"Le Conseil présidentiel a approuvé l'exécution d'Ali le Chimique", a déclaré un responsable irakien sous le couvert de l'anonymat. "L'approbation a été donnée il y a deux jours".
La porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad, Mirembe Nantongo, a indiqué que sa chancellerie était "au courant de cette approbation".
Le responsable irakien a indiqué qu'aucune date n'avait été arrêtée pour l'exécution d'Ali Hassan al-Majid, condamné à mort en juin 2007 par la justice irakienne pour génocide contre les kurdes dans les années 1980.
"Le Premier ministre (Nouri al-Maliki) n'a pas encore décidé de la date de l'exécution", a-t-il ajouté, tout en suggérant qu'elle pourrait être mise en application d'içi à 30 jours, ayant été entérinée par le Conseil présidentiel.
"Le compte à rebours a commencé il y a deux jours", selon lui.
Le Conseil présidentiel est formé du président de la République Jalal Talabani (Kurde), du vice-président Tarek al-Hachémi (sunnite) et du vice-président Adel Abdel Mahdi (chiite), dont l'accord est nécessaire pour la mise en application de l'orde d'exécution.
Cousin de Saddam Hussein, Ali Hassan al-Majid, 66 ans, dont le surnom vient de sa prédilection pour les armes chimiques, était l'un des plus proches collaborateurs de l'ex-dictateur lui-même exécuté en décembre 2006.
Al-Majid, ainsi que l'ancien directeur-adjoint des opérations militaires, Hussein Rachid al-Tikriti, et l'ex-ministre de la Défense Sultan Hachem al-Taï, ont été condamnés à mort en juin 2007 par la justice irakienne pour leur responsabilité dans la répression de la rébellion kurde, la campagne Anfal de 1987-1988, qui avait fait près de 180.000 morts.
Selon la loi irakienne, les trois condamnés auraient dû être pendus 30 jours après la confirmation de la sentence par la Cour suprême le 4 septembre dernier, soit le 4 octobre.
Mais leur exécution a été repoussée à plusieurs reprises, malgré la volonté du Premier ministre irakien chiite, MM. Talabani et Hachémi refusant alors d'approuver l'ordre d'éxécution.
En décembre, M. Maliki avait dit attendre toujours une réponse du président américain George W. Bush à qui il avait demandé qu'"Ali le chimique" et les deux autres dignitaires du régime de Saddam Hussein soient remis aux autorités irakiennes pour être exécutés.
Mais les Etats-Unis avaient dit exiger au préalable des clarifications sur la légalité du processus et un consensus politique entre les membres du gouvernement sur l'exécution.
Vendredi, le responsable irakien précité a indiqué que les autorités irakiennes avaient de nouveau demandé à l'armée américaine de lui remettre Ali Hassan al-Majid.
Mais la porte-parole américaine a dit qu'elle n'était pas au courant de cette demande et que la position américaine restait inchangée.
"Notre position reste la même", a-t-elle dit en faisant état de l'absence d'un consensus sur des questions de procédure liées à la date de l'exécution.
Le feu vert donné par le Conseil présidentiel ne concerne que le sort d'Ali Hassan al-Majid.
M. Talabani avait émis des réserves, se disant opposé au principe de la peine de mort, même si dans le cas de Saddam Hussein, il n'avait soulevé aucune objection.
M. Hachémi avait quant à lui dit craindre que l'exécution de Sultan Hachem al-Taï ne sabote les efforts de réconciliation et aggrave le ressentiment des sunnites. Il avait indiqué que Taï n'avait fait qu'obéir aux ordres de Saddam Hussein.
Yahoo.fr
La porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad, Mirembe Nantongo, a indiqué que sa chancellerie était "au courant de cette approbation".
Le responsable irakien a indiqué qu'aucune date n'avait été arrêtée pour l'exécution d'Ali Hassan al-Majid, condamné à mort en juin 2007 par la justice irakienne pour génocide contre les kurdes dans les années 1980.
"Le Premier ministre (Nouri al-Maliki) n'a pas encore décidé de la date de l'exécution", a-t-il ajouté, tout en suggérant qu'elle pourrait être mise en application d'içi à 30 jours, ayant été entérinée par le Conseil présidentiel.
"Le compte à rebours a commencé il y a deux jours", selon lui.
Le Conseil présidentiel est formé du président de la République Jalal Talabani (Kurde), du vice-président Tarek al-Hachémi (sunnite) et du vice-président Adel Abdel Mahdi (chiite), dont l'accord est nécessaire pour la mise en application de l'orde d'exécution.
Cousin de Saddam Hussein, Ali Hassan al-Majid, 66 ans, dont le surnom vient de sa prédilection pour les armes chimiques, était l'un des plus proches collaborateurs de l'ex-dictateur lui-même exécuté en décembre 2006.
Al-Majid, ainsi que l'ancien directeur-adjoint des opérations militaires, Hussein Rachid al-Tikriti, et l'ex-ministre de la Défense Sultan Hachem al-Taï, ont été condamnés à mort en juin 2007 par la justice irakienne pour leur responsabilité dans la répression de la rébellion kurde, la campagne Anfal de 1987-1988, qui avait fait près de 180.000 morts.
Selon la loi irakienne, les trois condamnés auraient dû être pendus 30 jours après la confirmation de la sentence par la Cour suprême le 4 septembre dernier, soit le 4 octobre.
Mais leur exécution a été repoussée à plusieurs reprises, malgré la volonté du Premier ministre irakien chiite, MM. Talabani et Hachémi refusant alors d'approuver l'ordre d'éxécution.
En décembre, M. Maliki avait dit attendre toujours une réponse du président américain George W. Bush à qui il avait demandé qu'"Ali le chimique" et les deux autres dignitaires du régime de Saddam Hussein soient remis aux autorités irakiennes pour être exécutés.
Mais les Etats-Unis avaient dit exiger au préalable des clarifications sur la légalité du processus et un consensus politique entre les membres du gouvernement sur l'exécution.
Vendredi, le responsable irakien précité a indiqué que les autorités irakiennes avaient de nouveau demandé à l'armée américaine de lui remettre Ali Hassan al-Majid.
Mais la porte-parole américaine a dit qu'elle n'était pas au courant de cette demande et que la position américaine restait inchangée.
"Notre position reste la même", a-t-elle dit en faisant état de l'absence d'un consensus sur des questions de procédure liées à la date de l'exécution.
Le feu vert donné par le Conseil présidentiel ne concerne que le sort d'Ali Hassan al-Majid.
M. Talabani avait émis des réserves, se disant opposé au principe de la peine de mort, même si dans le cas de Saddam Hussein, il n'avait soulevé aucune objection.
M. Hachémi avait quant à lui dit craindre que l'exécution de Sultan Hachem al-Taï ne sabote les efforts de réconciliation et aggrave le ressentiment des sunnites. Il avait indiqué que Taï n'avait fait qu'obéir aux ordres de Saddam Hussein.
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