Prié d'en dire plus sur la nature de ces erreurs, il a répondu : "De graves erreurs d'appréciation, une forme d'aveuglement quand nous n'avons pas vu la dimension génocidaire du gouvernement du président (Juvénal Habyarimana) qui a été assassiné, erreurs dans une opération (militaire) Turquoise engagée trop tardivement et sans doute trop peu".
Le pouvoir rwandais a accusé la France de complicité dans les événements via son soutien au régime Habyarimana. Il reproche en outre aux militaires français de l'opération Turquoise, censée protéger les populations civiles et les réfugiés au plus fort de la crise de 1994, d'avoir secouru des miliciens hutus responsables du génocide ou de leur avoir permis de fuir vers le Zaïre voisin.
A la question de savoir pourquoi la France n'avait pas, à l'instar de la Belgique, l'ancienne puissance coloniale du Rwanda, présenté d'excuses officielles, il a indiqué que chaque pays avait son histoire et qu'il n'était pas venu à Kigali "pour faire une course au vocabulaire".
"Nous sommes ici pour réconcilier des nations, nous sommes ici pour aider un peuple qui a été meurtri", a-t-il encore dit. "Et c'est pour tourner une page que nous engageons un processus qui sera un processus qui évoluera étape par étape." Paul Kagamé a abondé dans le même sens.
"Refusons d'être otage du passé. Des erreurs ont été reconnues, on en a discuté et, au fur et à mesure que nous abordons cette réalité, l'essentiel est de regarder vers l'avenir", a-t-il déclaré.
"Il est temps de mettre sur pied une nouvelle relation, un nouveau partenariat basés sur la compréhension et une utilisation correcte de la vérité", a-t-il ajouté.
Reuters via Yahoo news
Le pouvoir rwandais a accusé la France de complicité dans les événements via son soutien au régime Habyarimana. Il reproche en outre aux militaires français de l'opération Turquoise, censée protéger les populations civiles et les réfugiés au plus fort de la crise de 1994, d'avoir secouru des miliciens hutus responsables du génocide ou de leur avoir permis de fuir vers le Zaïre voisin.
A la question de savoir pourquoi la France n'avait pas, à l'instar de la Belgique, l'ancienne puissance coloniale du Rwanda, présenté d'excuses officielles, il a indiqué que chaque pays avait son histoire et qu'il n'était pas venu à Kigali "pour faire une course au vocabulaire".
"Nous sommes ici pour réconcilier des nations, nous sommes ici pour aider un peuple qui a été meurtri", a-t-il encore dit. "Et c'est pour tourner une page que nous engageons un processus qui sera un processus qui évoluera étape par étape." Paul Kagamé a abondé dans le même sens.
"Refusons d'être otage du passé. Des erreurs ont été reconnues, on en a discuté et, au fur et à mesure que nous abordons cette réalité, l'essentiel est de regarder vers l'avenir", a-t-il déclaré.
"Il est temps de mettre sur pied une nouvelle relation, un nouveau partenariat basés sur la compréhension et une utilisation correcte de la vérité", a-t-il ajouté.
Reuters via Yahoo news
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