Cette rencontre fait suite à l’adoption en février 2008, par le gouvernement, de la nouvelle Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie (Lpdse) et qui a retenu le schéma de restructuration industrielle de la Senelec, après analyse de l’expérience des réformes du secteur électrique en Afrique et au Sénégal.
Celui-ci consiste au dégroupage des activités de la Senelec en trois filiales : Production, Transport et Distribution dans le cadre d’un holding, en veillant à une participation judicieuse du secteur privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs à côté d’un partenaire technique international.
Le ministre de l’Energie Samuel Amète Sarr, en ouvrant l’atelier, a dit à l’endroit des partenaires (Bm, Afd, Bid, Boad, Fmi, Bad, Bei, Kfw et la Sfi) tout son plaisir de leur participation active avec le gouvernement qui a été longuement illustré au cours de l’élaboration et la mise en œuvre du Plan de redressement du secteur de l’Energie (Prse). M. Sarr dira à l’endroit des participants qu’à la suite de l’achèvement des principales mesures du Prse, il avait organisé et structuré celles relatives à la Lettre de politique de développement du secteur de l’Energie, sur la forme d’une matrice des tâches qui sera, à l’instar du Prse, l’objet de rencontres et d’évaluation.
Donc, après avoir fait le benchmark de l’expérience africaine et européenne sur la réforme de sociétés d’énergie électrique et au terme de l’atelier tenu dans ce sens, des réformes de la société d’énergie électrique ont été proposées. Finalement, le choix d’un schéma de restructuration industrielle de la Senelec, selon trois filiales de Production, de Transport et de Distribution dans le cadre d’un holding a été adopté, le gouvernement l’a validé ensuite.
Le ministre de l’Energie dira que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis 2007 avec un contexte macro-économique marqué par le renchérissement des cours du pétrole et récemment par la crise financière internationale.
Cette crise que les chefs d’Etat des pays développés n’hésitent plus à qualifier de récession, se caractérise selon M. Sarr, par l’éclosion stratégique unanime d’intervention des Etats des pays industrialisés, dans le marché financier qui, jusqu’à cette date, était régi par les lois de l’économie de marché. Donc, dira M. Sarr, malgré l’application de la doctrine du capitalisme, on note que partout en Europe, en Asie, en Amérique, les Etats déroulent des plans de sauvetage, injectent des liquidités, prennent des actions, nationalisent des banques, renforcent et exercent une nouvelle régulation des marchés financiers.
Selon Samuel Amète Sarr, d’éminents experts économiques et hommes d’Etat prônent une nouvelle approche économique mondiale donnée sur le « Plus d’Etat et de Régulation » avec un besoin de reformuler les fondements de la politique économique et financière pour l’adoption aux exigences du 21e siècle.
Ce qui fera dire à M. Sarr que la dimension de l’impact de l’onde de choc de cette situation macro-économique mondiale sur l’économie africaine et éventuellement sur l’agenda et le devenir de notre projet spécifique sur la Senelec, nous interpelle et mérite des réponses appropriées. Le ministre leur dira que les délestages vécus récemment sont consécutifs à une situation conjoncturelle liée d’une part au déroulement d’un programme de maintenance perturbé par l’occurrence inopinée d’incidents d’exploitation et, d’autre part, à un dysfonctionnement dans l’approvisionnement en combustible de ses principales centrales.
Mais, il affirmera que la puissance actuelle du parc de production est suffisante pour satisfaire la demande courante. Il dira en outre qu’aujourd’hui, la Senelec a levé la contrainte sur le combustible avec l’intervention du gouvernement. De plus, elle est en train d’accélérer l’exécution des actions idoines visant à remettre en service les installations à l’arrêt en vue de répondre à l’attente de sa clientèle en terme de qualité de service public.
Pour le ministre de l’Energie, le résultat attendu du projet d’évolution institutionnelle de la Senelec devra permettre de rendre le sous-secteur électrique performant, en assurant une bonne qualité de service avec les meilleures conditions de prix de cession et un approvisionnement de l’électricité en quantité suffisante sur toute l’étendue du territoire, au niveau des zones urbaines, périurbaines et rurales.
Pour conclure, le ministre dira qu’il attend des travaux des experts de l’atelier, des propositions fructueuses relatives à la mise en œuvre du schéma de restructuration industrielle de la Senelec en trois filiales : Production, Transport et Distribution dans le cadre d’un holding en veillant à une participation judicieuse des partenaires privés sénégalais et étrangers, des consommateurs, des travailleurs, à côté de partenaires techniques.
Le ministre de l’Energie annoncera à la fin, qu’un plan exhaustif a été assigné à son ministère pour qu’en mars 2009, pour le découpage des activités de Production, de Transport, de Distribution et celles centralisées de la Senelec, avec une séparation comptable, organisationnelle et les actifs ; un fonctionnement séparé des trois filiales de Production, de Transport, de Distribution dans le cadre d’un holding et enfin, avant décembre 2009, l’arrivée de partenaires privés et leur participation au niveau des trois filiales : Production, Transport, Distribution et du Holding.
Par la suite, le directeur général de la Senelec, Latsoukabé Fall, a fait un exposé assez exhaustif sur l’état actuel de la Senelec, financièrement et techniquement. Il a profité de l’occasion pour décliner la feuille de route de la société depuis l’intérieur (par un réajustement interne) pour réduire le coût de fonctionnement mais surtout lutter contre certaines fraudes qui grèvent fortement le budget, de même que la réalisation de certaines installations comme la centrale de Kahone. M. Fall a fait en outre un tour d’horizon de la politique d’investissement de la Senelec qui, à court terme, peut améliorer la situation
Source: le soleil
Celui-ci consiste au dégroupage des activités de la Senelec en trois filiales : Production, Transport et Distribution dans le cadre d’un holding, en veillant à une participation judicieuse du secteur privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs à côté d’un partenaire technique international.
