Le Costa Rica avait rejeté un peu plus tôt sa demande d'asile politique de Mario Uribe, accusé de complot criminel en vue de "promouvoir des groupes armés illégaux".
"Le ministère des Affaires étrangères, connaissant les antécédents du demandeur en particulier auprès du parquet colombien, et sur la base des principes et des lois régissant le droit d'asile, considère, au vu des informations disponibles, la demande non-recevable", a fait savoir dans un communiqué l'ambassade du Costa Rica à Bogota, où Mario Uribe s'était réfugié dans la matinée après que le parquet général ait demandé son arrestation.
Mario Uribe, qui a démissionné du Sénat en octobre, est l'une des personnalités les plus influentes en Colombie mise en cause dans ce scandale à ce jour. En 1985, il avait créé avec Alvaro Uribe le parti politique Colombia Democratica.
Dans un communiqué, le parquet précise qu'il enquête sur une réunion entre le cousin du président et l'ancien chef paramilitaire Salvatore Mancuso avant les élections parlementaires de 2002. Il s'intéresse également à une rencontre en 1998 entre l'ex-sénateur et Jairo Castillo Peralta, un ancien chauffeur paramilitaire.
Salvatore Mancuso a affirmé que Mario Uribe avait sollicité son soutien pour les élections au Sénat de 2002. Et selon Jairo Castillo Peralta, qui vit en exil, Mario Uribe a rencontré en 1998 des chefs paramilitaires qui cherchaient des terrains bon marché près de la côte carribéenne.
L'ancien sénateur réfute ces allégations. Dans une interview accordée en 2007 à l'Associated Press, il a qualifié l'ancien chauffeur d'être un "menteur, un racketteur, un tueur et un bandit".
Plus de 30 anciens ou actuels membres du Congrès colombien, pour la grande majorité des alliés du président Uribe, ont été arrêtés à ce jour en raison de leurs liens présumés avec les milices d'extrême droite.
Source: yahoo news
"Le ministère des Affaires étrangères, connaissant les antécédents du demandeur en particulier auprès du parquet colombien, et sur la base des principes et des lois régissant le droit d'asile, considère, au vu des informations disponibles, la demande non-recevable", a fait savoir dans un communiqué l'ambassade du Costa Rica à Bogota, où Mario Uribe s'était réfugié dans la matinée après que le parquet général ait demandé son arrestation.
Mario Uribe, qui a démissionné du Sénat en octobre, est l'une des personnalités les plus influentes en Colombie mise en cause dans ce scandale à ce jour. En 1985, il avait créé avec Alvaro Uribe le parti politique Colombia Democratica.
Dans un communiqué, le parquet précise qu'il enquête sur une réunion entre le cousin du président et l'ancien chef paramilitaire Salvatore Mancuso avant les élections parlementaires de 2002. Il s'intéresse également à une rencontre en 1998 entre l'ex-sénateur et Jairo Castillo Peralta, un ancien chauffeur paramilitaire.
Salvatore Mancuso a affirmé que Mario Uribe avait sollicité son soutien pour les élections au Sénat de 2002. Et selon Jairo Castillo Peralta, qui vit en exil, Mario Uribe a rencontré en 1998 des chefs paramilitaires qui cherchaient des terrains bon marché près de la côte carribéenne.
L'ancien sénateur réfute ces allégations. Dans une interview accordée en 2007 à l'Associated Press, il a qualifié l'ancien chauffeur d'être un "menteur, un racketteur, un tueur et un bandit".
Plus de 30 anciens ou actuels membres du Congrès colombien, pour la grande majorité des alliés du président Uribe, ont été arrêtés à ce jour en raison de leurs liens présumés avec les milices d'extrême droite.
Source: yahoo news
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