelles ont attaqué ces derniers jours plusieurs localités de l'est du pays, y restant quelques heures avant de repartir. Les rebelles affirment vouloir atteindre N'Djamena, la capitale, à 700 km plus à l'ouest.
Lundi, ils avaient annoncé la prise de Biltine, à 90 km au nord d'Abéché.
Ce regain de violences a conduit le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) à suspendre ses activités dans la région, où sont implantés douze camps de réfugiés du Darfour.
Le président tchadien, Idriss Déby, a accusé lundi soir les soldats européens de l'Eufor de "fermer les yeux" sur les meurtres de civils et de réfugiés par les rebelles.
"Nous sommes en droit de nous interroger sur l'efficacité de cette force de l'utilité de sa présence au Tchad", a-t-il dit dans une allocution à la nation.
L'Eufor opère sous mandat de l'Onu avec mission de protéger les quelque 500.000 civils réfugiés dans l'est du Tchad en raison de la crise dans la région soudanaise du Darfour.
LA COLÈRE DE DÉBY CONTRE L'EUFOR
Déby a affirmé que le déploiement de la force européenne avait été bien accueilli par son gouvernement.
"Mais quelle ne fut notre surprise de voir, dès la première épreuve hostile, cette force coopérer plutôt avec les envahisseurs, laissant emporter les véhicules des humanitaires, incendier leurs stocks de vivres et de carburant et fermant les yeux devant le massacre programmé des populations civiles et des réfugiés", a-t-il dit.
Evoquant la nouvelle offensive lancée par l'Alliance nationale la semaine dernière, le président Déby, qui a repoussé en février une attaque rebelle dans la capitale, a parlé d'un "complot international visant à replonger le Tchad dans la guerre civile".
"Mais que ceux qui financent cette machine de destruction contre le Tchad sachent surtout qu'ils le paieront cher", a-t-il averti.
Les employés de l'ambassade des Etats-Unis à N'Djamena non concernés par les missions d'urgence ont été évacués au Cameroun, a annoncé lundi le département d'Etat.
Samedi, une colonne de rebelles a brièvement occupé la localité de Goz-Beïda, à plus de 200 km au sud d'Abéché, dans la région de l'Ouaddaï. Dimanche, le gouvernement tchadien a indiqué qu'une autre colonne rebelle était passée par Am-Dam, à 140 km au sud-ouest d'Abéché. Les rebelles disent avoir brièvement occupé cette localité, où ils n'ont rencontré qu'une faible résistance.
Dimanche, en Côte d'Ivoire où il était en visite, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déclaré que la France n'était pas intervenue et n'interviendrait pas dans les derniers combats au Tchad. La rébellion, par la voix de Gadayé, s'est félicitée lundi de ses propos.
Source: yahoo news
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