Une cité à Bagneux
Seuls deux accusés étaient mineurs au moment des faits mais la cour d'assises des mineurs est compétente pour juger des majeurs ayant agi aux côtés de mineurs. Elle jugera donc à huis clos l'ensemble des accusés.
Au cours de l'instruction, Youssouf Fofana aurait épuisé les services d'au moins 37 avocats récusés ou ayant renoncé à le défendre, et insulté les juges à plusieurs reprises.
Condamné pour "outrages" en octobre 2007, il s'est lancé à l'audience dans une diatribe antisioniste, dénonçant les "barbus à kippas" "au nom des musulmans et des Africains victimes des terroristes sionistes".
Le décès de Ian Halimi avait provoqué une très vive émotion en France, en raison du caractère antisémite reconnu par plusieurs protagonistes du dossier.
Le jeune Français était tombé dans le piège d'une bande de délinquants.
Après un rendez-vous dans la soirée du 20 janvier 2006 avec une jeune femme qui l'avait séduit, Halimi est enlevé et séquestré dans une cité de Bagneux, en banlieue parisienne. Les organisateurs du gang réclament une rançon à sa famille et profèrent des menaces de mort.
Le jeune homme est découvert le 13 février nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures. Incapable de s'exprimer, le supplicié meurt pendant son transfert à l'hôpital.
Au cours de l'instruction, Youssouf Fofana aurait épuisé les services d'au moins 37 avocats récusés ou ayant renoncé à le défendre, et insulté les juges à plusieurs reprises.
Condamné pour "outrages" en octobre 2007, il s'est lancé à l'audience dans une diatribe antisioniste, dénonçant les "barbus à kippas" "au nom des musulmans et des Africains victimes des terroristes sionistes".
Le décès de Ian Halimi avait provoqué une très vive émotion en France, en raison du caractère antisémite reconnu par plusieurs protagonistes du dossier.
Le jeune Français était tombé dans le piège d'une bande de délinquants.
Après un rendez-vous dans la soirée du 20 janvier 2006 avec une jeune femme qui l'avait séduit, Halimi est enlevé et séquestré dans une cité de Bagneux, en banlieue parisienne. Les organisateurs du gang réclament une rançon à sa famille et profèrent des menaces de mort.
Le jeune homme est découvert le 13 février nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures. Incapable de s'exprimer, le supplicié meurt pendant son transfert à l'hôpital.