"En tout, neuf militaires, dont le commandant de zone, et deux civils (...) ont été tués" dans cette attaque contre une unité de l'armée basée à Kabo, a déclaré une source au haut commandement des Forces armées centrafricaines.
Mercredi, des membres de leurs familles avaient affirmé que 13 militaires avaient été tués. Le porte-parole de l'armée, qui n'avait pas fourni de bilan, avait alors expliqué que l'embuscade avait été tendue par des hommes du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC, rébellion) au village de Nobandja.
Les deux civils tués sont "le chef du village de Nobandja et son épouse". "Des renforts ont été envoyés dès mardi soir sur les lieux", a ajouté la source du commandement de l'armée, sans préciser le nombre d'hommes dépêchés.
Le Bureau des Nations unies pour la consolidation de la paix en Centrafrique (Bonuca) a jeudi "vigoureusement condamné" cette embuscade, en évoquant "une dizaine de soldats" tués.
Ces faits surviennent après "une attaque similaire menée par des éléments de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le changement, rébellion) à Sam Ouandja (nord) le 10 novembre", indique le Bonuca, invitant "tous les mouvements politico-militaires au respect scrupuleux du cessez-le-feu" inscrit dans différents accords de paix pour permettre notamment "la bonne tenue du Dialogue inclusif".
Le "Dialogue inclusif" est un forum devant rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir le pays de la crise et y ramener la paix.
Initialement fixé au 8 juin, il a été reporté à plusieurs reprises en raison de désaccords exprimés par des mouvements rebelles et l'opposition, notamment sur la loi d'amnistie devant concerner tous les acteurs centrafricains. La semaine dernière, le président centrafricain François Bozizé a annoncé qu'il se tiendrait du 5 au 22 décembre.
La Centrafrique, pays pauvre et enclavé, est en proie depuis l'élection de M. Bozizé en 2005 à l'insécurité dans le nord, où groupes rebelles, "coupeurs de routes" et soldats gouvernementaux commettent de nombreuses exactions. Elle fait aussi face à une grave crise financière et sociale.
Source: Dabio
Mercredi, des membres de leurs familles avaient affirmé que 13 militaires avaient été tués. Le porte-parole de l'armée, qui n'avait pas fourni de bilan, avait alors expliqué que l'embuscade avait été tendue par des hommes du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC, rébellion) au village de Nobandja.
Les deux civils tués sont "le chef du village de Nobandja et son épouse". "Des renforts ont été envoyés dès mardi soir sur les lieux", a ajouté la source du commandement de l'armée, sans préciser le nombre d'hommes dépêchés.
Le Bureau des Nations unies pour la consolidation de la paix en Centrafrique (Bonuca) a jeudi "vigoureusement condamné" cette embuscade, en évoquant "une dizaine de soldats" tués.
Ces faits surviennent après "une attaque similaire menée par des éléments de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le changement, rébellion) à Sam Ouandja (nord) le 10 novembre", indique le Bonuca, invitant "tous les mouvements politico-militaires au respect scrupuleux du cessez-le-feu" inscrit dans différents accords de paix pour permettre notamment "la bonne tenue du Dialogue inclusif".
Le "Dialogue inclusif" est un forum devant rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir le pays de la crise et y ramener la paix.
Initialement fixé au 8 juin, il a été reporté à plusieurs reprises en raison de désaccords exprimés par des mouvements rebelles et l'opposition, notamment sur la loi d'amnistie devant concerner tous les acteurs centrafricains. La semaine dernière, le président centrafricain François Bozizé a annoncé qu'il se tiendrait du 5 au 22 décembre.
La Centrafrique, pays pauvre et enclavé, est en proie depuis l'élection de M. Bozizé en 2005 à l'insécurité dans le nord, où groupes rebelles, "coupeurs de routes" et soldats gouvernementaux commettent de nombreuses exactions. Elle fait aussi face à une grave crise financière et sociale.
Source: Dabio
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