"Je souhaite qu'il soit purement et simplement interdit quelle que soit la forme juridique que cela prenne", estime Mme Bachelot dans une interview publiée vendredi par le quotidien gratuit "20 Minutes".
Pour la ministre, "cette interdiction demande un travail interministériel: nous nous concertons avec d'autres membres du gouvernement depuis que l'affaire a surgi dans le débat public".
Invoquant le principe de précaution, Mme Bachelot souligne que "nous ne disposons d'aucune étude sur son effet": "la question de son innocuité est donc posée pour les jeunes mais également pour les femmes enceintes. Puisqu'il s'agit d'une question de santé, le principe de précaution doit être mis en oeuvre".
"Absolument opposée sur un plan éthique" à ce système, Mme Bachelot note qu'un "un tel dispositif criminalise la jeunesse, assimile les jeunes à des voyous".
Jeudi, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et le secrétaire d'Etat à la Jeunesse Bernard Laporte s'étaient insurgé contre le "procédé inacceptable" du boîtier anti-jeunes, appelant "solennellement" ceux qui les ont posés à les retirer.
Conçu en Grande-Bretagne où il porte le nom de Mosquito, cet appareil y a été vendu à 3.500 exemplaires. Il est également vendu en Suisse tandis que sa commercialisation a été arrêtée en Belgique début mars après une plainte déposée par un adolescent de 14 ans près de Liège.
Selon l'entreprise qui le commercialise en France, ce boîtier émet des ultrasons et est "conçu pour disperser les groupes d'adolescents qui agissent de manière antisociale". Ces sons sont perceptibles uniquement par les moins de 25 ans, dans une fréquence entre 17.000 et 18.000 hertz.
yahoo.com
Pour la ministre, "cette interdiction demande un travail interministériel: nous nous concertons avec d'autres membres du gouvernement depuis que l'affaire a surgi dans le débat public".
Invoquant le principe de précaution, Mme Bachelot souligne que "nous ne disposons d'aucune étude sur son effet": "la question de son innocuité est donc posée pour les jeunes mais également pour les femmes enceintes. Puisqu'il s'agit d'une question de santé, le principe de précaution doit être mis en oeuvre".
"Absolument opposée sur un plan éthique" à ce système, Mme Bachelot note qu'un "un tel dispositif criminalise la jeunesse, assimile les jeunes à des voyous".
Jeudi, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et le secrétaire d'Etat à la Jeunesse Bernard Laporte s'étaient insurgé contre le "procédé inacceptable" du boîtier anti-jeunes, appelant "solennellement" ceux qui les ont posés à les retirer.
Conçu en Grande-Bretagne où il porte le nom de Mosquito, cet appareil y a été vendu à 3.500 exemplaires. Il est également vendu en Suisse tandis que sa commercialisation a été arrêtée en Belgique début mars après une plainte déposée par un adolescent de 14 ans près de Liège.
Selon l'entreprise qui le commercialise en France, ce boîtier émet des ultrasons et est "conçu pour disperser les groupes d'adolescents qui agissent de manière antisociale". Ces sons sont perceptibles uniquement par les moins de 25 ans, dans une fréquence entre 17.000 et 18.000 hertz.
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