Ce contrat d'études prospectives, réalisé par le Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) et le cabinet Geste, à la demande il y a deux ans de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD, patronat), présente trois scénarios - sans en privilégier aucun - dont celui-ci, qui aurait le plus lourd impact sur l'emploi.
L'étude sert de base à une négociation avec les syndicats sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), débutée jeudi et devant se terminer en septembre prochain.
D'après le scénario du pire, en cas de "stagnation du pouvoir d'achat global", de la "mise en place d'une politique tarifaire agressive" et d'une "réforme du cadre réglementaire dans le sens d'une intensification de la concurrence par les prix", les effectifs passeraient de 636.000 actuellement à 596.000 en 2015.
"La guerre des prix est le scénario le plus probable", craint une source syndicale. Le gouvernement envisage au printemps une réforme de la loi Raffarin, qui assouplirait les conditions des implantations commerciales. L'installation de davantage d'enseignes serait synonyme de pressions à la baisse sur les prix et sur les coûts fixes.
Dans ce scénario, "des transferts importants de parts de marchés" se feraient "vers le hard-discount", notent les auteurs de l'étude. Les "maxidiscomptes" verraient leurs effectifs progresser de 18.000 emplois, tandis que les grandes surfaces alimentaires traditionnelles perdraient 50.000 salariés et le commerce de gros 7.000 emplois, selon le rapport.
Par métiers, dans les grandes surfaces traditionnelles (hypermarchés et supermarchés), les caissières, touchées par la multiplication des nouvelles technologies (caisses automatiques), passeraient de 121.000 en 2005 à 81.000 en 2015 et les employés commerciaux de 209.000 à 198.000.
Selon un scénario moyen, dit d'"entrée en douceur dans un régime de croissance intensive", en cas de fin du développement massif des points de vente sur le territoire, la grande distribution gagnerait 36.000 emplois.
Selon un dernier scénario, dénommé d'"accélération de la fragmentation de l'espace commercial", en cas d'amélioration de la conjoncture macroéconomique et d'un nouveau cadre réglementaire favorisant la création de commerces de proximité, le secteur gagnerait 86.000 emplois.
L'étude sert de base à une négociation avec les syndicats sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), débutée jeudi et devant se terminer en septembre prochain.
D'après le scénario du pire, en cas de "stagnation du pouvoir d'achat global", de la "mise en place d'une politique tarifaire agressive" et d'une "réforme du cadre réglementaire dans le sens d'une intensification de la concurrence par les prix", les effectifs passeraient de 636.000 actuellement à 596.000 en 2015.
"La guerre des prix est le scénario le plus probable", craint une source syndicale. Le gouvernement envisage au printemps une réforme de la loi Raffarin, qui assouplirait les conditions des implantations commerciales. L'installation de davantage d'enseignes serait synonyme de pressions à la baisse sur les prix et sur les coûts fixes.
Dans ce scénario, "des transferts importants de parts de marchés" se feraient "vers le hard-discount", notent les auteurs de l'étude. Les "maxidiscomptes" verraient leurs effectifs progresser de 18.000 emplois, tandis que les grandes surfaces alimentaires traditionnelles perdraient 50.000 salariés et le commerce de gros 7.000 emplois, selon le rapport.
Par métiers, dans les grandes surfaces traditionnelles (hypermarchés et supermarchés), les caissières, touchées par la multiplication des nouvelles technologies (caisses automatiques), passeraient de 121.000 en 2005 à 81.000 en 2015 et les employés commerciaux de 209.000 à 198.000.
Selon un scénario moyen, dit d'"entrée en douceur dans un régime de croissance intensive", en cas de fin du développement massif des points de vente sur le territoire, la grande distribution gagnerait 36.000 emplois.
Selon un dernier scénario, dénommé d'"accélération de la fragmentation de l'espace commercial", en cas d'amélioration de la conjoncture macroéconomique et d'un nouveau cadre réglementaire favorisant la création de commerces de proximité, le secteur gagnerait 86.000 emplois.