"L'alerte maximum a été décrétée", dans la localité de Chaiten, située à 10 km au pied du volcan entré en éruption vendredi, a déclaré à l'AFP le chef de l'Office national des urgences (Onemi) de Santiago, Jorge Muñoz.
Les sirènes d'urgence ont retenti, et "par mesure de sécurité, l'évacuation immédiate de toute la population qui demeurait dans la ville de Chaiten a été décrétée, soit approximativement 384 personnes regroupant les habitants, les équipes d'opérations d'urgence, les autorités et les équipes de presse qui étaient restés sur la zone", a déclaré un porte-parole de l'Onemi.
Il y a "une production de lave et de flux pyroclastiques émanant du volcan depuis approximativement 08H45" locales (12H45 GMT), a-t-il ajouté.
L'évacuation des personnes a été organisée par voie maritime à bord de deux bateaux de la Marine chilienne et une équipe de sauvetage de la Force aérienne du Chili a été dépêchée sur place depuis la ville de Puerto Montt, à quelque 200 km de Chaiten et à 1.035 km au sud de Santiago du Chili, a constaté l'AFP.
Dans les prochaines heures, d'autres équipes de sauvetage se rendront également dans les localités voisines.
Les spécialistes du Service national de Géologie et des Mines redoutent que l'activité du volcan ne s'accentue encore davantage.
"Les conditions sont réunies pour que quelque chose de pire se produise", a estimé le vulcanologue Luis Lara soulignant que l'éruption du volcan Chaiten n'en est qu'à une étape initiale.
Selon l'expert, la plus grande inquiétude porte sur le risque d'explosions plus violentes, accompagnées de fumées et de cendres plus denses et nocives encore.
"Il pourrait se produire une explosion majeure ou la colonne pourrait devenir si dense que tout pourrait s'effondrer", a relevé le scientifique.
"Le volcan explose de façon très forte", a signalé de son côté la présidente chilienne Michelle Bachelet, en appelant au calme la population.
Un gigantesque champignon de plusieurs kilomètres d'altitude formé par les cendres et les fumées qui s'échappent du volcan en éruption a commencé à recouvrir toute la zone, selon des images diffusées par la télévision publique. Le massif qui culmine à quelque 1.000 mètres d'altitude, était en sommeil depuis plus de trois siècles quand il est entré en éruption vendredi obligeant la quasi totalité de la population de Chaiten, soit 4.000 personnes, à quitter immédiatement la ville.
Une couche de cendres, épaisse de plusieurs dizaines de centimètres de cendres recouvre depuis les rues de la localité.
En Argentine voisine, l'état d'alerte a été décrété depuis samedi à Esquel, une ville de 32.000 habitants située à une centaine de kilomètres du volcan et à 2.000 km au sud de Buenos Aires.
A Esquel, "certaines personnes se sont auto-évacuées, mais l'alerte actuelle n'exige pas encore d'abandonner les habitations", a déclaré le maire de la ville Rafael Williams.
En revanche, une opération d'évacuation de la petite localité chilienne frontalière Futaleufu, située à quelque 70 km du volcan, est en cours avec la collaboration des autorités argentines.
"Nous collaborons à l'évacuation de Futaleufu", a déclaré à l'agence de presse gouvernementale argentine Telam, un porte-parole de la gendarmerie argentine, qui opère dans cette région montagneuse de la cordillère des Andes.
Source: yahoo news
Les sirènes d'urgence ont retenti, et "par mesure de sécurité, l'évacuation immédiate de toute la population qui demeurait dans la ville de Chaiten a été décrétée, soit approximativement 384 personnes regroupant les habitants, les équipes d'opérations d'urgence, les autorités et les équipes de presse qui étaient restés sur la zone", a déclaré un porte-parole de l'Onemi.
Il y a "une production de lave et de flux pyroclastiques émanant du volcan depuis approximativement 08H45" locales (12H45 GMT), a-t-il ajouté.
L'évacuation des personnes a été organisée par voie maritime à bord de deux bateaux de la Marine chilienne et une équipe de sauvetage de la Force aérienne du Chili a été dépêchée sur place depuis la ville de Puerto Montt, à quelque 200 km de Chaiten et à 1.035 km au sud de Santiago du Chili, a constaté l'AFP.
Dans les prochaines heures, d'autres équipes de sauvetage se rendront également dans les localités voisines.
Les spécialistes du Service national de Géologie et des Mines redoutent que l'activité du volcan ne s'accentue encore davantage.
"Les conditions sont réunies pour que quelque chose de pire se produise", a estimé le vulcanologue Luis Lara soulignant que l'éruption du volcan Chaiten n'en est qu'à une étape initiale.
Selon l'expert, la plus grande inquiétude porte sur le risque d'explosions plus violentes, accompagnées de fumées et de cendres plus denses et nocives encore.
"Il pourrait se produire une explosion majeure ou la colonne pourrait devenir si dense que tout pourrait s'effondrer", a relevé le scientifique.
"Le volcan explose de façon très forte", a signalé de son côté la présidente chilienne Michelle Bachelet, en appelant au calme la population.
Un gigantesque champignon de plusieurs kilomètres d'altitude formé par les cendres et les fumées qui s'échappent du volcan en éruption a commencé à recouvrir toute la zone, selon des images diffusées par la télévision publique. Le massif qui culmine à quelque 1.000 mètres d'altitude, était en sommeil depuis plus de trois siècles quand il est entré en éruption vendredi obligeant la quasi totalité de la population de Chaiten, soit 4.000 personnes, à quitter immédiatement la ville.
Une couche de cendres, épaisse de plusieurs dizaines de centimètres de cendres recouvre depuis les rues de la localité.
En Argentine voisine, l'état d'alerte a été décrété depuis samedi à Esquel, une ville de 32.000 habitants située à une centaine de kilomètres du volcan et à 2.000 km au sud de Buenos Aires.
A Esquel, "certaines personnes se sont auto-évacuées, mais l'alerte actuelle n'exige pas encore d'abandonner les habitations", a déclaré le maire de la ville Rafael Williams.
En revanche, une opération d'évacuation de la petite localité chilienne frontalière Futaleufu, située à quelque 70 km du volcan, est en cours avec la collaboration des autorités argentines.
"Nous collaborons à l'évacuation de Futaleufu", a déclaré à l'agence de presse gouvernementale argentine Telam, un porte-parole de la gendarmerie argentine, qui opère dans cette région montagneuse de la cordillère des Andes.
Source: yahoo news
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