Des sources militaires tchadiennes ont indiqué que ce bombardement a été effectué vers 3H00 (Temps universel) par deux hélicoptères MI 17 et MI 24, ainsi que par un avion léger de type Pilatus. Ces mêmes sources ont également confirmé les informations du gouvernement soudanais concernant un autre bombardement, dimanche matin, d’une base de rebelles tchadiens située également dans le même secteur du Darfour.
Les organisations humanitaires se déclarent inquiètes quant aux risques d’un conflit ouvert entre les deux Etats qui aurait des effets particulièrement négatifs sur les populations déplacées.
Déjà tendues ces quatre dernières années, les relations entre Khartoum et Ndjamena se sont dégradées après les combats de fin novembre 2007 dans l'est du Tchad. Malgré sa victoire, l'armée tchadienne a perdu beaucoup d'hommes dans la bataille, dont des proches du président Deby. Ce week-end, le président tchadien a promis de faire mordre la poussière aux rebelles et de les détruire dans leur nid à l'intérieur du Soudan.
Réaction immédiate des Soudanais : un porte-parole des forces armées a déclaré dimanche à l'agence de presse gouvernementale que les bases militaires dans l'ouest du Soudan sont prêtes à faire face à toute attaque à partir du territoire tchadien. Samedi, Idriss Deby avait dénoncé un plan ourdi selon lui par Khartoum pour le déstabiliser.
Le Soudan a démenti abriter l'opposition tchadienne, le gouvernement el-Béchir n'ayant aucun intérêt à le faire, selon le porte-parole de l'armée soudanaise.
Ndjamena avait envoyé la première salve de cette guerre des communiqués il y a plus d'une semaine, en accusant Khartoum de préparer une nouvelle agression, pour empêcher le déploiement dans l'est tchadien de l'Eufor, la force de l'Union européenne, et l’installation de la force hybride de l'Union africaine (UA) et de l'ONU au Darfour. Le Soudan avait ensuite affirmé que l'armée tchadienne a bombardé fin décembre des zones du Darfour.
Dans une première réaction, Rodolphe Adada, le nouveau chef de la mission afro-onusienne au Darfour (Minuad), s’est inquiété lundi de cette tension tchado-soudanaise qui risque d’affecter, selon lui, les déplacés et le bon déploiement de la force de maintien de la paix. Il a appelé, dans un communiqué diffusé depuis Khartoum, les gouvernements du Soudan et du Tchad « à la retenue, au dialogue et au respect de leurs obligations », notamment des rapports de bon voisinage, conformément aux accords conclus entre les deux Etats.
Les organisations humanitaires se déclarent inquiètes quant aux risques d’un conflit ouvert entre les deux Etats qui aurait des effets particulièrement négatifs sur les populations déplacées.
Déjà tendues ces quatre dernières années, les relations entre Khartoum et Ndjamena se sont dégradées après les combats de fin novembre 2007 dans l'est du Tchad. Malgré sa victoire, l'armée tchadienne a perdu beaucoup d'hommes dans la bataille, dont des proches du président Deby. Ce week-end, le président tchadien a promis de faire mordre la poussière aux rebelles et de les détruire dans leur nid à l'intérieur du Soudan.
Réaction immédiate des Soudanais : un porte-parole des forces armées a déclaré dimanche à l'agence de presse gouvernementale que les bases militaires dans l'ouest du Soudan sont prêtes à faire face à toute attaque à partir du territoire tchadien. Samedi, Idriss Deby avait dénoncé un plan ourdi selon lui par Khartoum pour le déstabiliser.
Le Soudan a démenti abriter l'opposition tchadienne, le gouvernement el-Béchir n'ayant aucun intérêt à le faire, selon le porte-parole de l'armée soudanaise.
Ndjamena avait envoyé la première salve de cette guerre des communiqués il y a plus d'une semaine, en accusant Khartoum de préparer une nouvelle agression, pour empêcher le déploiement dans l'est tchadien de l'Eufor, la force de l'Union européenne, et l’installation de la force hybride de l'Union africaine (UA) et de l'ONU au Darfour. Le Soudan avait ensuite affirmé que l'armée tchadienne a bombardé fin décembre des zones du Darfour.
Dans une première réaction, Rodolphe Adada, le nouveau chef de la mission afro-onusienne au Darfour (Minuad), s’est inquiété lundi de cette tension tchado-soudanaise qui risque d’affecter, selon lui, les déplacés et le bon déploiement de la force de maintien de la paix. Il a appelé, dans un communiqué diffusé depuis Khartoum, les gouvernements du Soudan et du Tchad « à la retenue, au dialogue et au respect de leurs obligations », notamment des rapports de bon voisinage, conformément aux accords conclus entre les deux Etats.
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