C'est une loi évolutionniste bien connue : seules survivent les espèces qui se reproduisent le mieux dans un milieu donné. Qui dit reproduction tous azimut dit, dans le cas de l'homme, la séduction de partenaires. Et en économie de marché, des éléments comme l'argent et les biens immobiliers peuvent être considérés comme des facteurs non négligeables d'attraction.
En testant auprès d'un public cible de 409 individus, les rapports entre épargne/dépense et sexualité, le chercheur américain Daniel Kruger a constaté que les hommes qui avaient le plus séduit ces 5 dernières années et espéraient séduire tout autant dans les cinq suivantes étaient de nature plus dépensière que les autres. Moins que la vénalité supposée des femmes qui seraient uniquement intéressées par la taille des portefeuilles c'est le paramètre de la prise de risque qui serait ici déterminant : ceux qui sont disposés à prendre des risques pour faire fortune sont prêts à l'aventurisme sexuel. Les petits épargnants étant au fond de grands timides (et de bons losers).
D'une certaine manière, l'étude confirme l'idée houellebecquienne de la double compétition capitaliste pour le sexe et l'argent avec les mêmes victorieux à l'arrivée. Mais si la folie dépensière et l'endettement incontrolables qui ont débouché sur la crise actuelle sont comparables à de la frénésie sexuelle et, finalement, les lendemains qui déchantent, à de la déprime post-coïtum qui suit toute période de marivaudage sexuel, dans ce cas-là, le retour à une forme de sobriété de l'économie financière signifierait-il aussi celui du romantisme ?
Source: Yahoo News
En testant auprès d'un public cible de 409 individus, les rapports entre épargne/dépense et sexualité, le chercheur américain Daniel Kruger a constaté que les hommes qui avaient le plus séduit ces 5 dernières années et espéraient séduire tout autant dans les cinq suivantes étaient de nature plus dépensière que les autres. Moins que la vénalité supposée des femmes qui seraient uniquement intéressées par la taille des portefeuilles c'est le paramètre de la prise de risque qui serait ici déterminant : ceux qui sont disposés à prendre des risques pour faire fortune sont prêts à l'aventurisme sexuel. Les petits épargnants étant au fond de grands timides (et de bons losers).
D'une certaine manière, l'étude confirme l'idée houellebecquienne de la double compétition capitaliste pour le sexe et l'argent avec les mêmes victorieux à l'arrivée. Mais si la folie dépensière et l'endettement incontrolables qui ont débouché sur la crise actuelle sont comparables à de la frénésie sexuelle et, finalement, les lendemains qui déchantent, à de la déprime post-coïtum qui suit toute période de marivaudage sexuel, dans ce cas-là, le retour à une forme de sobriété de l'économie financière signifierait-il aussi celui du romantisme ?
Source: Yahoo News