Ignacio Uria Mendizabal, 71 ans, propriétaire d'une entreprise travaillant sur le chantier de la ligne ferroviaire à grande vitesse basque, cible de l'ETA, a été tué par balle à la mi-journée à Azpeitia, au Pays Basque (nord), ont annoncé les services de secours.
"Tout semble indiquer qu'il s'agit de l'ETA", a déclaré à l'AFP une source antiterroriste espagnole.
"C'est un attentat", avait de son côté déclaré, juste après les faits, un porte-parole de la police régionale basque, s'abstenant de désigner nommément l'ETA, tenue pour responsable de 824 morts en 40 ans de violence pour l'indépendance du Pays Basque.
Si la piste de l'ETA se confirmait, il s'agirait de son premier attentat depuis l'arrestation du chef présumé de sa branche militaire, Miguel de Garikoïtz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki", le 17 novembre à Cauteret, dans le sud-ouest de la France.
Les forces de sécurité espagnoles s'étaient mises en état d'alerte maximum depuis ce coup de filet majeur, craignant une riposte musclée.
Après un moment d'incertitude, les secours ont confirmé que la victime était bien Ignacio Uria Mendizabal, 71 ans, père de cinq enfants.
L'entrepreneur a été abattu vers 13h05 (12h05 GMT) de deux balles, l'une dans la tête et l'autre dans la poitrine, par deux ou trois individus qui ont pris la fuite, sur le parking d'un restaurant d'Azpeitia où il se rendait déjeuner tous les jours, selon les médias espagnols.
Il a succombé à ses blessures environ une heure plus tard, pendant que des secouristes tentaient de le réanimer sur place.
La victime était propriétaire d'Altuna y Uria, une des sociétés travaillant sur le chantier de ligne à grande vitesse au Pays Basque espagnol, dit "Y basque", en raison de son tracé en fourche.
Ce chantier est devenu, depuis la rupture de la dernière trêve de l'ETA en juin 2007, l'un des objectifs de l'organisation clandestine.
Dans un communiqué en date du 16 août, l'ETA avait dénoncé "un projet dévastateur" cachant des "intérêts étrangers au Pays Basque".
L'ETA a déjà perpétré cette année trois attentats à l'explosif contre des entreprises travaillant sur ce chantier, sans faire de victimes, deux en juillet et un en mai.
Si la piste ETA se confirmait, l'attentat de mercredi serait son premier assassinat ciblé par balle depuis celui d'un ex-élu municipal socialiste, Isaias Carrasco, abattu à Mondragon (Pays Basque) le 7 mars, deux jours avant les élections législatives espagnoles.
L'ETA a tué 41 entrepreneurs basques dans le passé, mais n'en avait plus pris pour cible depuis l'année 2000.
A 25 km environ de l'attentat, la police a retrouvé sur une route de montagne un véhicule calciné qui pourrait avoir été utilisé par les auteurs présumés de l'attentat dans leur fuite, selon les médias.
Le numéro deux du gouvernement socialiste, Mme Maria Teresa Fernandez de la Vega, a exprimé son "rejet absolu (...) des terroristes qui ne gagneront jamais la bataille contre la démocratie espagnole".
"L'Etat espagnol va gagner cette bataille, va vaincre l'ETA", a réagi le chef de la droite, Mariano Rajoy.
Le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, a suspendu une visite qu'il devait effectuer jeudi à Bilbao, capitale économique du Pays Basque, où il devait rencontrer des entrepreneurs et syndicalistes.
Le dirigeant du gouvernement régional basque, le nationaliste Juan José Ibarretxe, s'est immédiatement rendu sur les lieux de l'attentat.
Source: Yahoo News
"Tout semble indiquer qu'il s'agit de l'ETA", a déclaré à l'AFP une source antiterroriste espagnole.
"C'est un attentat", avait de son côté déclaré, juste après les faits, un porte-parole de la police régionale basque, s'abstenant de désigner nommément l'ETA, tenue pour responsable de 824 morts en 40 ans de violence pour l'indépendance du Pays Basque.
Si la piste de l'ETA se confirmait, il s'agirait de son premier attentat depuis l'arrestation du chef présumé de sa branche militaire, Miguel de Garikoïtz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki", le 17 novembre à Cauteret, dans le sud-ouest de la France.
Les forces de sécurité espagnoles s'étaient mises en état d'alerte maximum depuis ce coup de filet majeur, craignant une riposte musclée.
Après un moment d'incertitude, les secours ont confirmé que la victime était bien Ignacio Uria Mendizabal, 71 ans, père de cinq enfants.
L'entrepreneur a été abattu vers 13h05 (12h05 GMT) de deux balles, l'une dans la tête et l'autre dans la poitrine, par deux ou trois individus qui ont pris la fuite, sur le parking d'un restaurant d'Azpeitia où il se rendait déjeuner tous les jours, selon les médias espagnols.
Il a succombé à ses blessures environ une heure plus tard, pendant que des secouristes tentaient de le réanimer sur place.
La victime était propriétaire d'Altuna y Uria, une des sociétés travaillant sur le chantier de ligne à grande vitesse au Pays Basque espagnol, dit "Y basque", en raison de son tracé en fourche.
Ce chantier est devenu, depuis la rupture de la dernière trêve de l'ETA en juin 2007, l'un des objectifs de l'organisation clandestine.
Dans un communiqué en date du 16 août, l'ETA avait dénoncé "un projet dévastateur" cachant des "intérêts étrangers au Pays Basque".
L'ETA a déjà perpétré cette année trois attentats à l'explosif contre des entreprises travaillant sur ce chantier, sans faire de victimes, deux en juillet et un en mai.
Si la piste ETA se confirmait, l'attentat de mercredi serait son premier assassinat ciblé par balle depuis celui d'un ex-élu municipal socialiste, Isaias Carrasco, abattu à Mondragon (Pays Basque) le 7 mars, deux jours avant les élections législatives espagnoles.
L'ETA a tué 41 entrepreneurs basques dans le passé, mais n'en avait plus pris pour cible depuis l'année 2000.
A 25 km environ de l'attentat, la police a retrouvé sur une route de montagne un véhicule calciné qui pourrait avoir été utilisé par les auteurs présumés de l'attentat dans leur fuite, selon les médias.
Le numéro deux du gouvernement socialiste, Mme Maria Teresa Fernandez de la Vega, a exprimé son "rejet absolu (...) des terroristes qui ne gagneront jamais la bataille contre la démocratie espagnole".
"L'Etat espagnol va gagner cette bataille, va vaincre l'ETA", a réagi le chef de la droite, Mariano Rajoy.
Le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, a suspendu une visite qu'il devait effectuer jeudi à Bilbao, capitale économique du Pays Basque, où il devait rencontrer des entrepreneurs et syndicalistes.
Le dirigeant du gouvernement régional basque, le nationaliste Juan José Ibarretxe, s'est immédiatement rendu sur les lieux de l'attentat.
Source: Yahoo News
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