Les 101 conseils généraux élisent leur présidents

La gauche a réuni 51% des suffrages au second tour de cette consultation, contre 44% à droite (MoDem, 3%).

Symbole de cette nouvelle poussée dans les départements, après celles des cantonales de 2001 et 2004, le Premier secrétaire du PS, François Hollande, doit devenir président du conseil général de la Corrèze, ancien fief de la Chiraquie.

Département de Ségolène Royal, détenu sans discontinuer par la droite depuis 1970, les Deux-Sèvres vont élire à leur tête un PS, Eric Gautier.

Autre basculement à gauche: l'Ain, bastion de droite durant des décennies. De même l'Indre-et-Loire, la Somme, le Val-d'Oise, le Lot-et-Garonne.

Le PCF, qui devra céder la Seine-Saint-Denis à Claude Bartolone, bras droit de Laurent Fabius, retrouvera la présidence de l'Allier, qu'il a détenue de 1998 à 2001. Une consolation pour les communistes qui gardent ainsi, avec le Val-de-Marne, deux départements.

Autre ces huit gains assurés, la gauche peut espérer l'emporter dans certains des quatre départements où elle détient exactement le même nombre de sièges que la droite, jusque là majoritaire: Côte-d'Or, Jura, Hautes-Alpes, Pyrénées-Atlantiques.

Le troisième tour pourrait aussi révéler quelques surprises en Aveyron, dans la Vienne et le Rhône.

Enfin, même s'ils gardent la même majorité, certains départements changeront de président: la Charente-Maritime, avec le ministre UMP Dominique Bussereau, la Savoie, avec l'ancien ministre UMP de l'économie Hervé Gaymard, la Saône-et-Loire avec le socialiste Arnaud Montebourg.

Avant le renouvellement cantonal des 9 et 16 mars, la gauche présidait 51 départements et la droite 50.

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