La Commission de la Justice et de la Paix de l'Eglise catholique a également protesté contre la violence politique. Elle a par ailleurs exhorté les Nations unies et l'Union africaine à superviser le second tour de l'élection présidentielle.
Dans un communiqué publié au moment des messes dominicales, l'organisme catholique pour la défense des droits humains a fait savoir qu'il ne pouvait plus considérer la Commission électorale du Zimbabwe (CEZ) comme un "arbitre électoral neutre et impartial", après le retard de cinq semaines que celle-ci a accusé avant d'annoncer les résultats finaux des élections nationales du 29 mars sur fond de témoignages d'homicides, de séquestrations et autres tortures obéissant à des motifs politiques.
"Tous les Zimbabwéens à l'esprit impartial ont perdu leur foi et leur confiance en la CEZ à laquelle nous ne pouvons plus confier la supervision d'un second tour", indiquait le communiqué.
L'opposition zimbabwéenne et plusieurs groupes internationaux et locaux de défense des droits humains accusent le parti au pouvoir, ses alliés miliciens et l'armée, de se livrer à une campagne de terreur depuis la défaite du président Robert Mugabe arrivé deuxième lors du scrutin du 29 mars.
Les autorités électorales ont décidé qu'un second tour était nécessaire puisque ni Mugabe ni son adversaire Morgan Tsvangirai n'ont réuni de majorité absolue (respectivement 43,2 et 47,9% des voix). Ce second tour pourrait provoquer l'augmentation de la violence dans les jours précédents le vote.
Depuis longtemps, les professeurs sont impliqués dans l'organisation des élections au Zimbabwe. Le Syndicat des enseignants progressistes a estimé dimanche que la violente campagne à son encontre -les professeurs sont des personnalités respectées dans les communautés- vise à semer la peur et à les empêcher de participer à l'organisation du second tour.
"Quiconque prétend se faire appeler 'gouvernement' devrait d'abord agir pour faire cesser la violence, ou bien nous nous verrons dans l'obligation d'agir", a prévenu le syndicat, ajoutant qu'il envisage de lancer une grève nationale.
Plus de 1.700 enseignants ont fui les violences, a indiqué le syndicat qui affirme que ses membres font l'objet d'attaques dans tout le pays et exhorte les professeurs à fuir les "zones politiquement instables".
Source: yahoo news
Dans un communiqué publié au moment des messes dominicales, l'organisme catholique pour la défense des droits humains a fait savoir qu'il ne pouvait plus considérer la Commission électorale du Zimbabwe (CEZ) comme un "arbitre électoral neutre et impartial", après le retard de cinq semaines que celle-ci a accusé avant d'annoncer les résultats finaux des élections nationales du 29 mars sur fond de témoignages d'homicides, de séquestrations et autres tortures obéissant à des motifs politiques.
"Tous les Zimbabwéens à l'esprit impartial ont perdu leur foi et leur confiance en la CEZ à laquelle nous ne pouvons plus confier la supervision d'un second tour", indiquait le communiqué.
L'opposition zimbabwéenne et plusieurs groupes internationaux et locaux de défense des droits humains accusent le parti au pouvoir, ses alliés miliciens et l'armée, de se livrer à une campagne de terreur depuis la défaite du président Robert Mugabe arrivé deuxième lors du scrutin du 29 mars.
Les autorités électorales ont décidé qu'un second tour était nécessaire puisque ni Mugabe ni son adversaire Morgan Tsvangirai n'ont réuni de majorité absolue (respectivement 43,2 et 47,9% des voix). Ce second tour pourrait provoquer l'augmentation de la violence dans les jours précédents le vote.
Depuis longtemps, les professeurs sont impliqués dans l'organisation des élections au Zimbabwe. Le Syndicat des enseignants progressistes a estimé dimanche que la violente campagne à son encontre -les professeurs sont des personnalités respectées dans les communautés- vise à semer la peur et à les empêcher de participer à l'organisation du second tour.
"Quiconque prétend se faire appeler 'gouvernement' devrait d'abord agir pour faire cesser la violence, ou bien nous nous verrons dans l'obligation d'agir", a prévenu le syndicat, ajoutant qu'il envisage de lancer une grève nationale.
Plus de 1.700 enseignants ont fui les violences, a indiqué le syndicat qui affirme que ses membres font l'objet d'attaques dans tout le pays et exhorte les professeurs à fuir les "zones politiquement instables".
Source: yahoo news
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