Les amitiés d'Hillary Clinton lui jouent décidément de mauvais tours. Quelques heures après la démission d'un de ses soutiens de poids, le gouverneur de l'Etat de New York, Eliot Spitzer, accusé d'avoir fréquenté des prostituées de luxe, une autre de ses proches a annoncé son retrait de la campagne, pour un motif peu glorieux.
Après avoir défrayé la chronique politique pendant plusieurs jours, Geraldine Ferraro a annoncé qu'elle quittait ses fonctions de chargée de finances de la campagne.
Le 7 mars dernier, cette ancienne colistière du candidat démocrate à la présidentielle de 1984, Walter Mondale, avait déclenché une vive polémique en déclarant au journal californien Daily Breeze, que «si Obama était un homme blanc, il ne serait pas là où il est maintenant (...) et s'il était une femme (quelle que soit sa race) il ne serait pas là où il est, il se trouve qu'il a beaucoup de chance d'être qui il est». Des propos qualifiés de «ridicules» et d'«absurdes» par le sénateur de l'Illinois.
«La campagne d'Obama m'attaque pour t'atteindre. Je ne laisserai pas cela arriver», écrit-elle dans sa lettre de démission signée «Gerry», envoyée mercredi après-midi à Hillary Clinton.
Un précédent en 1988
Malgré son retrait, l'ancienne responsable démocrate a fait savoir qu'elle n'était «absolument pas désolée pour ses propos», en enfonçant le clou. «Je suis qui je suis et je continuerai à dire ce que je pense», a-t-elle déclaré à CNN, accusant l'équipe d'Obama de tenter d'entraver sa liberté d'expression. Geraldine Ferraro, qui assure n'avoir pas été poussée à la démission, a déclaré à CBS qu'elle continuerait à lever des fonds pour Hillary Clinton.
L'ex-First Lady n'a pas caché son embarras face à cette affaire, et s'est livrée à un exercice qu'elle pratique peu, selon la presse américaine : les excuses. «Je réprouve évidemment ces propos et je regrette vraiment ce qui a été dit. Elle ne parlait pas au nom de la campagne, et n'a exprimé aucune de mes positions», a assuré la candidate, face à une association de journalistes de la communauté noire.
Dans la foulée et à la surprise générale, Hillary Clinton s'est également excusée pour la gestion par l'administration américaine de l'ouragan Katrina. Mais surtout pour les propos de son époux Bill Clinton comparant Barack Obama au révérend Jesse Jackson, candidat malheureux aux présidentielles de 1984 et 1988.
En 1988, une autre figure démocrate avait soulevé une vague d'indignation sur ce même thème, en déclarant au Washington Post : «Si Jesse Jackson n'avait pas été noir, il ne serait pas dans la course (à la présidentielle, ndlr).» Cette personnalité n'était autre qu'une certaine Geraldine Ferraro.
Après avoir défrayé la chronique politique pendant plusieurs jours, Geraldine Ferraro a annoncé qu'elle quittait ses fonctions de chargée de finances de la campagne.
Le 7 mars dernier, cette ancienne colistière du candidat démocrate à la présidentielle de 1984, Walter Mondale, avait déclenché une vive polémique en déclarant au journal californien Daily Breeze, que «si Obama était un homme blanc, il ne serait pas là où il est maintenant (...) et s'il était une femme (quelle que soit sa race) il ne serait pas là où il est, il se trouve qu'il a beaucoup de chance d'être qui il est». Des propos qualifiés de «ridicules» et d'«absurdes» par le sénateur de l'Illinois.
«La campagne d'Obama m'attaque pour t'atteindre. Je ne laisserai pas cela arriver», écrit-elle dans sa lettre de démission signée «Gerry», envoyée mercredi après-midi à Hillary Clinton.
Un précédent en 1988
Malgré son retrait, l'ancienne responsable démocrate a fait savoir qu'elle n'était «absolument pas désolée pour ses propos», en enfonçant le clou. «Je suis qui je suis et je continuerai à dire ce que je pense», a-t-elle déclaré à CNN, accusant l'équipe d'Obama de tenter d'entraver sa liberté d'expression. Geraldine Ferraro, qui assure n'avoir pas été poussée à la démission, a déclaré à CBS qu'elle continuerait à lever des fonds pour Hillary Clinton.
L'ex-First Lady n'a pas caché son embarras face à cette affaire, et s'est livrée à un exercice qu'elle pratique peu, selon la presse américaine : les excuses. «Je réprouve évidemment ces propos et je regrette vraiment ce qui a été dit. Elle ne parlait pas au nom de la campagne, et n'a exprimé aucune de mes positions», a assuré la candidate, face à une association de journalistes de la communauté noire.
Dans la foulée et à la surprise générale, Hillary Clinton s'est également excusée pour la gestion par l'administration américaine de l'ouragan Katrina. Mais surtout pour les propos de son époux Bill Clinton comparant Barack Obama au révérend Jesse Jackson, candidat malheureux aux présidentielles de 1984 et 1988.
En 1988, une autre figure démocrate avait soulevé une vague d'indignation sur ce même thème, en déclarant au Washington Post : «Si Jesse Jackson n'avait pas été noir, il ne serait pas dans la course (à la présidentielle, ndlr).» Cette personnalité n'était autre qu'une certaine Geraldine Ferraro.
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