Au cours de deux entretiens de 40 minutes avec son homologue chinois Hu Jintao et avec le Premier ministre Wen Jintao, le chef de l'Etat français a remis à ses hôtes deux listes de prisonniers politiques, précise-t-on de même source.
Le premier document était "une liste consolidée de l'Union européenne".
L'autre liste avait été communiquée à Nicolas Sarkozy par Daniel Cohn-Bendit qui, au nom des députés européens Verts, avait jugé que la visite de Nicolas Sarkozy à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques était "une honte".
Le chef de l'Etat a ainsi démontré qu'il n'avait "pas changé", a souligné l'Elysée.
La présidence française a aussi estimé que le report d'une rencontre avec le dalaï-lama lors de son prochain séjour en France n'était "pas une volte-face", étant donné que le chef spirituel des Tibétains n'avait pas demandé de rendez-vous parce qu'il ne jugeait pas le moment opportun.
Plus tôt dans l'après-midi, au cours d'une rencontre avec l'équipe de France olympique, Nicolas Sarkozy avait abordé le sujet de sa rencontre avec le dalaï-lama avec des athlètes.
"Le dalaï-lama a fait une déclaration intelligente. Il a dit qu'il souhaitait le succès des Jeux olympiques. Il n'a pas demandé à me rencontrer", avait-il dit.
"Ne soyez pas plus dalaï-lama que le dalaï-lama lui-même. J'aurai l'occasion de le rencontrer", avait-il ajouté.
L'épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy, assistera le 22 août dans l'Hérault à l'inauguration d'un temple bouddhiste qui constituera l'un des temps forts de la visite du dalaï-lama en France.
"Sur le plan de la Chine, la page du catastrophique passage de la torche olympique à Paris est tournée. Sur le plan du dalaï-lama, les choses sont coordonnées", a-t-on souligné de même source.
Comme preuve de la réconciliation entre la Chine et la France, l'Elysée a mis en avant le fait que Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un traitement de faveur au cours de sa visite à Pékin, qui ne durera en tout qu'une douzaine d'heures.
"Le président était à la table du président Hu Jintao lors du dîner qui a réuni 80 chefs d'Etat et de gouvernement venus assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux", a-t-on fait valoir à la présidence. "Il a eu deux entretiens de 40 minutes avec le chef de l'Etat et le premier ministre chinois. Rares sont ceux qui peuvent en dire autant".
Entre deux rendez-vous diplomatiques, Nicolas Sarkozy a rendu visite à l'équipe de France au village olympique de Pékin.
Dans un discours prononcé devant les athlètes, il a justifié sa décision de venir assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux par sa volonté d'encourager les sportifs qui composent "l'équipe de toute la France" quelles que soient "leur origine, leur discipline ou leur sensibilité".
Il s'est également placé dans la lignée du général de Gaulle qui avait reconnu la Chine communiste dès 1964.
"On ne peut pas boycotter un quart de l'humanité", a-t-il dit.
"La décision a été prise il y a quelques années d'accorder les Jeux à la Chine. C'était une décision intelligente parce que l'olympisme n'a de sens que si tous les peuples du monde peuvent participer à la fête", a-t-il dit dans un discours prononcé dans l'amphithéâtre du village olympique.
"C'est une occasion d'accompagner la Chine vers l'ouverture, vers la tolérance, vers le progrès, vers le respect de valeurs qui sont les nôtres, nous en France", a-t-il ajouté. "Comment on fait avancer les choses si on ne dialogue pas ?"
Nicolas Sarkozy devait repartir pour la France et reprendre le cours de ses vacances immédiatement après avoir assisté, en compagnie de son plus jeune fils Louis, à la cérémonie d'ouverture des Jeux.
Source: Yahoo News
Le premier document était "une liste consolidée de l'Union européenne".
L'autre liste avait été communiquée à Nicolas Sarkozy par Daniel Cohn-Bendit qui, au nom des députés européens Verts, avait jugé que la visite de Nicolas Sarkozy à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques était "une honte".
Le chef de l'Etat a ainsi démontré qu'il n'avait "pas changé", a souligné l'Elysée.
La présidence française a aussi estimé que le report d'une rencontre avec le dalaï-lama lors de son prochain séjour en France n'était "pas une volte-face", étant donné que le chef spirituel des Tibétains n'avait pas demandé de rendez-vous parce qu'il ne jugeait pas le moment opportun.
Plus tôt dans l'après-midi, au cours d'une rencontre avec l'équipe de France olympique, Nicolas Sarkozy avait abordé le sujet de sa rencontre avec le dalaï-lama avec des athlètes.
"Le dalaï-lama a fait une déclaration intelligente. Il a dit qu'il souhaitait le succès des Jeux olympiques. Il n'a pas demandé à me rencontrer", avait-il dit.
"Ne soyez pas plus dalaï-lama que le dalaï-lama lui-même. J'aurai l'occasion de le rencontrer", avait-il ajouté.
L'épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy, assistera le 22 août dans l'Hérault à l'inauguration d'un temple bouddhiste qui constituera l'un des temps forts de la visite du dalaï-lama en France.
"Sur le plan de la Chine, la page du catastrophique passage de la torche olympique à Paris est tournée. Sur le plan du dalaï-lama, les choses sont coordonnées", a-t-on souligné de même source.
Comme preuve de la réconciliation entre la Chine et la France, l'Elysée a mis en avant le fait que Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un traitement de faveur au cours de sa visite à Pékin, qui ne durera en tout qu'une douzaine d'heures.
"Le président était à la table du président Hu Jintao lors du dîner qui a réuni 80 chefs d'Etat et de gouvernement venus assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux", a-t-on fait valoir à la présidence. "Il a eu deux entretiens de 40 minutes avec le chef de l'Etat et le premier ministre chinois. Rares sont ceux qui peuvent en dire autant".
Entre deux rendez-vous diplomatiques, Nicolas Sarkozy a rendu visite à l'équipe de France au village olympique de Pékin.
Dans un discours prononcé devant les athlètes, il a justifié sa décision de venir assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux par sa volonté d'encourager les sportifs qui composent "l'équipe de toute la France" quelles que soient "leur origine, leur discipline ou leur sensibilité".
Il s'est également placé dans la lignée du général de Gaulle qui avait reconnu la Chine communiste dès 1964.
"On ne peut pas boycotter un quart de l'humanité", a-t-il dit.
"La décision a été prise il y a quelques années d'accorder les Jeux à la Chine. C'était une décision intelligente parce que l'olympisme n'a de sens que si tous les peuples du monde peuvent participer à la fête", a-t-il dit dans un discours prononcé dans l'amphithéâtre du village olympique.
"C'est une occasion d'accompagner la Chine vers l'ouverture, vers la tolérance, vers le progrès, vers le respect de valeurs qui sont les nôtres, nous en France", a-t-il ajouté. "Comment on fait avancer les choses si on ne dialogue pas ?"
Nicolas Sarkozy devait repartir pour la France et reprendre le cours de ses vacances immédiatement après avoir assisté, en compagnie de son plus jeune fils Louis, à la cérémonie d'ouverture des Jeux.
Source: Yahoo News
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