Le sommet entre l'UE et le Brésil sera le dernier auquel M. Sarkozy participera en tant que président en exercice du Conseil européen.
Le chef de l'Etat sera accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy et restera au Brésil jusqu'au 29 décembre, pour des vacances dans la famille de sa femme, dont le père biologique est installé de longue date dans le pays.
Plusieurs ministres seront du voyage - Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Xavier Darcos (Education), Hervé Morin (Défense), ainsi que les secrétaires d'Etat aux Affaires européennes Bruno Lemaire et au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac. Il y a aura également une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprise.
Lundi sera consacré au sommet UE/Brésil, en présence de José Manuel Barroso, président de la commission européenne. C'est le deuxième du genre, après celui qui s'était tenu fin 2007 à Lisbonne, sous présidence portugaise de l'Union. Au programme, crise financière et changement climatique notamment. M. Barroso devrait, selon un porte-parole de la commission, affirmer son soutien à l'idée défendue par le Brésil de renforcer le poids des pays d'Amérique du sud et des pays émergents dans la future architecture financière mondiale.
Concernant la lutte contre le réchauffement climatique, un contrat pourrait être signé entre la Banque européenne d'investissement (BEI) et, côté brésilien, la Banque nationale pour le développement économique et social (BNDS) pour financer jusqu'à 400 millions d'euros de projets, selon la commission. Les biocarburants, dont le Brésil est un gros producteur, devraient également être un des sujets de discussions.
Autres thèmes du sommet, selon l'Elysée: la réforme des Nations unies (le Brésil souhaite devenir membre permanent du Conseil de sécurité, appuyé en cela par la France, l'Allemagne ou le Royaume Uni mais d'autres pays européens comme l'Italie ou l'Espagne sont contre), les relations commerciales, l'immigration.
La journée de mardi sera consacrée à la visite officielle bilatérale de M. Sarkozy, notamment un entretien avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva. Puissance régionale, le Brésil pourrait acheter à la France une cinquantaine d'hélicoptères, avec un partenariat de coproduction sur place (création d'une ligne de fabrication entre Eurocopter et Hélibras, selon l'Elysée).
Egalement attendu: un contrat sur la fabrication de quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpenes dont une partie sera construite au Brésil. A plus long terme (horizon 2020), la France pourrait prêter son assistance en vue de la conception et la fabrication d'un sous-marin brésilien à propulsion nucléaire et aider à la construction d'une base de sous-marins.
Toujours côté militaire, une éventuelle vente de Rafale, avion de combat de nouvelle génération fabriqué par Dassault et jamais vendu à l'export, sera également discutée, comme le développement de la surveillance des frontières (possibilité de "gros contrats" mais la compétition est sévère).
Côté civil, Paris regarde également du côté du développement d'un train à grande vitesse (TGV) entre Rio et Sao Paulo.
Lundi soir, M. Sarkozy rencontrera la communauté française, comme à chacun de ses voyages à l'étranger, puis assistera au concert de lancement de "l'année de la France" au Brésil.
Source: Yahoo News
Le chef de l'Etat sera accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy et restera au Brésil jusqu'au 29 décembre, pour des vacances dans la famille de sa femme, dont le père biologique est installé de longue date dans le pays.
Plusieurs ministres seront du voyage - Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Xavier Darcos (Education), Hervé Morin (Défense), ainsi que les secrétaires d'Etat aux Affaires européennes Bruno Lemaire et au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac. Il y a aura également une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprise.
Lundi sera consacré au sommet UE/Brésil, en présence de José Manuel Barroso, président de la commission européenne. C'est le deuxième du genre, après celui qui s'était tenu fin 2007 à Lisbonne, sous présidence portugaise de l'Union. Au programme, crise financière et changement climatique notamment. M. Barroso devrait, selon un porte-parole de la commission, affirmer son soutien à l'idée défendue par le Brésil de renforcer le poids des pays d'Amérique du sud et des pays émergents dans la future architecture financière mondiale.
Concernant la lutte contre le réchauffement climatique, un contrat pourrait être signé entre la Banque européenne d'investissement (BEI) et, côté brésilien, la Banque nationale pour le développement économique et social (BNDS) pour financer jusqu'à 400 millions d'euros de projets, selon la commission. Les biocarburants, dont le Brésil est un gros producteur, devraient également être un des sujets de discussions.
Autres thèmes du sommet, selon l'Elysée: la réforme des Nations unies (le Brésil souhaite devenir membre permanent du Conseil de sécurité, appuyé en cela par la France, l'Allemagne ou le Royaume Uni mais d'autres pays européens comme l'Italie ou l'Espagne sont contre), les relations commerciales, l'immigration.
La journée de mardi sera consacrée à la visite officielle bilatérale de M. Sarkozy, notamment un entretien avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva. Puissance régionale, le Brésil pourrait acheter à la France une cinquantaine d'hélicoptères, avec un partenariat de coproduction sur place (création d'une ligne de fabrication entre Eurocopter et Hélibras, selon l'Elysée).
Egalement attendu: un contrat sur la fabrication de quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpenes dont une partie sera construite au Brésil. A plus long terme (horizon 2020), la France pourrait prêter son assistance en vue de la conception et la fabrication d'un sous-marin brésilien à propulsion nucléaire et aider à la construction d'une base de sous-marins.
Toujours côté militaire, une éventuelle vente de Rafale, avion de combat de nouvelle génération fabriqué par Dassault et jamais vendu à l'export, sera également discutée, comme le développement de la surveillance des frontières (possibilité de "gros contrats" mais la compétition est sévère).
Côté civil, Paris regarde également du côté du développement d'un train à grande vitesse (TGV) entre Rio et Sao Paulo.
Lundi soir, M. Sarkozy rencontrera la communauté française, comme à chacun de ses voyages à l'étranger, puis assistera au concert de lancement de "l'année de la France" au Brésil.
Source: Yahoo News