Selon le ministre de l'Intérieur Cipriano Cassama, cette tentative apparente de coup d'État a fait un mort et plusieurs blessés parmi les membres de la garde présidentielle. Les agresseurs n'ont toutefois pu accéder à la pièce où le président Joao Bernardo "Nino" Vieira s'était retranché avec son épouse.
"Il est inacceptable que notre pays subisse un nouveau coup d'État", a déclaré M. Cassama, confirmant que le président Vieira était sorti indemne de cette attaque.
La Guinée-Bissau a déjà connu trois coups d'État depuis 1980, année de l'arrivée au pouvoir par la force de M. Vieira, deuxième président de l'histoire du pays, lui-même renversé par un putsch en 1999.
Dimanche, plusieurs dizaines de membres des forces de sécurité étaient positionnés autour de la résidence du président à Bissau, la capitale, après plusieurs heures d'échanges de tirs d'artillerie et de roquettes. A l'intérieur du bâtiment, le sol était jonché d'étuis de balles et d'obus.
La télévision nationale a diffusé en fin de matinée des images montrant le chef de l'Etat recevant des diplomates étrangers et des responsables gouvernementaux. Aucun désordre n'était signalé dans le reste de la capitale.
Selon les Nations unies, la Guinée-Bissau est un important point de transit du trafic de cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe. Lors des élections législatives de la semaine dernière, le chef de l'opposition et ancien président Kumba Yala avait accusé M. Vieira d'être le premier trafiquant du pays. Le président n'avait pas souhaité commenter ces propos.
Abdoulaye Wade, président du Sénégal voisin, a dépêché d'urgence des troupes à la frontière sud avec la Guinée-Bissau après avoir reçu dans la nuit un appel paniqué de son homologue. Il a alors proposé de lui envoyer un avion pour lui permettre ainsi qu'à sa famille de fuir le pays, selon le porte-parole du président Wade, El Hadj Amadou Sall. Le président bissau-guinéen a décliné l'offre.
"Les troupes resteront à la frontière jusqu'à ce que nous soyons sûrs que la situation est stabilisée", a indiqué le porte-parole sénégalais.
M. Wade a également demandé au président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping de le tenir informé de l'évolution de la situation en Guinée-Bissau. Ce dernier a annoncé dimanche matin que l'UA "rejette tout changement de gouvernement qui ne serait pas constitutionnel et condamne par avance toute tentative de prise du pouvoir par la force".
Source: Yahoo News
"Il est inacceptable que notre pays subisse un nouveau coup d'État", a déclaré M. Cassama, confirmant que le président Vieira était sorti indemne de cette attaque.
La Guinée-Bissau a déjà connu trois coups d'État depuis 1980, année de l'arrivée au pouvoir par la force de M. Vieira, deuxième président de l'histoire du pays, lui-même renversé par un putsch en 1999.
Dimanche, plusieurs dizaines de membres des forces de sécurité étaient positionnés autour de la résidence du président à Bissau, la capitale, après plusieurs heures d'échanges de tirs d'artillerie et de roquettes. A l'intérieur du bâtiment, le sol était jonché d'étuis de balles et d'obus.
La télévision nationale a diffusé en fin de matinée des images montrant le chef de l'Etat recevant des diplomates étrangers et des responsables gouvernementaux. Aucun désordre n'était signalé dans le reste de la capitale.
Selon les Nations unies, la Guinée-Bissau est un important point de transit du trafic de cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe. Lors des élections législatives de la semaine dernière, le chef de l'opposition et ancien président Kumba Yala avait accusé M. Vieira d'être le premier trafiquant du pays. Le président n'avait pas souhaité commenter ces propos.
Abdoulaye Wade, président du Sénégal voisin, a dépêché d'urgence des troupes à la frontière sud avec la Guinée-Bissau après avoir reçu dans la nuit un appel paniqué de son homologue. Il a alors proposé de lui envoyer un avion pour lui permettre ainsi qu'à sa famille de fuir le pays, selon le porte-parole du président Wade, El Hadj Amadou Sall. Le président bissau-guinéen a décliné l'offre.
"Les troupes resteront à la frontière jusqu'à ce que nous soyons sûrs que la situation est stabilisée", a indiqué le porte-parole sénégalais.
M. Wade a également demandé au président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping de le tenir informé de l'évolution de la situation en Guinée-Bissau. Ce dernier a annoncé dimanche matin que l'UA "rejette tout changement de gouvernement qui ne serait pas constitutionnel et condamne par avance toute tentative de prise du pouvoir par la force".
Source: Yahoo News
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