Le ministre de l’Energie Samuel Amète Sarr, en ouvrant l’atelier, a dit à l’endroit des partenaires (Bm, Afd, Bid, Boad, Fmi, Bad, Bei, Kfw et la Sfi) tout son plaisir de leur participation active avec le gouvernement qui a été longuement illustré au cours de l’élaboration et la mise en œuvre du Plan de redressement du secteur de l’Energie (Prse). M. Sarr dira à l’endroit des participants qu’à la suite de l’achèvement des principales mesures du Prse, il avait organisé et structuré celles relatives à la Lettre de politique de développement du secteur de l’Energie, sur la forme d’une matrice des tâches qui sera, à l’instar du Prse, l’objet de rencontres et d’évaluation.
Donc, après avoir fait le benchmark de l’expérience africaine et européenne sur la réforme de sociétés d’énergie électrique et au terme de l’atelier tenu dans ce sens, des réformes de la société d’énergie électrique ont été proposées. Finalement, le choix d’un schéma de restructuration industrielle de la Senelec, selon trois filiales de Production, de Transport et de Distribution dans le cadre d’un holding a été adopté, le gouvernement l’a validé ensuite.
Le ministre de l’Energie dira que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis 2007 avec un contexte macro-économique marqué par le renchérissement des cours du pétrole et récemment par la crise financière internationale.
Cette crise que les chefs d’Etat des pays développés n’hésitent plus à qualifier de récession, se caractérise selon M. Sarr, par l’éclosion stratégique unanime d’intervention des Etats des pays industrialisés, dans le marché financier qui, jusqu’à cette date, était régi par les lois de l’économie de marché. Donc, dira M. Sarr, malgré l’application de la doctrine du capitalisme, on note que partout en Europe, en Asie, en Amérique, les Etats déroulent des plans de sauvetage, injectent des liquidités, prennent des actions, nationalisent des banques, renforcent et exercent une nouvelle régulation des marchés financiers.
Selon Samuel Amète Sarr, d’éminents experts économiques et hommes d’Etat prônent une nouvelle approche économique mondiale donnée sur le « Plus d’Etat et de Régulation » avec un besoin de reformuler les fondements de la politique économique et financière pour l’adoption aux exigences du 21e siècle.
Ce qui fera dire à M. Sarr que la dimension de l’impact de l’onde de choc de cette situation macro-économique mondiale sur l’économie africaine et éventuellement sur l’agenda et le devenir de notre projet spécifique sur la Senelec, nous interpelle et mérite des réponses appropriées. Le ministre leur dira que les délestages vécus récemment sont consécutifs à une situation conjoncturelle liée d’une part au déroulement d’un programme de maintenance perturbé par l’occurrence inopinée d’incidents d’exploitation et, d’autre part, à un dysfonctionnement dans l’approvisionnement en combustible de ses principales centrales.
Mais, il affirmera que la puissance actuelle du parc de production est suffisante pour satisfaire la demande courante. Il dira en outre qu’aujourd’hui, la Senelec a levé la contrainte sur le combustible avec l’intervention du gouvernement. De plus, elle est en train d’accélérer l’exécution des actions idoines visant à remettre en service les installations à l’arrêt en vue de répondre à l’attente de sa clientèle en terme de qualité de service public.
Pour le ministre de l’Energie, le résultat attendu du projet d’évolution institutionnelle de la Senelec devra permettre de rendre le sous-secteur électrique performant, en assurant une bonne qualité de service avec les meilleures conditions de prix de cession et un approvisionnement de l’électricité en quantité suffisante sur toute l’étendue du territoire, au niveau des zones urbaines, périurbaines et rurales.
Pour conclure, le ministre dira qu’il attend des travaux des experts de l’atelier, des propositions fructueuses relatives à la mise en œuvre du schéma de restructuration industrielle de la Senelec en trois filiales : Production, Transport et Distribution dans le cadre d’un holding en veillant à une participation judicieuse des partenaires privés sénégalais et étrangers, des consommateurs, des travailleurs, à côté de partenaires techniques.
Le ministre de l’Energie annoncera à la fin, qu’un plan exhaustif a été assigné à son ministère pour qu’en mars 2009, pour le découpage des activités de Production, de Transport, de Distribution et celles centralisées de la Senelec, avec une séparation comptable, organisationnelle et les actifs ; un fonctionnement séparé des trois filiales de Production, de Transport, de Distribution dans le cadre d’un holding et enfin, avant décembre 2009, l’arrivée de partenaires privés et leur participation au niveau des trois filiales : Production, Transport, Distribution et du Holding.
Par la suite, le directeur général de la Senelec, Latsoukabé Fall, a fait un exposé assez exhaustif sur l’état actuel de la Senelec, financièrement et techniquement. Il a profité de l’occasion pour décliner la feuille de route de la société depuis l’intérieur (par un réajustement interne) pour réduire le coût de fonctionnement mais surtout lutter contre certaines fraudes qui grèvent fortement le budget, de même que la réalisation de certaines installations comme la centrale de Kahone. M. Fall a fait en outre un tour d’horizon de la politique d’investissement de la Senelec qui, à court terme, peut améliorer la situation
Source: le soleil