En 2008, 38 % des 50-74 ans déclarent avoir effectué ce type de test alors qu'ils n'étaient que 25% à l'avoir effectué en 2005. Cette progression significative est vérifiée quels que soient l'âge, le sexe et la région d'appartenance des personnes interrogées, selon cette enquête.
Commandée par les laboratoires Roche, elle a été réalisée auprès de 928 personnes âgées de 40 à 85 ans et 600 généralistes interrogés du 11 décembre au 9 janvier.
Avec plus de 37.000 nouveaux cas par an, le cancer colorectal est en France le 3e cancer le plus fréquent après les cancers de la prostate et du sein.
Il représente, avec près de 17.000 morts par an, la 2e cause de mortalité par cancer en France, après le cancer du poumon, selon l'Institut national du cancer (INCa).
Ce cancer tue ainsi presque 4 fois plus que les accidents de la route.
La diminution de la mortalité due à ce cancer passe par un diagnostic précoce et donc par une augmentation de son dépistage.
Dans le cadre du programme national de dépistage organisé, les hommes et les femmes, âgés de 50 à 74 ans, sont invités à effectuer un test de détection de sang occulte dans les selles tous les deux ans. En cas de test positif, une coloscopie (examen interne du colon) est proposée afin de déterminer l'origine du saignement.
D'abord mis en place en 2002 auprès de 22 départements pilotes, le dépistage organisé entre aujourd'hui dans sa phase de généralisation sur l'ensemble du territoire français. Il est actuellement en place dans 88 départements et sera étendu d'ici fin 2008 à tous les départements, selon l'INCa.
L'enquête Roche-Edifice 2 montre aussi que le taux de dépistage déclaré est significativement supérieur dans les départements pilotes (54%) par rapport aux départements où la mise en place du dépistage organisé est récente (31%) ou pas encore initié de façon active (30%).
Il y a donc un délai entre le démarrage du programme et ses effets sur le taux de dépistage déclaré.
En 2008, environ 2/3 de la population des 50-75 ans ont déclaré n'avoir jamais procédé à aucun test de dépistage et 40% des personnes interrogées n'ont pas l'intention de le faire prochainement.
Du côté des médecins généralistes, la recommandation systématique d'un test de dépistage a certes augmenté, mais ils ne sont que 30% à déclarer le proposer de façon systématique à leurs patients (contre 18 % en 2005), selon l'enquête Roche.
A l'occasion du salon de la médecine, le MEDEC organisé à Paris les 18-20 mars, sera lancée la deuxième édition de la semaine nationale contre le cancer colorectal du 24 au 30 mars 2008, a encore indiqué l'INCa.
yahoo.com
Commandée par les laboratoires Roche, elle a été réalisée auprès de 928 personnes âgées de 40 à 85 ans et 600 généralistes interrogés du 11 décembre au 9 janvier.
Avec plus de 37.000 nouveaux cas par an, le cancer colorectal est en France le 3e cancer le plus fréquent après les cancers de la prostate et du sein.
Il représente, avec près de 17.000 morts par an, la 2e cause de mortalité par cancer en France, après le cancer du poumon, selon l'Institut national du cancer (INCa).
Ce cancer tue ainsi presque 4 fois plus que les accidents de la route.
La diminution de la mortalité due à ce cancer passe par un diagnostic précoce et donc par une augmentation de son dépistage.
Dans le cadre du programme national de dépistage organisé, les hommes et les femmes, âgés de 50 à 74 ans, sont invités à effectuer un test de détection de sang occulte dans les selles tous les deux ans. En cas de test positif, une coloscopie (examen interne du colon) est proposée afin de déterminer l'origine du saignement.
D'abord mis en place en 2002 auprès de 22 départements pilotes, le dépistage organisé entre aujourd'hui dans sa phase de généralisation sur l'ensemble du territoire français. Il est actuellement en place dans 88 départements et sera étendu d'ici fin 2008 à tous les départements, selon l'INCa.
L'enquête Roche-Edifice 2 montre aussi que le taux de dépistage déclaré est significativement supérieur dans les départements pilotes (54%) par rapport aux départements où la mise en place du dépistage organisé est récente (31%) ou pas encore initié de façon active (30%).
Il y a donc un délai entre le démarrage du programme et ses effets sur le taux de dépistage déclaré.
En 2008, environ 2/3 de la population des 50-75 ans ont déclaré n'avoir jamais procédé à aucun test de dépistage et 40% des personnes interrogées n'ont pas l'intention de le faire prochainement.
Du côté des médecins généralistes, la recommandation systématique d'un test de dépistage a certes augmenté, mais ils ne sont que 30% à déclarer le proposer de façon systématique à leurs patients (contre 18 % en 2005), selon l'enquête Roche.
A l'occasion du salon de la médecine, le MEDEC organisé à Paris les 18-20 mars, sera lancée la deuxième édition de la semaine nationale contre le cancer colorectal du 24 au 30 mars 2008, a encore indiqué l'INCa.
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