"Nous comptons nous entendre (pour former un gouvernement)" a déclaré vendredi Asif Ali Zardari, veuf de Benazir Bhutto, et désormais dirigeant de sa formation politique, le Parti du peuple pakistanais (PPP, centre-gauche), arrivé en tête des législatives mais sans pouvoir former seul une coalition.
Musharraf, allié des Etats-Unis dans leur lutte contre Al Qaïda, est arrivé au pouvoir en 1999, à la faveur d'un coup d'Etat militaire. La défaite de ses partisans lors des législatives le place dans une situation inconfortable, même s'il a annoncé qu'il ne renoncerait pas au pouvoir.
Ses nombreux détracteurs estiment que les efforts qu'il a déployés pour se maintenir au pouvoir sont autant de facteurs déstabilisants dans un pays qui doit déjà se défendre contre les attaques menées par Al Qaïda et par d'autres mouvements.
L'administration Bush a pressé l'opposition de travailler avec Musharraf et assuré que Washington avait besoin du Pakistan en tant qu'allié.
Jeudi, Zardari a tenu une première série de réunions destinées à former un gouvernement avec Nawaz Sharif, ancien Premier ministre et dirigeant de la Ligue musulmane pakistanaise PML-N (centre-droit), la formation politique arrivée en deuxième place aux législatives.
Lors d'une conférence de presse commune, Zardari a déclaré qu'il était prêt à travailler avec Sharif et à former une coalition, mais en excluant d'inclure le parti politique qui soutient Musharraf.
Sharif, rentré d'exil en novembre, n'a jamais caché son ambition de chasser du pouvoir l'homme qui l'a lui-même renversé il y a neuf ans.
S'ils parviennent à s'entendre, malgré leurs divergences idéologiques, Musharraf devra choisir entre le départ et le maintien au pouvoir, au risque de plonger le pays dans une crise politique et institutionnelle.
Yahoo.fr
Musharraf, allié des Etats-Unis dans leur lutte contre Al Qaïda, est arrivé au pouvoir en 1999, à la faveur d'un coup d'Etat militaire. La défaite de ses partisans lors des législatives le place dans une situation inconfortable, même s'il a annoncé qu'il ne renoncerait pas au pouvoir.
Ses nombreux détracteurs estiment que les efforts qu'il a déployés pour se maintenir au pouvoir sont autant de facteurs déstabilisants dans un pays qui doit déjà se défendre contre les attaques menées par Al Qaïda et par d'autres mouvements.
L'administration Bush a pressé l'opposition de travailler avec Musharraf et assuré que Washington avait besoin du Pakistan en tant qu'allié.
Jeudi, Zardari a tenu une première série de réunions destinées à former un gouvernement avec Nawaz Sharif, ancien Premier ministre et dirigeant de la Ligue musulmane pakistanaise PML-N (centre-droit), la formation politique arrivée en deuxième place aux législatives.
Lors d'une conférence de presse commune, Zardari a déclaré qu'il était prêt à travailler avec Sharif et à former une coalition, mais en excluant d'inclure le parti politique qui soutient Musharraf.
Sharif, rentré d'exil en novembre, n'a jamais caché son ambition de chasser du pouvoir l'homme qui l'a lui-même renversé il y a neuf ans.
S'ils parviennent à s'entendre, malgré leurs divergences idéologiques, Musharraf devra choisir entre le départ et le maintien au pouvoir, au risque de plonger le pays dans une crise politique et institutionnelle.
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