"Nous nous lancerons dans une profonde réflexion sur le problème général des élections sur ce continent", a-t-il dit, à l'heure où se tenait au Zimbabwe le second tour de l'élection présidentielle boycotté par le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai en raison des violences contre ses partisans.
Jean Ping a cependant éviter d'évoquer le Zimbabwe au cours de son discours, mentionnant d'autres conflits en Afrique, notamment au Darfour et en Somalie. Le président de la Commission de l'Union africaine a précisé que la crise au Zimbabwe serait uniquement abordée lors du sommet de l'Union africaine lundi à Charm el-Cheikh. Robert Mugabe, à la tête du Zimbabwe depuis son indépendance en 1980, doit y participer.
Vendredi, au début des entretiens à huis clos de l'UA à l'échelon ministériel, le chef de la diplomatie zimbabwéenne Simbarashe Mumbengegwi a exposé la situation prévalant dans son pays à ses collègues, a déclaré un haut diplomate égyptien à Associated Press Television News.
"L'Egypte ne préjugera pas des résultats de l'élection ou des résultats des délibérations", a souligné Ahmed Aboul Gheit.
Un diplomate nord-africain a de son côté expliqué sous couvert d'anonymat que les entretiens avaient été "improductifs" jusqu'à présent. Les avis au sein de l'UA sur le Zimbabwe sont partagés, certains pays estimant que le second tour de la présidentielle n'aurait pas dû avoir lieu tandis que d'autres, comme l'Afrique du Sud, ont préféré adopté en public une position neutre.
"Notre position est que les parties au Zimbabwe devraient travailler ensemble pour l'avenir du Zimbabwe", a confié le ministre sud-africain des Affaires étrangères Nkosazana Dlamini-Zuma à APTN.
En revanche, le chef de la diplomatie de la Sierra Leone Zainab Bangura a observé que les membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe "avait déclaré que l'élection n'aurait pas dû avoir lieu". "Nous les soutenons", a-t-il dit.
Source: yahoo news
Jean Ping a cependant éviter d'évoquer le Zimbabwe au cours de son discours, mentionnant d'autres conflits en Afrique, notamment au Darfour et en Somalie. Le président de la Commission de l'Union africaine a précisé que la crise au Zimbabwe serait uniquement abordée lors du sommet de l'Union africaine lundi à Charm el-Cheikh. Robert Mugabe, à la tête du Zimbabwe depuis son indépendance en 1980, doit y participer.
Vendredi, au début des entretiens à huis clos de l'UA à l'échelon ministériel, le chef de la diplomatie zimbabwéenne Simbarashe Mumbengegwi a exposé la situation prévalant dans son pays à ses collègues, a déclaré un haut diplomate égyptien à Associated Press Television News.
"L'Egypte ne préjugera pas des résultats de l'élection ou des résultats des délibérations", a souligné Ahmed Aboul Gheit.
Un diplomate nord-africain a de son côté expliqué sous couvert d'anonymat que les entretiens avaient été "improductifs" jusqu'à présent. Les avis au sein de l'UA sur le Zimbabwe sont partagés, certains pays estimant que le second tour de la présidentielle n'aurait pas dû avoir lieu tandis que d'autres, comme l'Afrique du Sud, ont préféré adopté en public une position neutre.
"Notre position est que les parties au Zimbabwe devraient travailler ensemble pour l'avenir du Zimbabwe", a confié le ministre sud-africain des Affaires étrangères Nkosazana Dlamini-Zuma à APTN.
En revanche, le chef de la diplomatie de la Sierra Leone Zainab Bangura a observé que les membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe "avait déclaré que l'élection n'aurait pas dû avoir lieu". "Nous les soutenons", a-t-il dit.
Source: yahoo news