La CGT appelle à un nouveau blocage général et coordonné des ports autonomes de commerce français les 17 et 18 juin pour protester contre le projet de privatisation des activités de manutention.
"A l'approche de la présentation du projet de réforme portuaire devant l'Assemblée nationale, les travailleurs portuaires réaffirment leur opposition totale au projet de loi qui servira plus des intérêts capitalistes de quelques monopoles, qu'une vraie relance des ports", déclare la Fédération nationale des ports et docks CGT dans un communiqué.
La CGT, déjà à l'origine de plusieurs actions similaires en avril, estime ne pas avoir été entendue. "Aucune garantie sérieuse, formelle et durable n'existe dans le projet de loi sur l'emploi et les statuts sociaux des agents", dit le syndicat.
Des actions locales se poursuivent actuellement chaque jour, comme à Marseille, où le port était bloqué jeudi, une action qui devait se poursuivre vendredi.
Les sept ports autonomes français emploient 31.700 personnes et leur activité génère 120.000 emplois indirects, selon le gouvernement.
Le projet, qui vise à transférer au privé les emplois des personnels de "l'outillage", grutiers et portiqueurs qui chargent et déchargent les navires, est présenté comme un moyen de dynamiser l'activité des ports et donc de créer des emplois.
La part des ports français dans le marché européen décline, selon les chiffres publiés par le gouvernement. Entre 1989 et 2006, la part de marché des ports français en Europe est passée de 17,8% à 13,9%, selon le gouvernement. Un plan d'investissement de 2,69 milliards d'euros est annoncé pour accompagner la réforme d'ici 2013, dont 445 millions pour l'Etat.
Les syndicats estiment que les employés seront les victimes de ce projet en perdant les avantages liés à leur statut actuel d'employés rattachés aux ports. Le gouvernement répond qu'il laisse aux partenaires sociaux le soin de négocier un accord-cadre sur le sujet d'ici octobre.
Source: news.yahoo.com
"A l'approche de la présentation du projet de réforme portuaire devant l'Assemblée nationale, les travailleurs portuaires réaffirment leur opposition totale au projet de loi qui servira plus des intérêts capitalistes de quelques monopoles, qu'une vraie relance des ports", déclare la Fédération nationale des ports et docks CGT dans un communiqué.
La CGT, déjà à l'origine de plusieurs actions similaires en avril, estime ne pas avoir été entendue. "Aucune garantie sérieuse, formelle et durable n'existe dans le projet de loi sur l'emploi et les statuts sociaux des agents", dit le syndicat.
Des actions locales se poursuivent actuellement chaque jour, comme à Marseille, où le port était bloqué jeudi, une action qui devait se poursuivre vendredi.
Les sept ports autonomes français emploient 31.700 personnes et leur activité génère 120.000 emplois indirects, selon le gouvernement.
Le projet, qui vise à transférer au privé les emplois des personnels de "l'outillage", grutiers et portiqueurs qui chargent et déchargent les navires, est présenté comme un moyen de dynamiser l'activité des ports et donc de créer des emplois.
La part des ports français dans le marché européen décline, selon les chiffres publiés par le gouvernement. Entre 1989 et 2006, la part de marché des ports français en Europe est passée de 17,8% à 13,9%, selon le gouvernement. Un plan d'investissement de 2,69 milliards d'euros est annoncé pour accompagner la réforme d'ici 2013, dont 445 millions pour l'Etat.
Les syndicats estiment que les employés seront les victimes de ce projet en perdant les avantages liés à leur statut actuel d'employés rattachés aux ports. Le gouvernement répond qu'il laisse aux partenaires sociaux le soin de négocier un accord-cadre sur le sujet d'ici octobre.
Source: news.yahoo.com
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