Le président du Comité international de la Croix rouge Jakob Kellenberger a déclaré que nombre des quelque 600 détenus de Bagram se plaignent de ne même pas savoir pourquoi ils sont emprisonnés. Il a pu passer une demi-journée dans la prison, à laquelle très peu de personnes ont accès.
"Ils ne savent pas ce que le futur leur réserve, combien de temps ils vont rester là et sous quelles conditions ils vont être relâchés", a-t-il rapporté lors d'une conférence de presse.
Le porte-parole de la Croix rouge Florian Westphal a ensuite précisé depuis Genève que ces propos traçaient un parallèle avec Guantanamo à Cuba et d'autres centres de détentions américains en Irak.
L'armée américaine, qui retient quelque 23.000 prisonniers en Irak, y organise des concertations tous les six mois pour décider si le détenu sera maintenu en détention ou relâché. Mais il est rare que de nouvelles pièces soient apportées au dossier, et le comité se base surtout sur la conduite du prisonnier et sur ses déclarations en détention pour prendre sa décision.
Jakob Kellenberger s'est dit heureux de l'installation d'un tel comité à Bagram, mais a réclamé plus de droits pour les prisonniers, notamment celui de faire venir des témoins extérieurs. "Ce comité devra aussi recueillir des preuves auprès de personnes extérieures, (...) des preuves qui pourront parler en faveur des prisonniers (...) , des preuves de gens qui les connaissent".
Il a aussi demandé aux autorités américaines d'appliquer certaines recommandations de la Croix rouge, comme l'instauration de vidéo-conférence entre les prisonniers et leurs familles.
L'armée américaine n'a pas souhaité réagir. La base de Bagram est interdite d'accès aux journalistes, contrairement à Guantanamo, et l'armée ne communique ni sur l'identité des prisonniers, ni sur ce qui leur est reproché.
Source: yahoo news
"Ils ne savent pas ce que le futur leur réserve, combien de temps ils vont rester là et sous quelles conditions ils vont être relâchés", a-t-il rapporté lors d'une conférence de presse.
Le porte-parole de la Croix rouge Florian Westphal a ensuite précisé depuis Genève que ces propos traçaient un parallèle avec Guantanamo à Cuba et d'autres centres de détentions américains en Irak.
L'armée américaine, qui retient quelque 23.000 prisonniers en Irak, y organise des concertations tous les six mois pour décider si le détenu sera maintenu en détention ou relâché. Mais il est rare que de nouvelles pièces soient apportées au dossier, et le comité se base surtout sur la conduite du prisonnier et sur ses déclarations en détention pour prendre sa décision.
Jakob Kellenberger s'est dit heureux de l'installation d'un tel comité à Bagram, mais a réclamé plus de droits pour les prisonniers, notamment celui de faire venir des témoins extérieurs. "Ce comité devra aussi recueillir des preuves auprès de personnes extérieures, (...) des preuves qui pourront parler en faveur des prisonniers (...) , des preuves de gens qui les connaissent".
Il a aussi demandé aux autorités américaines d'appliquer certaines recommandations de la Croix rouge, comme l'instauration de vidéo-conférence entre les prisonniers et leurs familles.
L'armée américaine n'a pas souhaité réagir. La base de Bagram est interdite d'accès aux journalistes, contrairement à Guantanamo, et l'armée ne communique ni sur l'identité des prisonniers, ni sur ce qui leur est reproché.
Source: yahoo news
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