EDF s'est engagé à se conformer dans les trois mois aux injonctions de sécurité de l'Autorité de sûreté nucléaire.
L'ASN a effectué des inspections sur le site les 25 et 26 septembre derniers et le 24 octobre.
"Le risque contre lequel il faut se prémunir, c'est un risque de fuite d'hydrogène qui pourrait se répandre dans ces locaux et déclencher une explosion", a souligné Charles-Antoine Louët, représentant l'ASN.
Sur le site de l'ASN:
Paris, le 02 décembre 2003
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Arrêt préventif des réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche) en raison des fortes précipitations
Le 2 décembre 2003, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été informée par EDF qu'un incident est survenu sur les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cruas (Ardèche).
Les fortes pluies de la nuit dernière ont provoqué une forte élévation du débit du Rhône et un afflux de déchets végétaux perturbant fortement le refroidissement des réacteurs 3 et 4 de la centrale.
EDF a décidé d’arrêter les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cruas. Les équipes d’EDF sont mobilisées pour permettre le dégagement de la station de pompage.
Sur dissident-media.org:
Mardi 9 mars 2004
Communiqué CRIIRAD
471 avenue Victor HUGO
26000 VALENCE
Tel 04 75 41 82 50
Fax 04 75 81 26 48
Contamination à la centrale nucléaire de Cruas-Meysse
Les niveaux de tritium sont relativement faibles (de 50 à 150 Bq/l) mais c'est la nappe phréatique qui est touchée et on ignore l'étendue du problème
La CRIIRAD a été informée, le 24 février dernier, par un article du Dauphiné Libéré, d'un problème de contamination par le tritium (forme radioactive de l'hydrogène) dans les réseaux d'eaux sanitaires et d'eaux usées du CNPE de Cruas-Meysse. L'information avait été donnée le 11 février par l'exploitant. Un premier niveau d'enquête conduit à présenter les observations et conclusions suivantes :
1. D'après la DRIRE, en contrôlant les réseaux de canalisations, l'exploitant a constaté que la contamination détectée dans les eaux usées se retrouvait en amont, dans le réseau d'eau sanitaire qui alimente le personnel et le restaurant de la centrale en eau de boisson. Cette eau provient d'un puits de captage (en réalité 2 puits de 40 m3/h chacun) foré sur le site même, à - 28 mètres de profondeur (c'est-à-dire dans la nappe profonde implantée dans les failles du substratum calcaire).
Sur Bellaciao.org:
Déclaration d’Olivier Besancenot.
Depuis mardi 12 février, 9 salariés de la société CIME ont entamé une grève de la faim pour sauvegarder leur emploi. Entreprise sous-traitants d’EDF sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, CIME a récemment perdu ce marché au profit d’Essor, du groupe Freyssinet-Vinci. Mais cette dernière refuse de reprendre l’ensemble des salariés. En tout, 23 salariés restent sur le carreau, dont certains ont derrière eux plus de 20 ans d’ancienneté sur le site. Comme par hasard, parmi les 23 recalés se trouvent la plupart des délégués du personnel, les militants syndicalistes connus. Pourtant un protocole d’accord avait été signé entre les deux parties sous l’égide du préfet de l’Ardèche, mais Essor ne l’a pas respecté. Cette affaire illustre le drame de la sous-traitance qui institutionnalise la précarité des personnels, les mettant à la merci de chaque renégociation de contrat.
De : Chico
mardi 19 février 2008
L'ASN a effectué des inspections sur le site les 25 et 26 septembre derniers et le 24 octobre.
"Le risque contre lequel il faut se prémunir, c'est un risque de fuite d'hydrogène qui pourrait se répandre dans ces locaux et déclencher une explosion", a souligné Charles-Antoine Louët, représentant l'ASN.
Sur le site de l'ASN:
Paris, le 02 décembre 2003
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Arrêt préventif des réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche) en raison des fortes précipitations
Le 2 décembre 2003, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été informée par EDF qu'un incident est survenu sur les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cruas (Ardèche).
Les fortes pluies de la nuit dernière ont provoqué une forte élévation du débit du Rhône et un afflux de déchets végétaux perturbant fortement le refroidissement des réacteurs 3 et 4 de la centrale.
EDF a décidé d’arrêter les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cruas. Les équipes d’EDF sont mobilisées pour permettre le dégagement de la station de pompage.
Sur dissident-media.org:
Mardi 9 mars 2004
Communiqué CRIIRAD
471 avenue Victor HUGO
26000 VALENCE
Tel 04 75 41 82 50
Fax 04 75 81 26 48
Contamination à la centrale nucléaire de Cruas-Meysse
Les niveaux de tritium sont relativement faibles (de 50 à 150 Bq/l) mais c'est la nappe phréatique qui est touchée et on ignore l'étendue du problème
La CRIIRAD a été informée, le 24 février dernier, par un article du Dauphiné Libéré, d'un problème de contamination par le tritium (forme radioactive de l'hydrogène) dans les réseaux d'eaux sanitaires et d'eaux usées du CNPE de Cruas-Meysse. L'information avait été donnée le 11 février par l'exploitant. Un premier niveau d'enquête conduit à présenter les observations et conclusions suivantes :
1. D'après la DRIRE, en contrôlant les réseaux de canalisations, l'exploitant a constaté que la contamination détectée dans les eaux usées se retrouvait en amont, dans le réseau d'eau sanitaire qui alimente le personnel et le restaurant de la centrale en eau de boisson. Cette eau provient d'un puits de captage (en réalité 2 puits de 40 m3/h chacun) foré sur le site même, à - 28 mètres de profondeur (c'est-à-dire dans la nappe profonde implantée dans les failles du substratum calcaire).
Sur Bellaciao.org:
Déclaration d’Olivier Besancenot.
Depuis mardi 12 février, 9 salariés de la société CIME ont entamé une grève de la faim pour sauvegarder leur emploi. Entreprise sous-traitants d’EDF sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, CIME a récemment perdu ce marché au profit d’Essor, du groupe Freyssinet-Vinci. Mais cette dernière refuse de reprendre l’ensemble des salariés. En tout, 23 salariés restent sur le carreau, dont certains ont derrière eux plus de 20 ans d’ancienneté sur le site. Comme par hasard, parmi les 23 recalés se trouvent la plupart des délégués du personnel, les militants syndicalistes connus. Pourtant un protocole d’accord avait été signé entre les deux parties sous l’égide du préfet de l’Ardèche, mais Essor ne l’a pas respecté. Cette affaire illustre le drame de la sous-traitance qui institutionnalise la précarité des personnels, les mettant à la merci de chaque renégociation de contrat.
De : Chico
mardi 19 février 2008
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