Le gouvernement a décidé d'un principe de modulation de l'allocation de rentrée scolaire (ARS) selon l'âge de l'enfant, avec l'ARS à 272,59 euros pour les 5-10 ans (primaire), à 287,59 euros pour les 11-14 ans (collège) et à 297,59 euros pour les 15-18 ans (lycée). Les services de la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano, qui se rend ce mercredi après-midi à Marseille pour présenter cette mesure, ont souligné que pour 2008, cette disposition représentera pour les familles "une augmentation globale de 50 millions" d'euros.
C'est "trop pour le primaire, et pas assez pour le lycée", selon Henri Joyeux, président de Familles de France, qui a demandé à Mme Morano d'être "plus famille que politique".
La déléguée générale de Familles de France, Christiane Therry, a salué lors d'un entretien avec l'Associated Press la "modulation" selon le niveau scolaire, une mesure que l'association réclamait depuis 2002. Mais "on regrette que pour le lycée, l'enveloppe ne soit pas suffisante et qu'il y ait un peu trop pour le primaire".
Familles de France avait estimé l'enveloppe nécessaire à 165 euros pour le primaire, 280 euros pour le collège et 400 pour le lycée.
Même analyse pour l'Union des familles laïques (UFAL) dont le président, Bernard Teper, se disait "satisfait de la modulation en fonction de l'âge" mais globalement "la modulation est insuffisante".
"Nous demandions une double modulation: une en fonction de l'âge et une en fonction du type d'établissement", notamment les lycées technologiques, pour les enfants souvent issus de familles défavorisées. "Selon nos calculs, la rentrée en seconde générale coûte 320 euros" mais cela s'élève à "600 ou 700 euros pour le technologique", a-t-il précisé.
Cet écart "est dû au fait que le panier utilisé par le gouvernement est principalement sur les fournitures scolaires", donc "il faut le changer pour y ajouter les vêtements et le matériel de sport", a proposé le président de l'UFAL.
Nettement plus critique, l'Union des familles en Europe juge que "le gouvernement a voulu faire un coup de pub", a déclaré à l'AP Dominique Marcilhacy, sa porte-parole. "Ce qui doit être contesté c'est la revalorisation". Si on tient compte de l'inflation, "on est en face d'un minuscule coup de pouce pour le collège et le lycée, et rien pour le primaire", a-t-elle déploré. Pour Mme Marcilhacy, c'est "un effet d'annonce mais, en réalité, tout est mis en oeuvre pour faire des économies sur les familles".
Source: Yahoo News
C'est "trop pour le primaire, et pas assez pour le lycée", selon Henri Joyeux, président de Familles de France, qui a demandé à Mme Morano d'être "plus famille que politique".
La déléguée générale de Familles de France, Christiane Therry, a salué lors d'un entretien avec l'Associated Press la "modulation" selon le niveau scolaire, une mesure que l'association réclamait depuis 2002. Mais "on regrette que pour le lycée, l'enveloppe ne soit pas suffisante et qu'il y ait un peu trop pour le primaire".
Familles de France avait estimé l'enveloppe nécessaire à 165 euros pour le primaire, 280 euros pour le collège et 400 pour le lycée.
Même analyse pour l'Union des familles laïques (UFAL) dont le président, Bernard Teper, se disait "satisfait de la modulation en fonction de l'âge" mais globalement "la modulation est insuffisante".
"Nous demandions une double modulation: une en fonction de l'âge et une en fonction du type d'établissement", notamment les lycées technologiques, pour les enfants souvent issus de familles défavorisées. "Selon nos calculs, la rentrée en seconde générale coûte 320 euros" mais cela s'élève à "600 ou 700 euros pour le technologique", a-t-il précisé.
Cet écart "est dû au fait que le panier utilisé par le gouvernement est principalement sur les fournitures scolaires", donc "il faut le changer pour y ajouter les vêtements et le matériel de sport", a proposé le président de l'UFAL.
Nettement plus critique, l'Union des familles en Europe juge que "le gouvernement a voulu faire un coup de pub", a déclaré à l'AP Dominique Marcilhacy, sa porte-parole. "Ce qui doit être contesté c'est la revalorisation". Si on tient compte de l'inflation, "on est en face d'un minuscule coup de pouce pour le collège et le lycée, et rien pour le primaire", a-t-elle déploré. Pour Mme Marcilhacy, c'est "un effet d'annonce mais, en réalité, tout est mis en oeuvre pour faire des économies sur les familles".
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française