Une centaine de jeunes ont attaqué un poste de police d'Athènes, mettant le feu à un car et à quatre voitures. De leur côté, une vingtaine d'étudiants ont brièvement occupé la télévision nationale, interrompant les informations, et des incidents ont éclaté à Salonique, dans le nord du pays.
Par ailleurs, des agriculteurs protestant contre la baisse de leurs revenus ont bloqué pendant plusieurs heures la principale autoroute en direction du Nord.
Tout en affirmant le caractère prioritaire de l'aide aux milieux défavorisés, Costas Caramanlis a noté que ses possibilités étaient limitées du fait de l'énorme dette publique de la Grèce, aggravée par les émeutes qui se sont propagées à une dizaine de villes et à une poignée d'autres pays européens.
La mort d'Alexandros Grigoropoulos, le 6 décembre à Athènes, a entraîné les troubles les plus graves qu'ait connus la Grèce depuis le retour à la démocratie en 1974.
"Des problèmes restés sans solution depuis longtemps déçoivent les jeunes gens - le manque de méritocratie, la corruption dans la vie quotidienne, un sentiment d'injustice sociale", a déclaré le chef du gouvernement à son groupe parlementaire. "Contre tout cela, la lutte est difficile et de longue haleine, et nous sommes résolus à la mener."
Le Premier ministre, qui s'est vu reprocher une attitude passive face aux émeutes et aux dégradations qu'elles ont entraînées, a dit avoir sous-estimé la réaction publique ainsi que l'ampleur d'un scandale foncier impliquant un monastère du mont Athos qui déstabilisait le gouvernement depuis des mois.
De nouvelles manifestations de protestation étant prévues alors que le budget 2009 doit être examiné cette semaine au parlement, Costas Caramanlis a annoncé qu'aucune taxation nouvelle ne serait imposée et que les réductions planifiées de l'impôt sur le revenu entreraient en vigueur comme prévu.
"Notre priorité absolue est de soutenir les personnes les plus affectées", a-t-il dit.
Mais il a mis en garde contre tout espoir excessif en soulignant que la Grèce consacrerait 12 milliards d'euros - environ 5% de son produit intérieur brut (PIB) - au seul service de la dette en 2009. "Cette dette est un énorme fardeau qui réduit la liberté de manœuvre du gouvernement à un moment critique", a-t-il dit.
Selon des analystes politiques, les émeutes ont renforcé les chances de voir organiser des élections anticipées et Costas Caramanlis en viendra sans doute à sacrifier quelques ministres afin d'injecter un sang neuf dans son gouvernement conservateur.
"Aujourd'hui, le Premier ministre a endossé une responsabilité politique partielle", commente Theodoros Livanios, directeur de recherches socio-politiques chez Opinion. "Je m'attends à ce que Caramanlis annonce bientôt un remaniement ministériel et attende ensuite d'en voir les résultats."
Des sondages publiés ce week-end font apparaître une désapprobation massive de la façon dont le gouvernement a géré la crise, ainsi qu'une remontée de l'opposition socialiste.
Le porte-parole de celle-ci, Georges Papaconstantinou, a déclaré que Costas Caramanlis et son gouvernement ne mesuraient pas la gravité de la situation économique : "Il est évident qu'ils ne comprennent pas qu'ils ont perdu la confiance du peuple, et en pareil cas la solution vient toujours du peuple."
Source: Yahoo News
Par ailleurs, des agriculteurs protestant contre la baisse de leurs revenus ont bloqué pendant plusieurs heures la principale autoroute en direction du Nord.
Tout en affirmant le caractère prioritaire de l'aide aux milieux défavorisés, Costas Caramanlis a noté que ses possibilités étaient limitées du fait de l'énorme dette publique de la Grèce, aggravée par les émeutes qui se sont propagées à une dizaine de villes et à une poignée d'autres pays européens.
La mort d'Alexandros Grigoropoulos, le 6 décembre à Athènes, a entraîné les troubles les plus graves qu'ait connus la Grèce depuis le retour à la démocratie en 1974.
"Des problèmes restés sans solution depuis longtemps déçoivent les jeunes gens - le manque de méritocratie, la corruption dans la vie quotidienne, un sentiment d'injustice sociale", a déclaré le chef du gouvernement à son groupe parlementaire. "Contre tout cela, la lutte est difficile et de longue haleine, et nous sommes résolus à la mener."
Le Premier ministre, qui s'est vu reprocher une attitude passive face aux émeutes et aux dégradations qu'elles ont entraînées, a dit avoir sous-estimé la réaction publique ainsi que l'ampleur d'un scandale foncier impliquant un monastère du mont Athos qui déstabilisait le gouvernement depuis des mois.
De nouvelles manifestations de protestation étant prévues alors que le budget 2009 doit être examiné cette semaine au parlement, Costas Caramanlis a annoncé qu'aucune taxation nouvelle ne serait imposée et que les réductions planifiées de l'impôt sur le revenu entreraient en vigueur comme prévu.
"Notre priorité absolue est de soutenir les personnes les plus affectées", a-t-il dit.
Mais il a mis en garde contre tout espoir excessif en soulignant que la Grèce consacrerait 12 milliards d'euros - environ 5% de son produit intérieur brut (PIB) - au seul service de la dette en 2009. "Cette dette est un énorme fardeau qui réduit la liberté de manœuvre du gouvernement à un moment critique", a-t-il dit.
Selon des analystes politiques, les émeutes ont renforcé les chances de voir organiser des élections anticipées et Costas Caramanlis en viendra sans doute à sacrifier quelques ministres afin d'injecter un sang neuf dans son gouvernement conservateur.
"Aujourd'hui, le Premier ministre a endossé une responsabilité politique partielle", commente Theodoros Livanios, directeur de recherches socio-politiques chez Opinion. "Je m'attends à ce que Caramanlis annonce bientôt un remaniement ministériel et attende ensuite d'en voir les résultats."
Des sondages publiés ce week-end font apparaître une désapprobation massive de la façon dont le gouvernement a géré la crise, ainsi qu'une remontée de l'opposition socialiste.
Le porte-parole de celle-ci, Georges Papaconstantinou, a déclaré que Costas Caramanlis et son gouvernement ne mesuraient pas la gravité de la situation économique : "Il est évident qu'ils ne comprennent pas qu'ils ont perdu la confiance du peuple, et en pareil cas la solution vient toujours du peuple."
Source: Yahoo News
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