Le chef de l'Etat libyen s'adressait mardi à ses homologues d'Algérie, de Tunisie, de Syrie et de Mauritanie réunis en mini-sommet à Tripoli pour mettre au point une position commune avant le lancement officiel de l'UPM le 13 juillet à Paris.
Egalement invités à cette réunion, le roi du Maroc Mohamed VI et le président égyptien Hosni Moubarak, deux partisans du projet d'inspiration française soutenu par l'Union européenne, s'étaient fait excuser.
L'UPM se propose d'améliorer la coopération entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée dans les domaines du commerce, de la sécurité et de l'immigration, mais son mode de fonctionnement et son financement suscitent encore des points d'interrogation.
Selon Kadhafi, l'UPM reprend des projets économiques qui ont déjà échoué dans le cadre du "processus de Barcelone" lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéen du Sud. "Ils nous jettent un hameçon pour nous entraîner dans de tels projets. C'est un affront", a déclaré le dirigeant libyen.
"Ils nous prennent pour des idiots. Nous n'appartenons pas à Bruxelles. Notre Ligue arabe est située au Caire et notre Union africaine à Addis-Abeba. S'ils veulent coopérer, il faut qu'ils passent par le Caire et Addis-Abeba", a poursuivi l'impétueux colonel.
"S'ils venaient avec une offre fondée sur des valeurs et des principes comme le combat contre la maladie ou le changement climatique, peut-être pourrions-nous en discuter. Mais ils viennent avec des offres économiques parce qu'ils nous considèrent comme des affamés", s'est-il offusqué.
LE PROBLEME D'ISRAEL
Le mini-sommet de Tripoli a été organisé par Kadhafi pour débattre notamment de la place d'Israël dans ce projet cher au président Nicolas Sarkozy et repris à son compte en mars par l'Union européenne non sans une certaine circonspection.
Plusieurs dirigeants arabes ont exprimé le souci de ne pas paraître, rejoignant l'UPM, normaliser sans contrepartie leurs relations avec l'Etat juif, dont ils attendent des concessions dans ses négociations avec les Palestiniens et la Syrie.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a estimé vendredi que toute normalisation des relations avec Israël devait se fonder sur l'initiative arabe de paix de 2002, qui conditionne la paix avec l'Etat juif à son retrait total des territoires occupés depuis 1967.
Medelci s'exprimait lors d'une conférence de presse au terme d'une réunion de deux jours à Alger des ministres des Affaires étrangères des 11 pays du Forum méditerranéen - Algérie, France, Espagne, Egypte, Malte, Grèce, Italie, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie.
Le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que "la majorité écrasante des pays membres du forum avaient des interrogations sur le projet" d'UPM, dont Nicolas Sarkozy avait lancé l'idée l'an dernier lors d'un discours à Tanger.
Jusqu'à présent, c'est le Maroc, allié diplomatique fidèle de la France, qui a fait preuve du plus grand enthousiasme à l'égard de ce projet. Une bonne partie des Européens avaient exprimé des réserves sur l'idée française originelle, qui laissait à l'écart des pays de l'UE non riverains, comme l'Allemagne.
Source: yahoo news
Egalement invités à cette réunion, le roi du Maroc Mohamed VI et le président égyptien Hosni Moubarak, deux partisans du projet d'inspiration française soutenu par l'Union européenne, s'étaient fait excuser.
L'UPM se propose d'améliorer la coopération entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée dans les domaines du commerce, de la sécurité et de l'immigration, mais son mode de fonctionnement et son financement suscitent encore des points d'interrogation.
Selon Kadhafi, l'UPM reprend des projets économiques qui ont déjà échoué dans le cadre du "processus de Barcelone" lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéen du Sud. "Ils nous jettent un hameçon pour nous entraîner dans de tels projets. C'est un affront", a déclaré le dirigeant libyen.
"Ils nous prennent pour des idiots. Nous n'appartenons pas à Bruxelles. Notre Ligue arabe est située au Caire et notre Union africaine à Addis-Abeba. S'ils veulent coopérer, il faut qu'ils passent par le Caire et Addis-Abeba", a poursuivi l'impétueux colonel.
"S'ils venaient avec une offre fondée sur des valeurs et des principes comme le combat contre la maladie ou le changement climatique, peut-être pourrions-nous en discuter. Mais ils viennent avec des offres économiques parce qu'ils nous considèrent comme des affamés", s'est-il offusqué.
LE PROBLEME D'ISRAEL
Le mini-sommet de Tripoli a été organisé par Kadhafi pour débattre notamment de la place d'Israël dans ce projet cher au président Nicolas Sarkozy et repris à son compte en mars par l'Union européenne non sans une certaine circonspection.
Plusieurs dirigeants arabes ont exprimé le souci de ne pas paraître, rejoignant l'UPM, normaliser sans contrepartie leurs relations avec l'Etat juif, dont ils attendent des concessions dans ses négociations avec les Palestiniens et la Syrie.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a estimé vendredi que toute normalisation des relations avec Israël devait se fonder sur l'initiative arabe de paix de 2002, qui conditionne la paix avec l'Etat juif à son retrait total des territoires occupés depuis 1967.
Medelci s'exprimait lors d'une conférence de presse au terme d'une réunion de deux jours à Alger des ministres des Affaires étrangères des 11 pays du Forum méditerranéen - Algérie, France, Espagne, Egypte, Malte, Grèce, Italie, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie.
Le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que "la majorité écrasante des pays membres du forum avaient des interrogations sur le projet" d'UPM, dont Nicolas Sarkozy avait lancé l'idée l'an dernier lors d'un discours à Tanger.
Jusqu'à présent, c'est le Maroc, allié diplomatique fidèle de la France, qui a fait preuve du plus grand enthousiasme à l'égard de ce projet. Une bonne partie des Européens avaient exprimé des réserves sur l'idée française originelle, qui laissait à l'écart des pays de l'UE non riverains, comme l'Allemagne.
Source: yahoo news
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