Mardi le 09 juin 2020 dans l'après-midi, des combattants ont attaqué Felo, un petit village d’éleveurs du district de Guibio, dans l’État du Borno, ouvrant le feu sur des personnes et écrasant avec leurs véhicules ceux qui tentaient de fuir.
Ces hommes armés seraient des combattants de la province de l’État islamique d’Afrique de l’ouest (ISWAP), une faction dissidente qui s’est séparée de Boko Haram en 2016 et qui intensifie, ces dernières années, les attaques contre l’armée, effectuant à plusieurs reprises les frappes contre les soldats.
"Cinquante-neuf corps ont été retrouvés lors du raid sur le village, certains d’entre eux ont été abattus et d’autres écrasés sous les roues" a expliqué le chef de la milice anti-djihadiste Babakuro Kolo.
Cette attaque était menée en représailles contre les combattants djihadistes récemment tués par la milice d’autodéfense locale. Dans l’État du Borno, au nord-ouest du Nigeria, les violences attribuées aux djihadistes sont en forte hausse. En mai, 4 autres attaques ont eu lieu dans l’État attribués à Boko Haram. Depuis leur divorce en 2016, les deux groupes sont engagés dans une lutte pour le contrôle de la région. Attentats contre les églises, vols de bétail, assassinats de chefs de villages... Face à ces exactions, la population s’est formée en milice pour la protection des villages, avec 100 miliciens et chasseurs. Il s’agit de l’une des attaques les plus importantes contre les civils au cours de cette année.
Cette violence s’est étendue sur le Niger, le Tchad et au Cameroun, suscitant la fomation d'une coalition militaire pour faire face aux djihadistes.
En comptant les attaques constatée de ces derniers mois, l’insurrection djihadiste a fait plus de 36000 morts et plus de 2 millions de déplacés depuis 2009. Les habitants accusent les autorités de ne rien faire. Le président Nigérian Muhammadu Buhari a promis plus de moyens mais au bout de 10 ans de conflits, les pays voisins qui avaient déployés leurs troupes en appui se désengagent à l’image du Tchad.
Ces hommes armés seraient des combattants de la province de l’État islamique d’Afrique de l’ouest (ISWAP), une faction dissidente qui s’est séparée de Boko Haram en 2016 et qui intensifie, ces dernières années, les attaques contre l’armée, effectuant à plusieurs reprises les frappes contre les soldats.
"Cinquante-neuf corps ont été retrouvés lors du raid sur le village, certains d’entre eux ont été abattus et d’autres écrasés sous les roues" a expliqué le chef de la milice anti-djihadiste Babakuro Kolo.
Cette attaque était menée en représailles contre les combattants djihadistes récemment tués par la milice d’autodéfense locale. Dans l’État du Borno, au nord-ouest du Nigeria, les violences attribuées aux djihadistes sont en forte hausse. En mai, 4 autres attaques ont eu lieu dans l’État attribués à Boko Haram. Depuis leur divorce en 2016, les deux groupes sont engagés dans une lutte pour le contrôle de la région. Attentats contre les églises, vols de bétail, assassinats de chefs de villages... Face à ces exactions, la population s’est formée en milice pour la protection des villages, avec 100 miliciens et chasseurs. Il s’agit de l’une des attaques les plus importantes contre les civils au cours de cette année.
Cette violence s’est étendue sur le Niger, le Tchad et au Cameroun, suscitant la fomation d'une coalition militaire pour faire face aux djihadistes.
En comptant les attaques constatée de ces derniers mois, l’insurrection djihadiste a fait plus de 36000 morts et plus de 2 millions de déplacés depuis 2009. Les habitants accusent les autorités de ne rien faire. Le président Nigérian Muhammadu Buhari a promis plus de moyens mais au bout de 10 ans de conflits, les pays voisins qui avaient déployés leurs troupes en appui se désengagent à l’image du Tchad.