L'entreprise a été placée lundi en liquidation judiciaire. Plus de 900 emplois doivent disparaître. Plusieurs sous-traitants sont fragilisés ainsi que des centres d'aide par le travail travaillant pour la Camif.
Au total, selon Ségolène Royal qui préside la région Poitou-Charentes où se trouve le siège social de la Camif, ce sont 3.000 emplois qui sont menacés dans toute la France.
"C'est inadmissible que l'État annonce 350 milliards pour les banques et qu'il n'y ait pas 20 millions pour sauver la Camif", a-t-elle déclaré, précisant que la région réclamait ce montant pour financer un plan de reprise garantissant l'emploi.
"l'État vient de mettre 10,5 milliards dans les banques et les banques ne font toujours pas le travail pour lequel elles ont été sauvées", a-t-elle ajouté, répétant sa proposition de nationaliser les banques afin de "leur faire faire ce travail".
"l'État doit lâcher l'argent, c'est tout", a-t-elle ajouté, entourée de manifestants brandissant des drapeaux syndicaux.
Pour Ségolène Royal, une nouvelle crise se profile après la tourmente financière, celle d'entreprises fragilisées à la merci de "prédateurs prêts à racheter pour un euro symbolique".
Les syndicats Force ouvrière (FO) et CGT de la Camif appelaient à un rassemblement à Bercy pour exiger le versement des fonds annoncés pour les entreprises mises en difficulté par la crise financière.
Lors d'une visite à Niort jeudi, le secrétaire d'État chargé de l'Industrie, Luc Chatel, a promis que l'Etat aiderait au reclassement et à la formation du personnel à hauteur de deux millions d'euros.
"Il est venu les mains vides. Ils n'ont même pas l'intention d'utiliser les mesures annoncées par (Nicolas) Sarkozy" dans son discours sur l'emploi mardi dans les Ardennes, déplore Delphine Batho, député PS des Deux-Sèvres, fief électoral de Ségolène Royal.
Venus de Niort à bord de quatre cars, les salariés ont marché jusqu'aux abords du ministère aux cris de "Sarko du pognon" ou "Direction, caviar. Salariés, clochards", avant d'être arrêtés par un cordon de CRS.
Sur les banderoles, de nombreux slogans évoquaient le plan de sauvetage des banques annoncé par le gouvernement français.
"Des miettes pour la Camif", pouvait-on lire sur une pancarte rédigée à la main.
"Je trouve assez choquant que M. Sarkozy fasse l'apologie de tout ce milieu financier et ne pense pas aux travailleurs. C'est toute la France qui rame", explique Marie-Thérèse, employée d'un magasin Camif à Paris depuis 11 ans.
Le président "donne 350 milliards aux riches mais nous on demande que 20 millions", souligne Alexandre, qui a accroché un badge sur son blouson "Licencié, 20 ans de boîte".
Source: Yahoo News
Au total, selon Ségolène Royal qui préside la région Poitou-Charentes où se trouve le siège social de la Camif, ce sont 3.000 emplois qui sont menacés dans toute la France.
"C'est inadmissible que l'État annonce 350 milliards pour les banques et qu'il n'y ait pas 20 millions pour sauver la Camif", a-t-elle déclaré, précisant que la région réclamait ce montant pour financer un plan de reprise garantissant l'emploi.
"l'État vient de mettre 10,5 milliards dans les banques et les banques ne font toujours pas le travail pour lequel elles ont été sauvées", a-t-elle ajouté, répétant sa proposition de nationaliser les banques afin de "leur faire faire ce travail".
"l'État doit lâcher l'argent, c'est tout", a-t-elle ajouté, entourée de manifestants brandissant des drapeaux syndicaux.
Pour Ségolène Royal, une nouvelle crise se profile après la tourmente financière, celle d'entreprises fragilisées à la merci de "prédateurs prêts à racheter pour un euro symbolique".
Les syndicats Force ouvrière (FO) et CGT de la Camif appelaient à un rassemblement à Bercy pour exiger le versement des fonds annoncés pour les entreprises mises en difficulté par la crise financière.
Lors d'une visite à Niort jeudi, le secrétaire d'État chargé de l'Industrie, Luc Chatel, a promis que l'Etat aiderait au reclassement et à la formation du personnel à hauteur de deux millions d'euros.
"Il est venu les mains vides. Ils n'ont même pas l'intention d'utiliser les mesures annoncées par (Nicolas) Sarkozy" dans son discours sur l'emploi mardi dans les Ardennes, déplore Delphine Batho, député PS des Deux-Sèvres, fief électoral de Ségolène Royal.
Venus de Niort à bord de quatre cars, les salariés ont marché jusqu'aux abords du ministère aux cris de "Sarko du pognon" ou "Direction, caviar. Salariés, clochards", avant d'être arrêtés par un cordon de CRS.
Sur les banderoles, de nombreux slogans évoquaient le plan de sauvetage des banques annoncé par le gouvernement français.
"Des miettes pour la Camif", pouvait-on lire sur une pancarte rédigée à la main.
"Je trouve assez choquant que M. Sarkozy fasse l'apologie de tout ce milieu financier et ne pense pas aux travailleurs. C'est toute la France qui rame", explique Marie-Thérèse, employée d'un magasin Camif à Paris depuis 11 ans.
Le président "donne 350 milliards aux riches mais nous on demande que 20 millions", souligne Alexandre, qui a accroché un badge sur son blouson "Licencié, 20 ans de boîte".
Source: Yahoo News
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