La secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines, Jendayi Frazer, a affirmé jeudi que les Zimbabwéens avaient "voté pour le changement".
"Les résultats les plus crédibles dont nous disposons à ce jour montrent une victoire claire de Morgan Tsvangirai au premier tour et peut-être une victoire totale", a-t-elle déclaré lors d'une visite en Afrique du Sud, au cours de laquelle elle doit rencontrer le leader de l'opposition zimbabwéenne.
"Les Etats-Unis sont de plus en plus préoccupés par la violence et les violations des droits de l'Homme au Zimbabwe", a ajouté Mme Frazer, attendue aussi en Angola, allié traditionnel de Mugabe, et en Zambie, qui préside actuellement la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).
Submergée d'appels de Washington, de Londres et d'organisations comme Amnesty International, la Chine a renoncé à livrer des armes au Zimbabwe et annoncé le retour de son navire, le An Yue Jiang, repoussé de port en port depuis plusieurs jours. "A ma connaissance, la compagnie chinoise a décidé de rappeler le bateau", a déclaré jeudi à Pékin Jiang Yu, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Près de quatre semaines après les élections générales zimbabwéennes, le résultat officiel de la présidentielle - qui se jouait entre Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir, et Tsvangirai, 56 ans -, n'a toujours pas été annoncé et l'exaspération monte.
Si le président sud-africain Thabo Mbeki est souvent critiqué pour sa "diplomatie discrète" à l'égard de son voisin Mugabe, son successeur potentiel, Jacob Zuma, s'en est quelque peu démarqué.
En visite à Londres, le favori pour les élections sud-africaines de 2009 a estimé mercredi que la situation n'était "pas acceptable". Zuma a toutefois jugé prématurée l'idée d'un embargo militaire général contre Harare et ajouté, jeudi, qu'"injurier" le plus âgé des présidents africains n'était pas la voie à suivre.
Avertissant que "le Zimbabwe est au bord de l'abîme", le prix Nobel de la Paix sud-africain et ancien archevêque anglican du Cap, Desmond Tutu, a au contraire appelé l'ONU à élargir l'embargo sur les armes adopté par les Etats-Unis et l'Union européenne depuis la réélection controversée de Robert Mugabe en 2002.
Imperturbable, la commission électorale a continué à délivrer au compte-gouttes les résultats d'un nouveau comptage partiel des scrutins du 29 mars, entamé samedi dans 23 des 210 circonscriptions du pays.
Elle a repris une étrange chorégraphie déjà observée début avril, créditant tour à tour le parti au pouvoir et l'opposition. Après un siège de député mercredi à l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (au pouvoir), elle a annoncé jeudi que le parti de Tsvangirai, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), en conservait également un.
Le MDC, initialement donné vainqueur des législatives avec 109 sièges, a rejeté ce nouveau comptage, n'y voyant qu'une manoeuvre de Mugabe pour se maintenir au pouvoir.
L'opposition a aussi a dénoncé un nombre croissant d'attaques contre ses sympathisants.
Une association de médecins zimbabwéens a fait état d'au moins 323 patients, battus et torturés ce mois-ci, la plupart par "des forces en uniforme", militaires ou policiers.
A Londres, des responsables de l'Eglise anglicane ont averti que le Zimbabwe encourait le risque d'une "violence communautaire exacerbée" semblable à celle qu'ont connue le Rwanda en 1994 et le Kenya ces derniers mois.
Source: yahoo news
"Les résultats les plus crédibles dont nous disposons à ce jour montrent une victoire claire de Morgan Tsvangirai au premier tour et peut-être une victoire totale", a-t-elle déclaré lors d'une visite en Afrique du Sud, au cours de laquelle elle doit rencontrer le leader de l'opposition zimbabwéenne.
"Les Etats-Unis sont de plus en plus préoccupés par la violence et les violations des droits de l'Homme au Zimbabwe", a ajouté Mme Frazer, attendue aussi en Angola, allié traditionnel de Mugabe, et en Zambie, qui préside actuellement la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC).
Submergée d'appels de Washington, de Londres et d'organisations comme Amnesty International, la Chine a renoncé à livrer des armes au Zimbabwe et annoncé le retour de son navire, le An Yue Jiang, repoussé de port en port depuis plusieurs jours. "A ma connaissance, la compagnie chinoise a décidé de rappeler le bateau", a déclaré jeudi à Pékin Jiang Yu, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Près de quatre semaines après les élections générales zimbabwéennes, le résultat officiel de la présidentielle - qui se jouait entre Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir, et Tsvangirai, 56 ans -, n'a toujours pas été annoncé et l'exaspération monte.
Si le président sud-africain Thabo Mbeki est souvent critiqué pour sa "diplomatie discrète" à l'égard de son voisin Mugabe, son successeur potentiel, Jacob Zuma, s'en est quelque peu démarqué.
En visite à Londres, le favori pour les élections sud-africaines de 2009 a estimé mercredi que la situation n'était "pas acceptable". Zuma a toutefois jugé prématurée l'idée d'un embargo militaire général contre Harare et ajouté, jeudi, qu'"injurier" le plus âgé des présidents africains n'était pas la voie à suivre.
Avertissant que "le Zimbabwe est au bord de l'abîme", le prix Nobel de la Paix sud-africain et ancien archevêque anglican du Cap, Desmond Tutu, a au contraire appelé l'ONU à élargir l'embargo sur les armes adopté par les Etats-Unis et l'Union européenne depuis la réélection controversée de Robert Mugabe en 2002.
Imperturbable, la commission électorale a continué à délivrer au compte-gouttes les résultats d'un nouveau comptage partiel des scrutins du 29 mars, entamé samedi dans 23 des 210 circonscriptions du pays.
Elle a repris une étrange chorégraphie déjà observée début avril, créditant tour à tour le parti au pouvoir et l'opposition. Après un siège de député mercredi à l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (au pouvoir), elle a annoncé jeudi que le parti de Tsvangirai, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), en conservait également un.
Le MDC, initialement donné vainqueur des législatives avec 109 sièges, a rejeté ce nouveau comptage, n'y voyant qu'une manoeuvre de Mugabe pour se maintenir au pouvoir.
L'opposition a aussi a dénoncé un nombre croissant d'attaques contre ses sympathisants.
Une association de médecins zimbabwéens a fait état d'au moins 323 patients, battus et torturés ce mois-ci, la plupart par "des forces en uniforme", militaires ou policiers.
A Londres, des responsables de l'Eglise anglicane ont averti que le Zimbabwe encourait le risque d'une "violence communautaire exacerbée" semblable à celle qu'ont connue le Rwanda en 1994 et le Kenya ces derniers mois.
Source: yahoo news
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