Une bombe a explosé parmi la foule à une centaine de mètres du mausolée de l'imam Hussein, lieu révéré des chiites, dans le centre de Kerbala. L'attentat, le plus meurtrier dans cette ville depuis près d'un an, a fait 52 morts, dont 5 pélerins iraniens, et 75 blessés, selon un nouveau bilan du porte-parole des services de santé de Kerbala, Salim Kadhim.
Le chef de la police locale, Raëd Chaker a démenti que l'attaque ait été commise par une kamikaze comme indiqué initialement, ajoutant qu'un suspect, non originaire de Kerbala, avait été arrêté. Une interdiction de circuler a été imposée pour les voitures et les piétons dans le centre-ville pour une durée indéterminée.
Il s'agit de la quatrième attaque majeure perpétrée depuis début février en Irak, faisant craindre une reprise des violences après une relative amélioration de la sécurité depuis septembre 2007.
A 110 km au nord de Kerbala, à Bagdad, M. Cheney a rencontré les principaux responsables irakiens et américains, se félicitant des améliorations "phénoménales" et "spectaculaires" en Irak depuis sa dernière visite en mai 2007.
Durant sa visite, première étape d'une tournée au Proche-Orient, plusieurs attaques ont secoué Bagdad, faisant neuf morts. Un tir de mortier a visé la Zone verte, secteur ultra protégé de la capitale.
"Je suis content de pouvoir rapporter au président (George W. Bush) que nous faisons des progrès significatifs en Irak", a déclaré l'un des principaux artisans de l'intervention américaine en Irak, qui entre le 20 mars dans sa 6e année.
M. Cheney, qui a vu notamment le général américain David Petraeus, l'ambassadeur Ryan Crocker, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et le président Jalal Talabani, a qualifié de "véritable +success story+" l'offensive américaine lancée en février 2007 pour sécuriser Bagdad.
Fait rare, M. Cheney est sorti de la Zone verte, pour se rendre notamment au domicile de M. Talabani, traversant une partie du centre-ville de Bagdad complètement bouclé pour l'occasion.
"Le président m'a demandé de réaffirmer au peuple irakien le soutien inébranlable des Etats-Unis pour les aider à terminer le difficile travail qui reste à faire", a dit M. Cheney. "Il est particulièrement significatif de revenir cette semaine, qui marque le cinquième anniversaire du début de la campagne qui a libéré le peuple d'Irak de la tyrannie de Saddam Hussein".
Les lenteurs du processus politique inquiètent Washington qui considère que la présence de 160.000 soldats américains aurait dû créer les conditions de sécurité nécessaires à une entente politique solide entre protagonistes irakiens.
Une conférence de réconciliation nationale de deux jours s'ouvre d'ailleurs mardi à Bagdad, avec l'ambition de mettre un terme aux dissensions confessionnelles.
Mais l'amélioration de la sécurité n'entraînera pas systématiquement des réductions de troupes supplémentaires à celles déjà programmées d'ici à juillet, a averti M. Cheney.
Ce dernier a aussi appelé les "amis arabes" des Etats-Unis, comme l'Arabie saoudite, à envoyer des ambassadeurs en Irak. "Si les Etats arabes sont inquiets de l'influence de l'Iran en Irak, l'un des moyens pour eux de contrer cela est de s'engager à avoir une présence ici", a-t-il dit, avant de se rendre dans une base militaire américaine éloignée de Bagdad pour y passer la nuit.
Le responsable chiite Abdel Aziz al-Hakim a estimé que M. Cheney "aiderait à guider le travail sur (un accord concernant) les relations stratégiques à long terme" entre Washington et Bagdad.
Mais cet accord ne doit pas "être conçu contre un quelconque pays", a-t-il averti, en allusion à l'Iran, ennemi des Etats-Unis qui l'accusent de s'ingérer négativement dans les affaires irakiennes.
