Sur le paquet "énergie-climat", qui constitue le plat de résistance du sommet, un compromis semble se dessiner autour d'une large exemption pour plusieurs secteurs industriels européens de devoir acheter des droits à polluer dès 2013 et sur des compensations offertes aux pays d'Europe de l'Est pour accepter les nouvelles normes environnementales de l'UE.
Plusieurs pays, dont l'Allemagne et l'Italie, qui insistaient sur la nécessité de ne pas pénaliser des secteurs tels que l'acier, l'aluminium, le ciment ou la chimie en leur imposant des objectifs trop ambitieux de réduction de leurs émissions de CO2, semblent ainsi en passe d'être entendus.
Même chose pour les pays de l'ancien bloc soviétique, qui tirent une grande partie de leur électricité de centrales à charbon très polluantes et conditionnent leur acceptation du plan à des exemptions et un mécanisme de solidarité financière.
Ce paquet "énergie-climat" doit permettre à l'UE de remplir son objectif de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 par rapport à 1990.
Dans sa version actuelle, il prévoit que 90% des droits à polluer soient attribués sur la base des émissions enregistrées en 2005 et 10% en tenant compte du Produit intérieur brut, mais un projet de compromis français propose de porter cette pondération à 12%.
Par ailleurs, un négociateur polonais a dit que Berlin et Varsovie travaillaient à une autre piste consistant à créer un fonds de solidarité de 40 à 50 milliards d'euros dans le cadre des perspectives financières de l'UE pour 2014-2020.
Sur la ratification irlandaise du traité de Lisbonne, un compromis est pratiquement acquis sur la base d'un engagement conjoint de Dublin et des Vingt-sept.
Selon un projet de conclusions du Conseil, obtenu mercredi soir par Reuters, le Premier ministre irlandais Brian Cowen s'engagera à tenir une seconde consultation pour inverser le "non" irlandais du mois de juin et les leaders européens lui offriront en retour une série de "garanties".
Il s'agit notamment de rassurer l'Irlande en matière de neutralité militaire, de "droit à la vie", de politique fiscale ou de compétences en matière d'éducation et de santé.
Dublin verrait par ailleurs satisfaite sa revendication de conserver "son" commissaire dans un exécutif communautaire resserré, une clause du traité permettant au Conseil de modifier la structure de la Commission via un vote à l'unanimité.
En cas de "oui" irlandais, le nouveau texte entrerait en vigueur à temps pour que la nouvelle Commission européenne, nommée suite aux élection du mois de juin, soit installée sous le régime du traité de Lisbonne.
Enfin, de manière paradoxale, la réponse coordonnée à la crise, préparée depuis plusieurs mois par plusieurs réunions de l'Eurogroupe, du conseil Ecofin, des chefs d'Etat de l'UE et du G20, pose plus de problèmes.
Même si le plan de relance de 200 milliards d'euros présenté par la Commission européenne le 26 novembre servira de base à une position commune, les programmes nationaux continuent de tirer à hue et à dia.
Mercredi, le ministre allemand des Finances a ainsi une nouvelle fois dénoncé une course aux milliards "stupéfiante et déprimante", en ciblant notamment la Grande-Bretagne.
La plupart des dirigeants européens considèrent à l'inverse que Berlin a une approche trop frileuse face à la crise en refusant d'étendre son plan de relance initial et en n'endossant que du bout des lèvres le plan de l'exécutif communautaire, qui prévoit que l'UE consacre 1,5% de son PIB à juguler la crise.
Source: Yahoo News
Plusieurs pays, dont l'Allemagne et l'Italie, qui insistaient sur la nécessité de ne pas pénaliser des secteurs tels que l'acier, l'aluminium, le ciment ou la chimie en leur imposant des objectifs trop ambitieux de réduction de leurs émissions de CO2, semblent ainsi en passe d'être entendus.
Même chose pour les pays de l'ancien bloc soviétique, qui tirent une grande partie de leur électricité de centrales à charbon très polluantes et conditionnent leur acceptation du plan à des exemptions et un mécanisme de solidarité financière.
Ce paquet "énergie-climat" doit permettre à l'UE de remplir son objectif de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 par rapport à 1990.
Dans sa version actuelle, il prévoit que 90% des droits à polluer soient attribués sur la base des émissions enregistrées en 2005 et 10% en tenant compte du Produit intérieur brut, mais un projet de compromis français propose de porter cette pondération à 12%.
Par ailleurs, un négociateur polonais a dit que Berlin et Varsovie travaillaient à une autre piste consistant à créer un fonds de solidarité de 40 à 50 milliards d'euros dans le cadre des perspectives financières de l'UE pour 2014-2020.
Sur la ratification irlandaise du traité de Lisbonne, un compromis est pratiquement acquis sur la base d'un engagement conjoint de Dublin et des Vingt-sept.
Selon un projet de conclusions du Conseil, obtenu mercredi soir par Reuters, le Premier ministre irlandais Brian Cowen s'engagera à tenir une seconde consultation pour inverser le "non" irlandais du mois de juin et les leaders européens lui offriront en retour une série de "garanties".
Il s'agit notamment de rassurer l'Irlande en matière de neutralité militaire, de "droit à la vie", de politique fiscale ou de compétences en matière d'éducation et de santé.
Dublin verrait par ailleurs satisfaite sa revendication de conserver "son" commissaire dans un exécutif communautaire resserré, une clause du traité permettant au Conseil de modifier la structure de la Commission via un vote à l'unanimité.
En cas de "oui" irlandais, le nouveau texte entrerait en vigueur à temps pour que la nouvelle Commission européenne, nommée suite aux élection du mois de juin, soit installée sous le régime du traité de Lisbonne.
Enfin, de manière paradoxale, la réponse coordonnée à la crise, préparée depuis plusieurs mois par plusieurs réunions de l'Eurogroupe, du conseil Ecofin, des chefs d'Etat de l'UE et du G20, pose plus de problèmes.
Même si le plan de relance de 200 milliards d'euros présenté par la Commission européenne le 26 novembre servira de base à une position commune, les programmes nationaux continuent de tirer à hue et à dia.
Mercredi, le ministre allemand des Finances a ainsi une nouvelle fois dénoncé une course aux milliards "stupéfiante et déprimante", en ciblant notamment la Grande-Bretagne.
La plupart des dirigeants européens considèrent à l'inverse que Berlin a une approche trop frileuse face à la crise en refusant d'étendre son plan de relance initial et en n'endossant que du bout des lèvres le plan de l'exécutif communautaire, qui prévoit que l'UE consacre 1,5% de son PIB à juguler la crise.
Source: Yahoo News
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