Le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain était lui aussi en visite à Bagdad. Pour le sénateur, les GI's doivent rester en Irak car Al-Qaïda n'y est pas défait. "Un retrait? Ca voudrait dire la victoire d'Al-Qaïda", a-t-il lancé sur CNN.
yahoo.com
Le chef de la police locale, Raëd Chaker a démenti que l'attaque ait été commise par une kamikaze comme indiqué initialement, ajoutant qu'un suspect, non originaire de Kerbala, avait été arrêté. Une interdiction de circuler a été imposée pour les voitures et les piétons dans le centre-ville pour une durée indéterminée.
Il s'agit de la quatrième attaque majeure perpétrée depuis début février en Irak, faisant craindre une reprise des violences après une relative amélioration de la sécurité depuis septembre 2007.
A 110 km au nord de Kerbala, à Bagdad, M. Cheney a rencontré les principaux responsables irakiens et américains, se félicitant des améliorations "phénoménales" et "spectaculaires" en Irak depuis sa dernière visite en mai 2007.
Durant sa visite, première étape d'une tournée au Proche-Orient, plusieurs attaques ont secoué Bagdad, faisant neuf morts. Un tir de mortier a visé la Zone verte, secteur ultra protégé de la capitale.
"Je suis content de pouvoir rapporter au président (George W. Bush) que nous faisons des progrès significatifs en Irak", a déclaré l'un des principaux artisans de l'intervention américaine en Irak, qui entre le 20 mars dans sa 6e année.
M. Cheney, qui a vu notamment le général américain David Petraeus, l'ambassadeur Ryan Crocker, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et le président Jalal Talabani, a qualifié de "véritable +success story+" l'offensive américaine lancée en février 2007 pour sécuriser Bagdad.
Fait rare, M. Cheney est sorti de la Zone verte, pour se rendre notamment au domicile de M. Talabani, traversant une partie du centre-ville de Bagdad complètement bouclé pour l'occasion.
"Le président m'a demandé de réaffirmer au peuple irakien le soutien inébranlable des Etats-Unis pour les aider à terminer le difficile travail qui reste à faire", a dit M. Cheney. "Il est particulièrement significatif de revenir cette semaine, qui marque le cinquième anniversaire du début de la campagne qui a libéré le peuple d'Irak de la tyrannie de Saddam Hussein".
Les lenteurs du processus politique inquiètent Washington qui considère que la présence de 160.000 soldats américains aurait dû créer les conditions de sécurité nécessaires à une entente politique solide entre protagonistes irakiens.
Une conférence de réconciliation nationale de deux jours s'ouvre d'ailleurs mardi à Bagdad, avec l'ambition de mettre un terme aux dissensions confessionnelles.
Mais l'amélioration de la sécurité n'entraînera pas systématiquement des réductions de troupes supplémentaires à celles déjà programmées d'ici à juillet, a averti M. Cheney.
Ce dernier a aussi appelé les "amis arabes" des Etats-Unis, comme l'Arabie saoudite, à envoyer des ambassadeurs en Irak. "Si les Etats arabes sont inquiets de l'influence de l'Iran en Irak, l'un des moyens pour eux de contrer cela est de s'engager à avoir une présence ici", a-t-il dit, avant de se rendre dans une base militaire américaine éloignée de Bagdad pour y passer la nuit.
Le responsable chiite Abdel Aziz al-Hakim a estimé que M. Cheney "aiderait à guider le travail sur (un accord concernant) les relations stratégiques à long terme" entre Washington et Bagdad.
Mais cet accord ne doit pas "être conçu contre un quelconque pays", a-t-il averti, en allusion à l'Iran, ennemi des Etats-Unis qui l'accusent de s'ingérer négativement dans les affaires irakiennes.
Le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain était lui aussi en visite à Bagdad. Pour le sénateur, les GI's doivent rester en Irak car Al-Qaïda n'y est pas défait. "Un retrait? Ca voudrait dire la victoire d'Al-Qaïda", a-t-il lancé sur CNN.
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